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Mondialisation, finance internationale et intégration européenne

Synthèse : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2021  •  Synthèse  •  4 131 Mots (17 Pages)  •  472 Vues

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Bilan du chapitre 5  : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne

  1. Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?
    Introduction : a. Représentation du commerce international par des flux d’échanges

Le commerce international, au sens strict, désigne les opérations d’achat et de vente entre résidents et non-résidents. Le commerce international s’intéresse aux marchandises, il ne concerne pas les échanges immatériels mais les échanges matériels. Nous pouvons cependant au sens large inclure les services et même les échanges financiers (capitaux) dans un sens encore plus large à la définition du commerce international.

Le solde commercial s’obtient par la différence des exportations par les importations. Il permet de renseigner sur la nature des échanges de marchandises : si ce sont les exportations ou les importations qui sont majoritaires. Les échanges peuvent être modélisés sous forme de flux entre les agents résidents et le reste du monde.
Dans le cas des exportations, les résidents émettent des flux réels (biens & services) vers le reste du monde et en reçoivent des flux monétaires (en devise de monnaie nationale). A l’inverse, dans le cas des importations, les agents résidents émettent le flux monétaire vers le reste du monde et en reçoivent le flux réel.

Au niveau du pays, une importation est une sortie de monnaie et une exportation est une entrée de monnaie. En conséquence, le solde commercial est positif si les exportations sont supérieures aux importations et négatif si les exportations sont inférieures aux importations. Autrement dit, si les exportations sont supérieures aux importations, les entrées de flux monétaires sont supérieures aux sorties de flux monétaires, inversement dans la situation opposée.

Ces transactions sont réalisées en monnaie nationale pour les agents résidents et en devise pour le reste du monde. Les exportations sont libellées en monnaie nationale et les importations en devises. Les agents résidents pour se procurer des devises en échange de monnaie nationale sur le marché des changes.
Une exportation provoque donc une augmentation de la demande de monnaie nationale afin de l’échanger contre de la devise pour laquelle l’offre augmente. Pour une importation, les agents résidents achètent des devises dont la demande augmente pour les échanger contre de la monnaie nationale dont l’offre augmente.
Si le solde commercial est positif, les exportations sont supérieures aux importations, la demande de monnaie nationale augmente donc plus. Sa valeur augmente également puisque la demande augmente.
Si le solde commercial est négatif, les exportations sont inférieures aux importations, on a une sortie nette de monnaie nationale dont l’offre augmente ce qui cause une perte de sa valeur.

b. Quelques indicateurs du commerce extérieur


Nous avons vu quelques ratios sur le commerce extérieur :

(X-M)/PIB x100 ; M/PIB x100 ; X/PIB x100
Taux de couverture : X/M x100
Taux d’ouverture du pays au commerce international : (X+M) /2/ PIB x100

c. Pourquoi échanger ?


La spécialisation des territoires conduit à la division internationale du travail (DIT). Il s’agit pour un pays de favoriser la production d’un type de biens dans le but d’exporter. La DIT est la répartition mondiale de Biens & Services, il s’agit de la spécialisation des pays du monde dans la production d’un certain type de biens ou services. On parle de commerce interbranche. Les entreprises internationalisent leur production, c’est-à-dire qu’elles pensent leur processus de production à l’échelle mondiale, les différentes étapes de production sont réparties entre différents pays. Ce phénomène est appelé Division Internationale du Processus de Production (DIPP). La DIPP est possible grâce à la DIT. Ce type d’échanges est appelé commerce intrabranche, ce sont les filiales d’un FMN qui échangent entre elles. Ce sont les FMN (Firme Multinationale) qui pratiquent la DIPP. Il s’agit de groupes au minimum constitués d’une société mère et d’une société fille, ou filiale. Une filiale est une entreprise dont le capital est détenu au moins à 50% par une société mère. Une filiale peut elle-même être la société mère d’une filiale si elle détient au moins 50% de son capital. Enfin, si la société mère détient moins de 50% du capital de la société, on dit qu’elle a une participation dans cette société. Une FTN (Firme Transnationale) doit posséder au moins une filiale à l’étranger pour être désignée comme telle.

        A) Les évolutions du commerce international

Le commerce international se développe très rapidement et est très influencé par la conjoncture mondiale. Si la conjoncture est favorable, les échanges se développent et si elle est défavorable, les échanges diminuent. Le commerce international est soumis à une forte sensibilité/ volatilité vis-à-vis de la variation de la conjoncture.
Les principaux pays acteurs du commerce international sont variés. La Chine est le premier pays exportateur de marchandises, suivie des Etats-Unis et de l’Allemagne. De façon générale, la majorité des échanges sont intrarégionaux. Ils sont réalisés au sein des pays dans 3 principaux pôles mondiaux (Asie du Sud-Est, Amérique du Nord, Europe) ainsi qu’entre ces trois pôles. Cette répartition du commerce n’est pas harmonieuse puisque les autres régions du monde ne sont que peu intégrées aux échanges.
Dans le commerce international s’est manifestée une évolution dans la nature des échanges. En effet, une grande majorité des produits échangés dans le monde sont des produits manufacturés, 53%, puis ce sont les services commerciaux à 20%, les combustibles à 19,1% ainsi que les produits agricoles à 7,7%. Les secteurs primaires et secondaires sont donc très majoritaires face au secteur tertiaire.
Le commerce international repose pour les entreprises sur une forte Valeur Ajoutée (VA). Une forte VA est synonyme de coûts de production faibles puisque la VA est égale au chiffre d’affaire – les coûts de production. Les activités à forte VA sont des activités très rémunératrices et qui demandent des technologies importantes et une main d’œuvre qualifiée. Plus les pays sont spécialisés et plus les entreprises vont les utiliser pour accroître leur VA et donc diminuer leurs coûts de production. Cela résulte d’un développement récent et intense du commerce intrafirme. La DIPP est une stratégie pour augmenter la rentabilité des firmes. La nature des produits échangés lors du commerce intrafirme est variée : les produits semi-finis, en cours de fabrication ; les produits finis (vers le lieu de revente) et les composants qui servent à fabriquer les produits.

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