Management - Planifier
Cours : Management - Planifier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cha Kun • 12 Novembre 2016 • Cours • 974 Mots (4 Pages) • 960 Vues
Fiche management cours 9 :
Planifier
La planification, première étape du PODC, a d’abord un caractère formel. Cependant les deux autres logiques, charismatique et traditionnelle, sous-tendent aussi les formes pratiques qu’elle peut prendre.
9.1 La planification selon la logique formelle : le plan formel
Les sources de la planification sont variées tant intellectuellement que géographiquement.
Pour Henri Fayol dès 1918 planifier = « prévoir, c’est-à-dire scruter l’avenir et dresser le programme d’action ».
Années 1960, expansion de l’idée de planification et apogée dans les années 1970.
9.1.1 Mise en contexte
La planification d’État est une source d’inspiration pour les modèles d’entreprise qui vont se développer après la guerre.
Deux types de planification :
- La planification stratégique : elle vise le long terme et porte sur les fins ; ses effets sont durables et souvent irréversibles ;
- La planification tactique : elle vise le court terme et porte sur les moyens d’atteindre les buts formulés par la planification stratégique ; ses effets sont immédiats et généralement réversibles.
La planification prend alors une place centrale dans la pratique du management. ← Trente glorieuses propices à la prévision, économie stable.
9.1.2 Les prévisions, les plans et les objectifs
Les prévisions
Prévoir est indispensable mais difficile. Le gestionnaire formel doit se concentrer sur les aspects les plus décisifs.
[pic 1]
Difficulté pour le gestionnaire formel = porter son attention sur les seules transformations qu’il anticipe être les plus décisives.
Les plans
La prévision doit se transformer en un plan, porteur de décisions et d’actions concrètes afin de réaliser le futur imaginé.
Le plan se décline en une multitude de plan spécifiques destinés à couvrir toutes les activités de l’organisation.
[pic 2]
Les objectifs
Pour devenir action, les plans sont eux-mêmes déclinés en objectifs.
[pic 3]
[pic 4]
9.1.3 La mise en œuvre concrète
Savoir établir des prévisions, des plans et des objectifs ne prend pas sa pleine efficacité que si la planification devient un processus organisationnel à part entière.
L’ordonnancement des plans
[pic 5]
Mise en relation des différents plans dans le temps, des plans les plus généraux au plus précis.
Budget = double statut = outil de prévision de l’utilisation des ressources et des activités + une technique de contrôle pour évaluer en termes quantitatifs.
Les méthodes concrètes de prévision
[pic 6]
Fiabilité à 100% impossible.
Même si la méthode est très sophistiquée, si info à l’entrée est fausse, celle à la sortie le sera également. (GIGO = garbage in, garbage out).
[pic 7]
Les plans selon les organisations et les secteurs d’activités
Les plans diffèrent selon les organisations et les secteurs d’activité.
Processus toujours « glissant », horizon déplacé d’année en année à mesure que l’exercice est répété.
[pic 8]
Permet aux organisations de s’imaginer plusieurs schémas d’avenir en fonction des facteurs extérieures complexes.
9.1.4 Les limites de la planification formelle
En dépit de tous ces cadres formels, la planification reste une activité humaine et sociale soumise aux aléas qui y sont associés.
La négociation des objectifs
Objectifs = fruit de négociations entre les acteurs regroupés en coalitions politiques tant internes qu’externes.
→ Plus les objectifs sont ambitieux, plus les ressources sont rares et plus il y a de conflits.
Les dérives de l’efficacité
Activités des entreprises souvent néfastes pour l’environnement.
= Concept d’externalité
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