Psychologie sociale. Weber et la démocratie.
TD : Psychologie sociale. Weber et la démocratie.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mel1305 • 13 Février 2017 • TD • 915 Mots (4 Pages) • 519 Vues
Weber et la démocratie
Pour aboutir à sa réflexion sur la bureaucratie, Weber a développé au préalable une pensée sur la question du pouvoir et la domination. L’idée de bureaucratie désigne le mode d’organisation économique et politique propre à la modernité (la modernité fait référence à la capacité des hommes à exercer son propre X -> 1789/1776 révolution américaine). Ces modèles d’organisation bureaucratiques reposent sur une forme de légitimé de type rationnelle légal c.à.d. où le principe d’autorité découle à la X de la raison et du droit (et non pas de la tradition de la foi et le charisme).
Rapport de domination
Les points de départ de Weber sont les rapports de domination, c’est à partir de cette idée qu’il va bâtir la bureaucratie. Son travail consiste à étudier le rapport de domination à différents moments et dans les différentes sociétés. La question qu’alimente sa pensée est simple, il veut savoir pourquoi les X obéissent-ils?[pic 1]
- La contrainte
- Intérêt
- Ordre légal
Les 2 premières raisons avancées font référence à l’intérêt et à la contrainte pointant ces 2 façons d’agir et d’obéir.
Les trois types de domination de M. Weber
- Les dominations traditionnelles : la domination de type traditionnelle renvoie a celle existante dans l’ancien régime. Sa légitimité se fonde sur le sacre, sur les règles ancestrales, sur les coutumes et les traditions établies. Dans ce type de domination, le chef d’un groupe est souvent le plus âgé et donc celui qui cumule la réflexion la plus grande et muri. Il arrive aussi selon ces modes de domination, le chef est un héritier de droit divin. De façon beaucoup plus contemporaine, ces modes de domination correspondent aux petites entreprises familiales.
- Les dominations charismatiques : le pouvoir repose sur des caractéristiques et des qualités propres à un leadeur, il s’agit d’une sorte d’héros, capable d’obtenir l’adhésion/obéissance d’un groupe de manière aveugle grâce à sa bravoure ou à des actes extraordinaires. Il est capable de mobiliser un groupe grâce aussi à des promesses d’un bonheur à venir. Ce type de domination caractérise des mouvements sociaux ou religieux (ex : catholicisme ou le marxisme) mais aussi le fonctionnement de certains partis politiques (ex : Hitler et De Gaulle). Sur le plan économique, on voit bien le fonctionnement de ce type de domination charismatique. On le trouve dans les cadres d’entreprise ou les groupes économiques mobilisés autour de la figure d’un leadeur. Ce mode de domination est fragile car il repose entièrement sur la figure du leadeur. Son pouvoir est incorporé. Cette idée s’oppose à celle d’institutionnalisation du pouvoir. Ce pouvoir risque de s’épuiser si les faits ne sont pas transformés selon la volonté du chef. Dans ce cas, le groupe social qui le soutien risque de retirer son consentement également la fragilité de la domination charismatique réside dans le fait que le leadeur un jour sera mort et avec lui son pouvoir. Habituellement, les leadeur charismatiques se donnent les moyens de préparer la passation du pouvoir en modifiant le mode de domination et en le transformant en mode de domination traditionnel. Cela ouvre la porte à l’héritier permettant ainsi d’organiser une succession.
- Les dominations rationnelles-légales: ce mode de domination est en vigueur depuis environ 2 siècles et demi. Il est apparu dans les sociétés qui ont les premiers développés l’industrie et le système capitalisme. Le mode de domination rationnelle- légale est dite démocratique. Ils caractérisent le mode de fonctionnement de l’État c.à.d. des grandes organisations publiques qui ont accompagné l’essor économique et social du XIXème et du XXème siècle mais aussi le fonctionnement des organisations privées. La bureaucratie est un mode de domination rationnelle, (l’organisation avec ses fonctions et ses procédures) définie explicitement en vue d’une fin c.à.d. poursuivant un objectifs de maximisation de performance. Cette domination est légale. Son principe de commandement et de pouvoir est prescrit par des règles et des procédures impersonnelles. Ces dernières sont souvent écrites. Elles sont couvertes par les droits. Cela permet d’échapper aux interprétations changeantes des dirigeants.
Principe de la bureaucratie
Les organisations bureaucratiques ont les caractéristiques suivantes :
- Ces membres sont libres formellement et sont soumis à une seule autorité pour l’accomplissement de ces fonctions (principe de commandement).
- Ces membres sont organisés dans une hiérarchie d’emploi bien définie.
- Chaque emploi a une aire de compétence légale bien définie
- Tout emploi est occupé sur la base d’une relation contractuelle, il existe un critère de libre sélection de la part du candidat, cela veut dire que c’est celui qui tient l’emploi qui peut choisir de démissionner seulement dans les bureaucraties privées, l’employeur peut mettre fin au contrat.
- Les candidats en emploi sont sélectionnés selon des qualifications techniques dans les cas les plus rationnels, le mode de sélection est le concours. Dans les bureaucraties privées, les diplômes contribuent à cette sélection. Dans le cas du public, les employés sont nommés et pas élus
- Les membres d’une bureaucratie sont rémunérés par un salaire fixe qui varie selon l’échelon d’appartenance. Ils ont généralement le droit à une retraite.
- L’emploi dans l’organisation bureaucratique est la seule occupation professionnelle de son titulaire.
- L’emploi constitue une carrière : la profession professionnelle, la promotion se fait selon l’ancienneté et la réalisation de certaines tâches. Le jugement des supérieurs décide en dernier ressort de cette promotion.
- Le titulaire d’un poste n’est ni propriétaire de ces moyens de production ni de son poste : il ne peut pas le céder/transmettre en héritage. Il y a une nette séparation entre la fonction et l’homme qui l’occupe.
- L’employé est soumis à une discipline et un contrôle de son travail.
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