Les Lumières
Cours : Les Lumières. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Voicidargonne16 • 30 Avril 2019 • Cours • 492 Mots (2 Pages) • 390 Vues
Résumé texte Lumières
Le XVIIIe siècle commença suite à la mort du roi Louis XIV. Le roi était devenu un symbole de l’absolutisme et d’autoritarisme. Louis XIV ne rendait des comtes uniquement à Dieu. Une lettre signée de sa main décidait arbitrairement de l’exil de quiconque elle choisissait. L’aristocratie vivait en étant crispée sur ses privilèges, l’économie française stagnait et le peuple souffrait d’épidémie et de famine et subissait en plus les lourds impôts prélevés par l’Etat et l’Eglise. A la mort du roi Soleil, la France a grand besoin de lumières nouvelles pour la guider.
Ces « lumières » n’arriveront pas des aristocrates mais des intellectuels, qui va proposer une vision du monde tout à fait différente. Cette nouvelle manière d’être et de penser ne se centre plus sur Dieu et sur la religion, mais sur l’homme et la raison. Ce qui va entraîner un renversement des valeurs morales, politiques et sociales. Le penseur du XVIIIe siècle pense établir une société plus juste qui ne serait plus liée avec les privilèges et la hiérarchie, mais avec les valeurs du travail et du mérite personnel. Cette effervescence intellectuelle et sociale facilitera le passage de l’Ancien Régime à la Révolution de 1789 et ce siècle se vaudra d’être surnommé « siècle des Lumières ».
Les « lumières » sont nées du rationalisme cartésien ainsi que de la révolution scientifique de XVIIe siècle. En m^me temps qu’elle creuse un fossé entre la science et la religion, cette révolution engendre une confiance renouvelée dans les capacités de la raison. La théorie de la gravité d’Isaac Newton, entre autres, confirme chez les intellectuels leur foi en cette raison toute puissante. De célèbres débats dynamisent la vie intellectuelle en France, des débats opposants, entre autres, Voltaire et Rousseau, deux des principaux philosophes des « Lumières ». Autant ce siècle a voulu faire jaillir la lumière de la vérité et du progrès, autant il a dû lutter contre le plus grand des adversaires de la raison, l’obscurantisme, fruit de l’ignorance et de l’intolérance.
Les philosophes des « Lumières » prennent le relais des humanistes du XVIe siècle et celui des « honnêtes hommes » du XVIIe siècle. Mais si jusqu’au XVIIe siècle, le philosophe se comportait en penseur chrétien et ne remettait pas en cause les principes d’autorité, ou méditait en sage sur le monde et s’en accommodait, dorénavant il pense et agit pour transformer le monde.
L’esprit nouveau se propage dans les salons, rendez-vous lettrés des savants et des artistes, qui ont pris le relais de la cour. De nouveaux centres de vie intellectuelle et social voient le jour: les clubs et les cafés. Dans ces lieux, associés à la montée de la bourgeoisie, s’estompent peu à peu les inégalités sociales fondées sur la naissance. Mais s’y produit également un brassage d’idées neuves d’où découleront de grands acquis: la prise de la Bastille (1789), qui met fin au despotisme; la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789), qui abolit les privilèges et qui reconnaît l’égalité de tous à la naissance; etc..
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