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La Justice et le Droit

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Par   •  6 Avril 2017  •  Cours  •  659 Mots (3 Pages)  •  544 Vues

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La justice et le droit

Quand on vit en société, on a des droits et des devoirs. On a besoin de droits qui définissent ce qui nous est permis de faire et de devoirs qui nous disent ce que nous devons faire. On a aussi besoin de la justice en tant que vertu morale, la principale, qui nous indique ce que l’on doit à soi-même et aux autres.

Est-ce à dire que le droit qui dérive du mot latin “jus” et qui n’exige que l’obéissance extérieure à des règles en vigueur au sein de la collectivité, retrouverait la justice au sens moral, qui elle n’exige que la pureté de l’intention? Le droit dans sa rectitude (du latin “directum” = en ligne droite, aligné) n’est-il pas étranger à toute moral fondée sur le tribunal de notre conscience?

Ce qui est just ne s’entend-il pas différemment selon qu’il recherche ce qui est virtuel et moral ou qu’il exige ce qui est normé?

Quelles sont les forces et les faiblesses des normes?

Quels sont les rapports du droit à la politique?

L’Etat de droit correspond-il à l’Etat social?

I - Quelles sont les forces et les faiblesses de la justice et du droit?

Il arrive quelquefois que la règle de droit s’aligne sur la vertu de la justice, que des principes de justice morale puissent comporter des normes juridiques comme s’il était possible de fonder l droit naturel sur certaines règles reconnues universellement.

Le commandement contenu dans l’Exode I “tu ne tueras point” en témoigne, mais ce n’est pas pour autant que l’on droit entretenir une conclusion entre la loi morale et la loi civile : elles ne sont pas de même nature. L’une, c’est une vertu, c’est-à-dire une force intérieure aux hommes qui les rend aptes à jouer leur rôle dans la société. L’autre, c’est une norme, c’est-à-dire ce qui est institué en référence soit d’une moyenne soit d’un idéal. La violation de la première n’impose aucune peine et peut même entraîner le remords c’est-à-dire un sentiment de faute morale et de culpabilité. La violation du second entraîne une peine, une correction par rapport à un délit ou autre chose.

C’est ce que dit Aristote : “La justice politique elle-même est de deux espèces, l’une naturelle, l’autre légale. Est naturelle celle qui a partout la même force et ne dépend pas de telle ou telle opinion ; légale celle qui ) l’origine peut être indifféremment ceci ou cela, mais qui, une fois établie, s’impose.” dans Ethique à Nicolaque.

La première espèce ne réprime que des actes.

En revanche, l’autre fait l’objet d’une prohibition morale absolue.

L’exemple du mensonge nous éclaire sur cette situation : le mensonge est absolument condamnable du point de vue moral. Au regard du droit, il est possible de mentir. La justice au sens moral a certaines faiblesses, car son application est liée ) un libre arbitre personnel. Elle est faite d’auto-législation, d’autoeprsuasion alors que le droit repose sur des bases solides, objectives et publiques. Mais cette solidité est-elle suffisante pour avoir

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