Théories de l’évolution
Cours : Théories de l’évolution. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar murielmanon • 11 Octobre 2020 • Cours • 4 587 Mots (19 Pages) • 534 Vues
Chapitre 1 : Théories de l’évolution
I - Créationnisme, fixisme et catastrophisme
° Antiquité = période de questionnement (philosophes naturalistes greco romains) sur la nature, son organisation ….
° Aristote (384-322 av. JC) : les espèces sont éternelles, immuables (« Histoire des animaux)
° Pendant 2000 ans ce sont les idées fixistes qui prédominent.
Au Moyen-Age, l’évolution n’existe pas (visite fixiste monde vivant).
Sciences au service de la théologie : retards considérables dans les phénomènes naturels. L’Eglise condamne et excommunie tout ce qui n’est pas en accord avec les textes bibliques.
La reproduction est un sujet tabou. Donc l’explication courante est la génération spontanée (ex : Paraclès)
A la Renaissance, on a une vision fixiste inspirée de la bible qui prédomine toujours. Mais Léonard de Vinci remet en cause les superstitions sur les fossiles.
Au siècle des lumières, on a un souci de compréhension des êtres vivants.
Carl Von Linne (naturaliste suédois) qui travaille sur le vivant ignore les fossiles. Il élabore la classification du vivant. Il est auteur de Systema Naturae.
Cette classification est souvent artificielle (basée sur des critères morphologiques sans établir de notion d’évolution) —Voir fascicule —
George-Louis-Clerc (naturaliste français) intendant du jardin du Roi.
1749 : Histoire naturelle :
- Géologie sédimentaire : recul de l’histoire de la vie à 74 000 ans.
- Prémices d’idées d’évolution : rassemble des espèces domestiques voisines en familles issues d’un ancêtre unique sauvage. (ex âne et cheval)
Progrès de la géologie —> conception catastrophisme de l’histoire de la vie.
William Smith (ingénieur anglais) impose le principe de succession faunique : La vie présente sur terre est unique pour chaque période et les fossiles sont alors utilisables pour reconstituer la chronologie des dépôts.
Les changements de la faune sont provoqués par des catastrophes naturelles.
—> C’est dans ce texte que la paléontologie moderne va naitre.
Baron George Cuvier (anatomiste français) étudie les vertébrés fossiles. Utilise l’anatomie comparée pour démontrer de façon irréfutable le concept d’extinction d’espèce. (voir fascicule)
Créationistes fondamentalistes d’aujourd’hui : convaincus de la véracité intégrale des textes religieux.
Naissance d’un mécanisme de défense face aux idées et aux découvertes qui pourraient perturber cette certitude.
II - Transformisme
Premier courant de pensée évolutionniste.
Jean Baptiste de Monet / Lamarck : collection de + 6000 espèces vivantes et 1000 espèces fossiles d’invertébrés.
Filiation entre espèces passées et présentes. Énoncé d’une mécanique de transformation évolutive. Montrent des modifications graduelles.
Voir les 3 principes de TRANSFORMISME sur le fascicule
Objections et critiques :
- de son vivant : forte opposition religieuse et scientifique sur l’idée d’évolution et sur l’hérédité des caractères acquis.
- plus tard : les variations au sein d’une espèce ne sont pas forcément adaptatives. Pas d’expériences réalisées.
Héritage moderne : le Finalisme
III - Darwinisme
Darwin : études en médecine puis en théologie et sciences naturelles.
Fondements du Darwinisme : observations rigoureuses.
Enonce un modèle de mécanisme de variation à partir d’un ancêtre commun.
Il constate que les variétés domestiques ont été obtenues à partir de variétés sauvages. Le travail de sélection artificielle a conduit à des modifications morphologiques héréditaires. —> effets similaires attribués à la sélection naturelle.
Tous les organismes actuels descendent d’un ancêtre commun
Wallace expose la même théorie et donc publication officielle de la théorie - succès instantané en librairie.
Théorie de Darwin acceptée majoritairement 10 ans plus tard.
Mécanismes évolutifs proposés par Darwin (rédigé dans le fascicule)
L’élément déterminant de l’évolution est donc la compétition entre individus d’une espèce douée d’une variabilité, le milieu ayant un rôle de sélection.
C’est donc la variabilité d’une espèce qui est le tissu de la transformation évolutive.
On peut prendre pour exemple les pattes et le cou des girafes mais aussi les phalènes de bouleau (qui ont deux couleurs)
Objections et critiques du Darwinisme :
Darwin n’était pas capable de fournir une explication satisfaisante à la variation et à la variabilité des espèces …
Il n’a pas non plus d’explication satisfaisante sur l’hérédité.
Alfred Wallace (naturaliste anglais comme Darwin) a conçu indépendamment de Darwin le principe de sélection naturelle. Il a d’ailleurs co-signé le premier article.
—> Fondement de la biogéographie (étude de la distribution géographique des espèces). Les barrières géographiques expliquent la distribution des espèces.
Sur certaines iles indonésiennes, on trouve des espèces endémiques (=uniques) apparentées à des espèces du continent le plus proche (toujours la même théorie …)
L’endémisme est d’autant plus fort que l’isolement est ancien.
Le temps + L’isolement géographique sont source de transformations évolutives.
IV - Mutationisme = Saltationisme
Après les années 1940. Vue selon laquelle les changements évolutifs entre les différents phénotypes surviennent tous simultanément ou pas du tout selon des sauts évolutifs (mutations, saltations …)
Cette théorie résulte :
- des points faibles / critiques du darwinisme : ils vont s’opposer à la vision gradualiste et à son impuissance à formuler une explication rigoureuse à l’hérédité.
- de l’émergence de la conception moderne de l’hérédité —> explication satisfaisante à la transmission des caractères.
La base du mutationnisme est la Génétique.
Mendel (moine autrichien) est à l’origine des lois de la transmission des caractères génétiques par hérédité. (faisait des croisements entre les différentes variétés de pois)
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