De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement ? CEJM
Synthèse : De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement ? CEJM. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Céline Gallaire • 11 Novembre 2021 • Synthèse • 969 Mots (4 Pages) • 646 Vues
CULTURE ECONOMIQUE, JURIDIQUE ET MANAGERIALE – 1ERE ANNEE | |
THEME 1 | L‘INTERGRATION DE L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT |
Chapitre 1 | De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement ? |
Un entrepreneur est un individu qui crée (start up, franchise…) ou reprend une entreprise, pour la développer ou la redynamiser, sur le long terme. L’entrepreneur n’est pas forcément un inventeur.
L’entrepreneur se caractérise par des capacités à saisir les opportunités de marché (besoins non satisfaits ou nouveaux), innover pour répondre aux besoins, prendre des risques (investissement financier, personnel, en temps et en énergie…) pour concrétiser ce projet. L’entrepreneuriat requiert des qualités personnelles telles qu’écoute, imagination, esprit créatif, passion, goût du risque mais aussi persévérance…
Selon J. Schumpeter, l’innovation est au cœur de la logique entrepreneuriale. L’innovation peut prendre la forme de nouveaux produits, nouveaux procédés de production, nouveaux canaux de vente, nouveaux débouchés ou nouveaux usages pour un produit, nouvelles matières premières.
Grâce à cette capacité d’innovation, l’entrepreneur est le moteur de la croissance économique et participe à la « destruction créatrice ». En échange, le profit rémunère sa prise de risque.
Le processus de création d’entreprise passe par différentes étapes :
La formalisation de l’idée et du projet > L’étude de marché > L’élaboration du business plan > La recherche de financements > Le choix du statut juridique > Les démarches administratives de création
Henri Fayol décrit le processus de management au moyen de 5 verbes (POCCC) : Prévoir (la stratégie et les objectifs), Organiser (les ressources), Commander (embauche, formation, motivation des salariés), Coordonner (les activités, les tâches) et Contrôler (la performance).
Le manager est recruté pour son expertise, ses qualités d’organisateur, sa polyvalence et ses capacités d’adaptation. Il prend des décisions en analysant les objectifs, les moyens, les contraintes et les risques, dans une optique de continuité de l’exploitation (pérennité).
Les 2 logiques sont complémentaires. Lorsqu’une entreprise grandit, l’entrepreneur doit déléguer certaines activités à des managers. Par ailleurs, les managers doivent entreprendre à l'intérieur de l'entreprise pour développer de nouvelles activités (intrapreneuriat).
La finalité d'une entreprise peut être définie comme sa raison d'être. Il s’agit d’un idéal abstrait. Selon P. Drucker, l’entreprise est une forme d’organisation dont la finalité première est d’assurer la satisfaction des besoins humains fondamentaux et des besoins résultant de la vie en société. C’est pourquoi la loi Pacte a introduit le concept de société à mission.
La finalité économique vise à satisfaire les clients en répondant à leurs besoins dans le cadre d’un échange économique.
Pour durer dans le temps, la finalité financière, qui est la recherche de profit est une nécessité commune à toutes les entreprises. Ce profit rémunère la prise de risque de l’entrepreneur.
Toutefois, la prise en compte des intérêts des différentes parties prenantes participe à sa pérennité.
Selon R.E. Freeman : « une partie prenante est un individu ou un groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par l’activité et la réalisation des objectifs de l’organisation ». Chaque partie prenante poursuit ses propres objectifs individuels, et dispose de moyens de pression pour les faire entendre (grève, démission, boycott, information dans les médias…). On distingue celles de 1er rang (relation directe, voire contractuelle avec l’organisation) ou de 2nd rang (influence indirecte, qui ne menace pas la survie de l’organisation). On distingue également celles internes à l’organisation et externes.
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