L'omc et la mondialisation

THÈME 3 : L’OMC ET LA MONDIALISATION

• Favoriser la libéralisation des échanges commerciaux avec le :

• « fair trade » : principe de non-discrimination entre pays en développement et pays développés.
• « free trade » : libre-échange.

• Très ancrée dans mondialisation : tous les pays veulent en faire partie.
• Concept récent qui vise la maintenance d’un marché unique et sans frontière.
• 1995—Accords de Marrakech, l’OMC s’occupe de la marchandise, des services, mais aussi des droits de propriété intellectuelle à la différence du GATT dont elle se veut être le prolongement.  
          

Pour une organisation qui se veut arbitraire et transparente, quels sont ses principaux rôles et quels sont les limites que présente cette organisation ?

I.        Qu’est-ce l’OMC ?

                A.        Les fondements de l’OMC

• Réglementer les échanges entre tous les pays du monde sauf :

• « hostiles » : Somalie, l’Irak, l’Iran, la Corée du Nord et le Pakistan.
• « spectateurs » : en cours d’adhésion à l’OMC tels que la Russie, l’Algérie, la Libye ou bien l’Éthiopie.

• Principaux sommets :

• 1996—Sommet de Singapour.
• 1999—Sommet de Seattle.
• 2001—Sommet de Doha

• OMC a un pouvoir sur l’Organe de Règlements des Différends → lève les barrières judiciaires des pays et permet d’exercer un réel pouvoir sur les pays membres.

                B.        L’OMC, acteur dans la mondialisation

• Favoriser l’ouverture commerciale : gère les accords commerciaux et les différends.  
• Abaissement des frontières et des droits de douanes → mesures contre le dumping et la concurrence déloyale.
• Négociateur entre deux ou plusieurs pays nécessitants une ré-interprétation des accords convenus → arbitre neutre.  
• 30% des pays membres sont des pays en développement : l’OMC adapte ses accords → flexibilité quant à l’application des politiques exigées.
• Elle permet d’avoir des infrastructures utiles au développement de leur marché : depuis le Sommet de Doha → programme d’amélioration des marchés, d’élimination des droits de douanes sur les produits agricoles.

II.        L’OMC, une institution critiquable 

                A.        Les conflits : revers à la médaille d’un commerce uni

• OMC manque de transparence quant aux décisions, surtout celles concernant l’ORD, jugées trop « confidentielles ».
• Pays en développement souvent exclus lors de ces négociations faites à huit clos entre pays développés → souvent confrontés aux pays développés et se trouvent imbriqués dans une sorte de protectionnisme des pays développés qui les empêche donc de pouvoir exporter leurs produits de manière équitable.
• Conflits entre pays développés : Canada et France avec l’exportation d’amiante, suite à une plainte du Canada et à un arbitrage de l’OMC, la France obtient gain de cause.

                B.        Des préoccupations uniquement commerciales

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