Littérature, Boule de suif, Zola
Dissertation : Littérature, Boule de suif, Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laurax21 • 13 Janvier 2017 • Dissertation • 1 419 Mots (6 Pages) • 2 139 Vues
Volet 1 : Le plan détaillé
Veuillez remplir les espaces prévus à cet effet.
INTRODUCTION | ||
Sujet amené | ||
Contexte sociohistorique | Période politique stable en France (la Troisième République). Plusieurs développements économiques grâce à l’industrialisation française en croissance. Montée en flèche de la bourgeoisie durant La Belle Époque en France. | |
Contexte littéraire | Courant | Réaliste |
Caractéristiques | Vraisemblance, regard pessimiste sur la réalité, intérêt à toutes sortes de gens, (pauvres ou riches), présente des personnages prisonniers de leur déterminisme (milieu social). | |
Contexte personnel | Biographie | D’abord simple employé du Ministère et collaborateur de journaux, puis écrivain reconnu. Sa première œuvre publiée fut « Boule de suif ». Auteur réaliste. |
Thématique de l’ensemble de son œuvre | L’ensemble de son œuvre fut publié sous forme de recueils de nouvelles, mais aussi quelques romans, amenant à la réflexion sur plusieurs aspects de la société de l’époque. Il dénonce les problèmes de la société, ses défauts, à travers ses nouvelles. | |
Sujet posé | Montrez que Maupassant, dans la nouvelle « La parure », présente effectivement une vision vraisemblable et une image complète de la réalité qu’il a ciblée, tout en faisant réfléchir le lecteur sur cette réalité. | |
Sujet divisé |
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DÉVELOPPEMENT : ARGUMENTATION EN TROIS PARTIES | ||
Premier argument principal | ||
Maupassant donne une vision vraisemblable en situant le récit dans le contexte de la réalité française du XIXe siècle. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur reproduit la hiérarchie sociale de l’époque : haute bourgeoisie, petite bourgeoisie, prolétariat | Haute bourgeoisie : Bal du ministère, évocation de riches lieux « Salons vêtus de soie ancienne », « meubles portant des bibelots inestimables », « riches fourrures des femmes du bal et personnage de Mme Forestier avec sa rivière de diamants » Petite bourgeoisie : employé du ministère de l’Instruction publique, évocation de la petite bonne « petite Bretonne », « repas simple », « pot au feu » et décor simple : « nappe de trois jours » Prolétariat : lieu d’habitation : une mansarde sous les toits, Mathilde doit travailler dur, évocation de « la noire misère » avec le linge sale et la vaisselle à laver | Relevé des objets désignant la qualité de vie de ceux qui appartiennent à chacune des classes sociales en fonction de la hiérarchie de l’époque |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur met en évidence le statut/la condition des femmes de l’époque, qui n’est pas toujours facile. | Gradation : condition de la femme qui n’est guère positive (peu d’évolution possible) « Elle n’avait pas de dot, pas d’espérance, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué. » (p. 160, Boule de suif)
| Les femmes de l’époque ne choisissent pas leur statut à la naissance. Le hasard du destin s’en occupe pour elles, et rares sont celles qui réussissent à s’élever dans une caste supérieure que celle de leur naissance. |
Deuxième argument principal | ||
L’auteur présente une vision complète de la réalité ciblée en faisant voir les causes et conséquences d’un comportement passionnel. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Il y a cohérence du plan qui montre comment se développent les passions, l’intérêt pour l’argent | Schéma de la quête en deux parties : Deux grandes séquences en opposition : avant le bal et après le bal Avant : jolie, charmante : « souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses » (p. 160) Après : vieillie : « Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges » (p. 170) | Le découpage en deux grandes séquences montre l’évolution de la passion de Mathilde pour l’argent et le paraitre |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Il y a une représentation claire des valeurs de la société de l’époque, vue par Maupassant. | Mme Loisel souffrait : « de la pauvreté de son logement, de la misère des murs. » (p.160) « Se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. »(p.160) M. Loisel pensait : « aux plats exquis » (p.161), « aux grands salons » (p.161), « aux dîners fins » | On assiste à la dualité intérieure de Mathilde, qui oscille entre le rêve et la réalité, montrant bien les valeurs matérialistes de la société de l’époque de Maupassant. |
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