Fiche de révision bac de français Electre

ELECTRE DE JEAN GIRAUDOUX (ACTE 1. SCENE 1) 1937

Intro : - biographie de Giraudoux

C’est une tragédie contemporaine

• présentation d’Electre

C’est la scène d’exposition

• En quoi cette exposition annonce t’elle une étrange tragédie ?

Axe 1 : Elle distribue les infos traditionnelles d’une scène d’exposition classique

Axe 2 : Elle mélange les genres théâtraux et les registres

1. Tous les éléments utiles à la compréhension :

-infos spatio-temporelles : scène dans la ‘’cour intérieure’’ du palais  d’Agamemnon → on est chez les Grecs dans l’Antiquité chez le héro de la guerre de Troie maudit par les Dieux.

-infos sur les personnages : l’Etranger, c’est Oreste, le fils d’Agamemnon et le frère d’Electre → absent du palais depuis 20ans. Le jardinier, en costume de fête, qui va se marier avec Electre.

-les enjeux : Oreste arrive à Argos où Electre va se marier, mais il l’ignore. Il se contente d’interroger le jardinier. Le lecteur est d’entré transporté dans le passé Grec de la légende et les premières allusions au mythe sont introduites.

2)  Bcp de choses se mélangent. Le cadre → cour d’Agamemnon a proximité de son tombeau (annonce la tragédie). Cadre festif pour Electre avec l’entrée en scène du jardinier en costume de fête, avec ses invités. Nous sommes loin d’une atmosphère de tragédie et bcp proche d’une comédie (tragédie bourgeoise selon Giraudoux). Mélange des genres et des registres. Eléments du fantastiques → étrangeté. Première réplique de l’étranger → exclamative. Palais → un être vivant → personnification (rit et pleure à la fois) → Antithèse qui montre d’intimes contradictions : Vérité au milieu du mensonge → quelqu’un veille même dans l’obscurité attendant de faire jair la lumière du fond des ténèbres → c’est Electre. Pou Oreste → souvenirs d’enfance ; se joue au niveau du sol où l’enfant ne percevait les Humains que par leurs pieds (détails réaliste). Pieds d’Electre = les + blancs → pureté → métaphore du personnage. Les Euménides annoncent un développement tragique. Elles relèvent du comique et du tragique. C’est l’incarnation du destin et donc de la tragédie.

Conclusion : L’originalité de Giraudoux tient dans un mélange entre comique et tragique, rêve et réalité. Le lecteur/spectateur ne sait plus distinguer le vrai du faux et le théâtre de Giraudoux comme la vie repose sur l’ambigüité.

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