ECONOMIE : LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
Cours : ECONOMIE : LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Andrea Almeida • 24 Mai 2018 • Cours • 4 064 Mots (17 Pages) • 837 Vues
ECONOMIE : LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
- Classique, Marxiste, Néoclassique, Keynésien
Chapitre 1 : Les classiques (1776-1861)
1776 : ils émergent en France et en Angleterre, les pays les plus développer du moment, et un certain nombre d’économistes vont constituer le courant classique. (Ricardo, Mathus, Adam Smith). Nous parlerons de classiques plutôt que d’école classique pour souligner le fait que les divergences entre ces auteurs sont peut-être aussi importantes que leur point de vue commun.
Préoccupations communes :
- Evolution de l’économie à long terme
- Théorie de la valeur
- L’évolution du système capitalisé
- Répartition des revenus entre les classes sociales
Plusieurs phénomènes marquants caractérisent la période des classiques : la
croissance de la population, l’invention de l’industrie, le développement des transports, le capitalisme s’impose comme système dominant d’abord en G-B, puis en France.
I) Quelles sont les bases communes ?
- Un état « minimal ».
L’état n’intervient pas comme acteur économique, il n’aura aucun rôle dans le fonctionnement de l’économie. Le monde classique est un monde de libre concurrence, de laisser faire, de laisser passer. La libre initiative des individus doit être le moteur principal de l’économie. Les échanges commerciaux entre les pays doivent s’effectuer librement afin que les consommateurs puissent acquérir les produits au meilleur marché.
Pour les classiques l’intervention étatique doit être limitée aux fonctions « régaliennes » (la sécurité, justice, défense, affaires étrangères). On parle dans ce cas d’état-gendarme. Celui-ci n’a pas à intervenir dans l’économie car la « main invisible » (d’A Smith) guide les passions/intérêts individuels vers le bien de tous. La main invisible signifie que change individu, en poursuivant son intérêt personnel contribue sans le vouloir à servir (à réaliser) l’intérêt général.
- Ils ont une analyse en termes d’équilibre.
Le système économique tend (selon les classiques) naturellement vers l’équilibre. Ainsi en est-il des prix qui varient sur les marchés mais automatiquement tendent à revenir à leur niveau d’équilibre déterminé par la valeur des biens cas par leur cout de production (ils ont une conception objective de la valeur).
La valeur d’un B chez ces auteurs est déterminée par son cout de prod° souvent ramené au seul contenu en L.
La distinction, prix naturel - prix du marché est importante chez les classiques.
Prix marché= varie en fonc° de l’O et de la D (le prix d’un B augmente qd sa demande est supérieure > a son offre et diminue dans le cas contraire)
Le prix naturel= qui n’est autre que la valeur des changes du B est supposé stable, autour duquel le prix du marché gravite aussi.
3) La théorie de la valeur Travail
Les classiques distinguent la valeur d’usage et la valeur d’échanges d’une marchandise (mch) :
- La valeur d’usage d’une marchandise renvoie à son utilité. Au fond elle renvoie à la capacité d’une mch à satisfaire les besoins. Cette valeur d’usage ne peut pas servir à mesurer le prix car elle est impossible à évaluer et il est impossible de comparer les valeurs d’usage de mch différentes.
- La valeur d’échange d’un B correspond à la qté d’autres biens que l’on peut obtenir en échange du B produit. Par ex si on échange une table contre 3 chaises, la valeur d’échange d’une table exprimée en chaises sera de 3.
Les classiques ne vont donc s’intéresser qu’a la valeur d’échange d’une mch. Ils adoptent une conception objective de la valeur.
- Chez Smith la théorie de la valeur travail commandée prévaut, elle signifie quine marchandise tire sa valeur de sa capacité à acquérir une certaine qté de L (travail).
- Chez Ricardo en revanche la théorie de la valeur L incorporée prévaut. Elle enseigne qu’une mch n’a de valeur qu’en raison de la qté de L incluse en elle.
Selon cette théorie (Ricardo) la valeur d’échange d’une mch dépend du L qui a été dépensé directement pr la produire, on parlera de « travail direct » car le L réalisé par le travailleur. Mais aussi du L qui a été dépensé antérieurement pr fabriquer les B de prod° matérielle qui servent à produire cette mch, on parle de « L indirect ».
Les biens de prod° ont nécessairement été créés grâce au L.
VEm (la valeur d’échange d’une marchandise) = Travail direct + travail indirect.
Toutes les mch seront exprimées en heure de L.
Les mch ont une valeur d’échange car il a fallu dépenser du L pour les produits et elles ont une valeur d’échange d’autant plus élevée qu’il a fallu dépenser plus de L. S’il faut 3 fois plus de L pour une chaise
4) Une analyse en termes de classes sociales.
Les classiques proposent une division de la société en classes sociales :
- Les travailleurs → offrent leur L aux capitalistes et reçoivent un échange un salaire (salaire de subsistance= qui permet tt juste de survivre) qui dépend de la valeur des moyens de subsistance
- Les capitalistes : qui avancent le K perçoivent le profit.
- Les propriétaires fonciers (proprio des terres) : Sont rémunérés grâce à la rente que leur procure la terre qu’ils louent aux capitalistes.
Le revenu national= l’ensemble des Rentes + l’ensemble des profits perçus par les Kistes + les salaires perçus par les travailleurs.
A cette époque, les classiques n’établissent pas de distinction entre l’entrepreneur qui organise la production et le capitaliste qui apporte le K.
Le K comprend le K circulant (ex : matière première, énergie utilisée, et salaire versé aux travailleurs) et le K fixe
Le profit en tant que revenu, joue un double rôle :
-il fournit les fonds à épargner
-il est le mobile/la raison de l’accumula° du K.
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