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Justice droit et devoir

Dissertation : Justice droit et devoir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 981 Mots (8 Pages)  •  3 349 Vues

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République du Niger

Ministère des enseignements secondaires

Ces Banifandou

Classe : 1ère A2

 Matière : Philosophie

Exposé du Groupe : N°3

Présenté par : Chargé du cours :

Mariama Maman Malam - Saddi

Inoussa Abdou alassane

Mahamadou Chamsou Issoufou

Année académique : 2017-2018

PLAN

INTRODUCTION

LA JUSTICE

LA JUSTICE ET EGALITE DE LA PERSONNE

LA JUSTICE ET SENTIMENT

LE DROIT

LE DROIT NATUREL

LE DROIT POSITIF

LE DEVOIR

FAIR SON DEVOIR

LE RESPECT DE LA PERSONNE

RAPPORT ENTRE JUSTICE-DROIT-DEVOIR

RAPPORT ENTRE JUSTICE-DROIT

RAPPORT ENTRE DROIT-DEVOIR

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

L’homme est un être sociable, c’est un animal politique disait Aristote. L’homme pour régler les différents et apporter l’ordre et la stabilité dans la vie sociale a amené la question de l’état.

L’état étymologiquement dérive du latin ‘’status Del republicoe ’’ qui veut dire à l’origine l’état de la chose publique. L’état est un groupement d’individu vivant sur un territoire et obéissant à une même autorité étatique. Le but principal de tout état est d’assuré l’ordre et la liberté de ses composants Pour cela, il est impérieux que la justice, le droit, et le devoir y soient pour atteindre ce but.

Ce faisant, quelle rapport peut-on établir entres ces entités conceptuelles.

Dans la suite de ce travaille, nous essayerons d’appréhender de façon générale les concepts : justice, droit et devoir, puis nous établirons le rapport qui existe entre eux.

La justice

La justice vient du latin ‘’Justus’’ qui veut dire une vertu et qui exige le respect du droit. C’est l’institution politique ou la vertu individuelle qui veille à l’application du droit.

La justice et l’égalité des personnes

De manière générale, l’on prend la justice comme la forme d’une inégalité dans la répartition des biens ou des peines. Par exemple, lorsque les auteurs d’un même délit se voient infliger des sanctions différentes. En ce sens, la justice devrait donc se définir par l’égalité.

Mais, il est difficile de déterminer ce qu’est une égalité juste, car il ne suffit pas d’attribuer des parts égales a chacun, car l’un peut mériter plus que l’autre, ou être d’avantage dans le besoin etc.….

Ce faisant, par quelle égalité faut-il donc définir la justice ?

Aristote dans son célèbre ouvrage L’éthique à Nicomaque au 5ème livre distingue trois espèces de justice : la justice commutative, la justice distributive et la justice rectificative ou corrective.

-La justice commutative, est celle qui préside au niveau des échanges et aux contrats, elle repose sur l’égalité arithmétique. Dans cette modèle de justice, un échange est juste, lorsque les services ou les biens envoyés ont strictement la même valeur.

-La justice distributive s’applique a la répartition des biens et des honneurs au sein de la cité. Ici, l’égalité n’est plus arithmétique, mais géométrique : la répartition sera proportionnelle aux qualités de chacun ou du service rendus.

-La justice recficative ou corrective, c’est celle qui proportionne les sanctions à la gravité de la faute, en tenant les personnes en cause pour strictement égales : le voleur mérite la même peine, qu’il s’en soit pris aux biens d’un homme honnête ou à ceux d’un brigand.

2. La justice et sentiment

Chaque être humain récent en soi une inspiration à la justice comme quelque chose à réaliser et a faire. Cette inspiration est la résultante de la pratique des rapports socio-spectacle de l’exploitation des injustices régnantes.

Tout cela crée un sentiment de frustration, d’inspiration à ce que soit mis fin à ce déséquilibre. Mais, ce sentiment de justice couvre de l’affectivité qui risque de troubler, ne peut être lié aux fondements de la justice.

Cependant, sans sentiment aucun progrès, aucune action ne sera possible et nous glisserons vers la fatalité, vers la résignation de l’ordre établie.

Le droit

De son étymologie ‘’dirigere’’, le droit se réfère avant tout à une norme morale et sociale. Le droit c’est donc l’ensemble de ce qui est permis et de ce qui est autorisé par la conscience ou par les lois et règlement en vigueur.

Le droit, c’est aussi ce qui est licite : les hommes ont besoin des règles pour régulariser les rapports entre eux ; pour réguler le comportement inter-individus.

Le droit naturel

‘’Le droit naturel ‘’, est le simple état de fait, c’est-à-dire une situation que l’homme trouve dans la nature par le droit du plus fort dont parle Caliclés où la justice se trouve à la puissance.

Spinoza a aussi fait allusion à ses droits de nature lorsqu’il dit : « Par droit de nature, j’entends autre chose que les règles de la nature» ; par exemple, les gros poissons.

‘’Le droit naturel ‘’, c’est aussi une exigence du juste inscrit dans chaque conscience, c’est donc rationnel ; c’est «l’ensemble des règles divines, les lois inscrits, intangible que personne n’a ni maitre, elle ne doit ni d’ailleurs ni d’aujourd’hui, c’est depuis l’origine

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