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La Société, La Justice Et Le Droit

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Par   •  17 Mars 2013  •  2 383 Mots (10 Pages)  •  882 Vues

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La société

Définition et problème

La société est le regroupement d’individus structuré par des liens de dépendance réciproques.

Une société humaine est caractérisé par :

Un dynamisme

Organisée par des institutions

La justice

La notion de justice désigne à la fois la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit. Cette notion est donc indissociablement morale et juridique. Il serait possible de penser que l’un de ces deux aspects prime sur l’autre et le détermine.

Le sens de la justice

En un sens premier et minimal, la justice consiste à appliquer la loi, à respecter le droit.

La justice, c’est l’institution judiciaire qui règle les rapports entre les individus à l’intérieur d’une communauté donnée.

La justice n’est-elle vraiment rien en soi ?

La justice ne se réduit pas à de simples conventions propres à une société. En ce sens, la justice est un sentiment commun à toute l’humanité, une exigence de la conscience qui refuse certains états de faits et même revendique toujours plus de justice dans les lois.

Avant d’être une institution, la justice est donc essentiellement une notion de morale et elle peut se définir en un sens large maintenant, selon la formule d’Aristote : «  la volonté constante et continue de rendre à chacun ce à quoi il a droit ».

La justice entre égalité et équité

Au non de quoi estimer qu’un homme a droit à moins de choses qu’un autre ?

Cette égalité de traitement qui définit la justice repose sur l’affirmation d’une identité essentielle et spécifique de tous les hommes.

T homme participe d’une égale dignité humaine et a donc droit à un égal respect Etre juste c’est donc veiller à ne léser personne. I y a deux égalités : l’égalité des droits et l’égalité réelle matérielle.

La justice égale peut être la norme idéale du droit et de toute volonté droite, mais elle ne peut se contenter de la simple et stricte égalité arithmétique ;

L justice est donc une idée plus compliquée que cela. La justice doit savoir rechercher l’équitable c'est-à-dire trouver la juste proportion.

Alain dans ses propos explique que le principe à appliquer n’est pas nécessairement le même selon les cas, il distingue ainsi deux formes de justice : la justice commutative ou mutuelle et la justice distributive (distinction déjà opérée par Aristote lui-même et reprise par Saint Thomas).

Cette justice repose sur une vertu plus haute que le simple respect de l’égalité et de la légalité : l’équité.

L’équité est une vertu qui consiste à adapter le droit aux exigences de la moralité.

Faut-il ramener la justice à l’égalité ?

On peut continuer à dire que toutes les inégalités sont sociales et donc injustes et que c’est à la collectivité de les prendre en charge, mais en même temps on reconnait bien que certains n’ont pas fait grand-chose pour s’en sortir.

Le rêve d’une égalité parfaite semble toujours se payer plus ou moins d’une perte de notre liberté individuelle, comme si, contrairement à ce qui est gravé aux frontons de nos mairies, les deux notions s’excluaient ; sauf si l’on admet que l’égalité se borne à la réciprocité dans la reconnaissance des droits à la liberté. La société a besoin de liberté pour progresser et d’égalité pour se conserver. Cruel dilemme parfois.

Reste que si la justice n’est pas encore de ce monde, « elle appartient à l’ordre des choses qu’il faut faire parce qu’elle ne sont point » disait Alain. Il en va du bien vivre ensemble.

La recherche de l’égalité peut-elle être injuste ?

Les sociétés humaines sont caractérisées par le fait que les individus y vivent selon des rapports de droit, garantis par des lois. Si ces lois existent, semble-t-il, c’est pour rompre avec un état de nature réglé par la loi du plus fort. Elles témoignent donc de la volonté des hommes de vivre dans un monde juste où ils sont égaux. C’est ce que semble aussi confirmer l’Histoire, marquée par la revendication constante de davantage d’égalité entre les hommes. On peut cependant se demander sur quoi se fonde cette correspondance entre les notions de « justice» et d’«égalité».

La recherche de l’égalité, principe même de la justice

L’égalité naturelle des hommes comme fondement de la justice

Les notions de juste et d’injuste ne seraient que très relatives si on ne pouvait pas les rapporter à un fondement universel, susceptible de faire l’accord de tous les hommes. D’où l’enjeu de l’établissement d’une déclaration universelle des droits de l’homme : définir sur une base légitime les droits que chaque homme peut revendiquer, indépendamment de ce que peuvent dire les codes de lois particuliers institués par chaque pays. Cette déclaration qui entend définir les droits naturels et inaliénables de l’homme, trouve son fondement dans l’idée de nature humaine. C’est à partir de ce qui définit l’homme, universellement que l’on peut établir ses droits. De ce point de vue, toutes les différences entre les individus, qu’elles soient sociales, culturelles, physiques ou intellectuelles, sont à considérer comme inessentielles. Ainsi, comme le déclare le célèbre premier article de la Déclaration  de 1789, on peut affirmer que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Chaque homme doit se voir reconnaitre la même dignité, celle d’une personne, un être doué de conscience et de raison, pouvant agir par sa propre liberté. Chacun peut, par la suite, revendiquer que lui soient reconnus les mêmes droits, c’est-à-dire la même liberté que pour tous les autres. De la même façon, chacun doit vouloir que tous les autres hommes puissent bénéficier des mêmes droits qu’il revendique pour lui-même. Par conséquent, la justice, consistant à attribuer à chacun ce

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