Écrit de création sur Boule de Suif de Zola
Analyse sectorielle : Écrit de création sur Boule de Suif de Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gaelbvr • 12 Décembre 2019 • Analyse sectorielle • 614 Mots (3 Pages) • 724 Vues
Sujet de création – Boule de suif
Ces 3 derniers jours m’ont permis d’en apprendre plus sur la nature humaine, ce dont l’égoïsme fait faire aux gens lorsqu’ils se sentent menacer ou dans une mauvaise posture. Même si je suis conscient que la classe sociale et l’éducation jouent un rôle déterminant sur la personnalité, j’ai pu remarquer que certains humains peuvent n’avoir aucune pitié entre eux, peu importe qu’ils soient de la même patrie, les idéaux semblables qu’ils partagent ou qu’ils soient dans le même pétrin...
Mon but, à travers ces quelques lignes, est d’exprimer par écrit mon ressenti et mes sentiments sur ce voyage ainsi que la prise de conscience qu’il m’a permis d’avoir, notamment sur les horreurs dont certaines personnes sont capables...
L’armée Prussienne ayant envahi Rouen, un petit groupe de 10 personnes dont moi-même ont réussies à se procurer un laisser passer pour atteindre le Havre. Chacun trouvant son compte dans ce voyage, le mien était la défense de la ville.
Nous embarquâmes donc dans une diligence, ou j’ai pu faire la connaissance pour la première fois du groupe avec lequel j’allais passer les jours qui suivirent.
Comme énoncé précédemment, nous étions dix, six était de même condition social, assez élevé, ayant en commun leurs fortunes, leurs manières mais avec un avis politique qui diffère sur certains points, bien évidemment différent du mien mais là n’est pas le sujet : Mr et Mme Loiseau, Carré-Lamadon, le comte et la comtesse Hubert de Bréville. La deuxième moitié du groupe était d’une condition sociale tout autre, on y trouvait deux sœurs, Boule de Suif, un prostitué qui fut la cause et l’élément déclencheur de toute cette histoire ainsi que du présent récit, et bien sûr moi-même.
J’étais conscient, dès la première fois où nous nous sommes tous retrouvé dans la diligence, que Boule de Suif, au vu de son « activité », serait ignorée, méprisé et moqué par le groupe des 3 couples de hautes conditions, mais ce que j’ai pu voir était pire que tout ce que j’aurais imaginé...
La durée du voyage ayant été sous-estimé, la faim a vite commencé à se faire sentir, après avoir tenté à de multiple reprises, infructueuses, de trouver de la nourriture sur le chemin, la seule personne ayant intelligemment pensé à en apporter, Boule de Suif, partagea sans aucune once d’hésitation son repas à tout le monde et grâce à cela put pour la première fois du voyage prendre la parole. Cela dura le temps du repas seulement...
Nous fûmes ensuite bloqués dans une auberge, près de Tôtes, par un officier allemand têtu et qui, sans doute, prenait plaisir à exercer son autorité sur le peuple vaincu.
Nous apprîmes plus tard que la seule raison de son refus à nous laisser prendre la route était son désir d’entretenir un rapport charnel avec Boule de Suife. Ne pouvant supporter l’occupation allemande et la défaite de la France, comme tout autres citoyens de ce pays, elle fut écœurée par cette proposition et refusa tout naturellement. Ma prise de conscience de la lâcheté du reste du groupe se fut lorsque tout le monde apprit la raison du caprice du Prussien. Leurs réactions m’ont en tout point ébahi et dégouté.
Ils ont décidé de la lyncher et de l’ignorer publiquement, en feignant
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