Comment gérer la relation avec le client sans entrer dans le triangle dramatique?

CGRC.

Comment gérer la relation avec le client sans entrer dans le triangle dramatique ?

        Dans les films ou encore les contes nous pouvons voir une dynamique qui se met systématiquement en place. C’est la dynamique d’un méchant qui vient s’attaquer à une victime jusqu’au jour où un sauveteur vient aider la victime. Et à ce moment-là le méchant qui était persécuteur devient victime.

Le triangle dramatique est construit sur cette dynamique : Persécuteur, Victime, et Sauveteur. Le triangle dramatique dit aussi triangle de Karpman, met en évidence un scénario relationnel typique entre la victime, le persécuteur et le sauveteur. Nous allons voir que le triangle marche de façon complémentaire.

Pour comprendre ce triangle, il est important de savoir exactement qu’est-ce qu’une victime, un persécuteur et un sauveteur.

Un sauveteur est une personne qui est convaincu qu’il doit faire quelque chose pour autrui. Il se sent indispensable et irremplaçable. Il va agir avec une bonne intention mais enfin de compte il ne tiendra pas compte des besoins réels de la personne. Un sauveteur pourra être capable de se sacrifier et de mettre de côté ses envies et besoins pour pouvoir aider l’autre.

Une victime peut soit être une victime soumise soit une victime rebelle. Lorsqu’elle est une victime soumise elle amorce les points faibles d’un sauveteur à l’inverse lorsqu’elle est une victime rebelle elle amorcera les points faibles d’un persécuteur.

Un persécuteur est une personne qui estime efficace d’être très sévère et méchante alors que ce n’est pas nécessaire. Un persécuteur va dévaloriser, inférioriser et mettre à nu les défauts des autres. Un persécuteur cherche à pouvoir dominer l’autre.

        Le triangle dramatique marche de façon complémentaire c’est-à-dire qu’il ne peut pas y avoir de victime s’il n’y a pas de persécuteur et pas de sauveteur s’il n’y a pas de victime. Et pas de persécuteur s’il n’y a pas de victime à attaquer. A première vue ce triangle équivaut à un cercle vicieux car en plus d’être complémentaire, il est obligatoire de passer tôt ou tard par l’un des trois angles.  

        Pour pouvoir sortir du triangle de Karpman il faut dans un premier temps connaître son rôle puis secondement savoir l’apprivoiser. Par exemple si une personne est dans le rôle de sauveteur, elle va devoir apprendre à maîtriser son rôle car sinon elle pourrait devenir soit persécuteur, soit victime. Il faut donc être capable de s’analyser et d’analyser les situations. En somme il faut se remettre en question pour chaque situation.

Pour qu’une bonne relation client soit menée à bien sans entrer dans le triangle dramatique, il faut analyser le rôle du client. C’est-à-dire savoir s’il est sauveteur, victime ou persécuteur. Une fois analysée nous pouvons nous comporter différemment et s’adapter sans entrer dans le triangle dramatique.  

En résumé il faut se référer à l’adulte et donner la juste place à la victime, au sauveteur et au persécuteur. Ainsi nous rentrons dans le triangle thérapeutique selon Patricia Coosman.

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