Economie : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne
Cours : Economie : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Candice Lebreton • 10 Mars 2019 • Cours • 1 971 Mots (8 Pages) • 707 Vues
Thème 3 |
Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?[pic 1]
Depuis la fin des années 1970, on observe une nouvelle phase de la mondialisation des échanges. Dans quelles mesure ces échanges internationaux structurent-ils l’économie mondiale ? Comment expliquer cet intérêt pour le commerce international et la division internationale du travail (DIT) ?
Quels sont les déterminants des échanges internationaux ?[pic 2]
Les principales évolutions du commerce international[pic 3]
Un essor des échanges internationaux[pic 4]
Depuis le milieu du 20ème siècle, la croissance des échanges internationaux est supérieur à celle de la production mondiale. Il y a donc une augmentation de l’interdépendance des économies puisque la part du commerce mondiale dans le PIB ne cesse de s’accroître.
Une tri-polarisation des échanges internationaux[pic 5]
Si les pays mondialisés restent au cœur du commerce international, certains pays émergeant se sont insérés progressivement pour représenter aujourd’hui plus d’un tiers des échanges internationaux. On remarque cependant une insertion très marquée de ces pays au sein de la mondialisation, notamment l’Afrique et l’Amérique latine.
Pour les zones commerciales les plus dynamiques, le commerce interrégionale domine le commerce mondiale. En Europe, Amérique du Nord et Asie le commerce se fait à l’intérieur de la région d’autre parts,les principales destinations d’exportation restent l’Europe
et l’Amérique du Nord. On parle de tri-polarisation dans les échanges internationaux.
Une modification structurelle des échanges internationaux.[pic 6]
Si les échanges de produits primaire représentaient 2/3 des échanges internationaux avant 1945, les biens manufacturés sont devenu majoritaires depuis les années 1950. On observe cependant une augmentation des échanges de services qui grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) représentent désormais 20 % du commerce mondial.
Comment s’opère la spécialisation[pic 7]
- Gain à l’échange : Bénéfice tiré à l’échange entre des individus ou des pays spécialisée. La spécialisation permet à l’unité de production de réaliser des gains de productivité, donc de produire et d’échanger en plus grande quantité. (Exemple cours avec le vin et les draps du Portugal et de l’Angleterre)
- Dotation factorielle : Il s’agit de l’ensemble des facteurs de production (L, K, ressources naturelles) dont dispose un pays. (but avec ces exemples : France : bcp de L : produits manufacturés, Australie : bcp de terre : moutons)
- Théorie de Ricardo : L’analyse de Ricardo montre que la spécialisation fondée sur les avantages comparatifs permet une augmentation simultanée de la production
- Dans le théorème HOS (ou Allocation optimale des ressources par l'échange), chacun doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède une meilleure dotation en facteurs (capital, travail, ressources...) = prolongement de la théorie Ricardo.
Selon certaines théories économique, un pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose d’un avantage comparatif, c’est-à-dire ou son efficacité relative est supérieure à celle des autres pays, même si il ne dispose pas d’un avantage absolu (Ricardo). Le modèle HOS précise que la spécialisation doit s’effectuer en fonction de la dotation factorielle.
- Avantage comparatif : Le fait d’avoir une productivité relative supérieure à celle des autres dans la production d’un bien.
- Spécialisation : Le fait de produire essentiellement un bien ou un service en vue de l’échanger.
- Économies d'échelles : le fait que le coût de production unitaire d'un produit ou service baisse lorsque la production augmente.
- Compétitivité : Capacité d’une entreprise à faire face à la concurrence sur un marché
Si le modèle HOS insiste sur la dotation factoriel des pays, cette théorie reste limitée car elle ne prend pas en compte le commerce intra-branche (échanges de produits similaire entre deux pays, exemple : automobile)
De nouvelles théories justifient l’existence d’un commerce intra-branche par la recherche d’économie d’échelle liée à l’augmentation des quantités produites permise par l’accès à de nouveaux marchés.
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Le libre-échange est-il toujours avantageux ?[pic 17]
Vertus et limites du libre échange [pic 18]
Les vertus du libre-échange [pic 19]
- Libre échange : Doctrine qui prône la mise en œuvre de la liberté de circulation (biens, services, capitaux à l’échelle internationale)
Les limites du libre échange[pic 20]
Malgré les avantages avancés, le libre échange peut avoir certains inconvénient selon la spécialisation adoptée :
- Le solde commercial peut se dégrader (MX) si les importations (M) sont supérieures aux exportations (X)
-Peut entraîner du chômage si la population n’est pas reconvertie aux nouvelles activités (textile)
-Peut mettre en difficulté les économies du Sud car leur faible dotation en capitaux ne leur permet pas un développement suffisant
BILAN | Pays | producteurs | Consommateurs |
gains | Croissance économique | - Gains de productivité - économie d’échelle - Transfert de technologie | -baisse des prix -Diversification des produits |
pertes | - Croissance appauvrissante -détérioration des termes de l’échange | - baisse des profits pour faire face à la concurrence | - Baisse des salaires -Chômage |
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