Résumé cours PSE seconde bac pro

Module 1 : Santé et équilibre de vie.

Module 1.1 Maitriser son équilibre.

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Les rythmes biologiques ou biorythmes : Il s’agit des variations régulières et prévisibles du fonctionnement de notre organisme.

On distingue trois familles de rythmes :

• Ultradiens : inférieurs à 24 heures (rythme cardiaque).
• Circadiens : d’environ 24 heures (alternance veille/sommeil).
• Infradiens : au-delà de 24 heures (cycle menstruel féminin).

Les rythmes sociaux  sont des rythmes établis par notre vie sociale et professionnelle. Il y a les rythmes journaliers (chaque jour) et les rythmes hebdomadaires ont une périodicité d’une semaine (exemple tous les mercredis soirs).

La désynchronisation des rythmes :

Les rythmes biologiques sont déréglés. La désynchronisation se produit quand il y a décalage entre nos rythmes biologiques internes et ceux qui sont imposés par la vie quotidienne (rythmes sociaux).

Divers facteurs comme la vieillesse, la maladie, le travail de nuit, le travail posté (travail en rotation une fois du matin, une fois de l’après midi, une fois de nuit) ou le décalage horaire, l’effet week-end (reprise du travail après 2 jours de coupure) peuvent entraîner cette désynchronisation.

Les conséquences de la désynchronisation des rythmes sont : les troubles du sommeil, troubles digestifs et cardio-vasculaires, grande fatigue pouvant entraîner des accidents de travail, de l’isolement, diminution des relations avec les amis, la famille…

Mesures correctives :

Manger équilibré le soir, éviter les excitants, faire des siestes et des pauses, changer de poste tous les deux jours.

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Tout le monde n’a pas les mêmes besoins en sommeil. Ces besoins varient avec l’âge, l’état de santé et l’activité physique. Un nourrisson dormira plus qu’un adolescent et un malade plus qu’une personne en bonne santé.

Les différentes phases du sommeil et leurs rôles

Dans une nuit, il y a 5 cycles de 1h30. Pendant ces 1h30,  on passe par différentes phases. Chaque phase a un rôle précis.

Le sommeil lent permet une récupération de la fatigue physique, la croissance, la récupération musculaire, la réparation des tissus…

Le sommeil paradoxal permet la récupération de la fatigue nerveuse.  Il permet aussi la mémorisation des acquis de la journée.

L’insuffisance de sommeil :

Elle se traduit par les symptômes suivants : somnolence, diminution de la vigilance, difficultés de concentration, agressivité, troubles cardio-vasculaires

Dans les cas les plus graves, cela peut aboutir à des troubles du métabolisme conduisant au diabète ou à l’obésité.

Les troubles du sommeil :

Les principales pathologies du sommeil  sont  l’insomnie et hypersomnie.

L’insomnie se traduit par un sommeil de mauvaise qualité (difficultés à s’endormir, réveils multiples…). L’hypersomnie se traduit par une somnolence diurne (en pleine journée).

Les conditions d’un sommeil réparateur : 

Choisir une literie adaptée, éviter la consommation d’excitant, consommer un dîner léger, abaisser la température des chambres à 18°C, éviter la télévision, le téléphone portable et l’ordinateur avant de se coucher, aérer sa chambre, se coucher à des heures régulières …

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Activité physique et sédentarité :

L’activité physique regroupe toute activité musculaire menée dans le domaine de la vie quotidienne : au travail, à la maison, dans le cadre des transports, du jardinage, des loisirs dont le sport. Elle sollicite les muscles striés squelettiques.

Elle s’oppose à la sédentarité qui est définie comme « des occupations spécifiques dont la dépense énergétique est proche de la dépense au repos.

Le muscle strié squelettique :

Il assure la mobilité du squelette. Il est actionné par un influx nerveux provenant du cerveau et transmis par les nerfs.

Les muscles striés squelettiques sont constitués de faisceaux de fibres musculaires qui sont elle-même constituées de myofibrilles. Chaque myofibrille présente un motif répétitif : le sarcomère. Le sarcomère contient des filaments d’actine et de myosine imbriqués les uns dans les autres.

La contraction musculaire :

Lorsqu’un muscle se contracte, sa longueur diminue. C’est le coulissement des filaments d’actine et de myosine qui provoque le raccourcissement du sarcomère, et donc du muscle. La contraction du muscle nécessite un apport de dioxygène et de glucose dans le sang.

Les incidences physiologiques du travail musculaire :

- Accélération du rythme cardiaque et respiratoire

- Production de sueur

- Consommation de dioxygène et éléments nutritifs

- Rejet de dioxyde de carbone et acide lactique.

Les effets de l’activité physique :

Une activité physique peut avoir des effets :

- positifs : (détente, structuration du corps, bon équilibre mental, diminution du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’ostéoporose, limite la prise de poids, diminution de l’anxiété…) si elle est régulière et bien dosée.

- négatifs (fatigue, accidents musculaires, surentraînement) si elle est trop intense et mal contrôlée.

Le surentraînement :

C’est un ensemble de troubles qui traduit l’abus d’activités sportives. Il a pour conséquence une fatigue généralisée,  inflammations, blessures, irritabilité.

Le dopage :

Le dopage consiste en l’emploi de substances illicites (interdit par la loi) pour augmenter les performances d’un sportif. Ces substances améliorent les capacités physiques et / ou atténuent la douleur.

Tous les produits dopants présentent des effets secondaires plus ou moins dangereux. Le dommage peut avoir différentes conséquences comme l’accident cardiaque, isolement…

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