Psychologie Sociale
Note de Recherches : Psychologie Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Décembre 2013 • 9 814 Mots (40 Pages) • 1 373 Vues
PSYCHOLOGIE SOCIALE
I) L’influence sociale, historique et généralités
Définition : Ensemble de processus qui modifient les perceptions, jugements, attitudes ou les comportements d’un individu à partir de sa connaissance des perceptions, des jugements, attitudes des autres (Wiillem Doise).
L’influence sociale est un concept qui traduit qu’il y a des forces qui viennent d’autrui et qui agissent sur nous et qui vont modifier nos jugements, perceptions, attitudes…
Etymologie : « Fluide qui provient des astres et agissant sur la destinée humaine »
Nous ne sommes pas les seuls à agir sur notre comportement
1) Le magnétisme et l’hypnotisme
a) Le magnétisme animal de Messmer
Messmer était un médecin autrichien du 18eme siècle. Son ambition était de donner une interprétation rationnel à des phénomènes qui paraissaient irrationnels en particulier le phénomène de transe (sentiment d’être animé par le diable).
Selon Messmer un fluide physique remplit l’univers et ce fluide relit les humains aux planètes ainsi que les humains entre eux. D’après lui, la plupart des maladies sont liées au fait que le fluide est mal réparti dans notre corps. Selon lui, le magnétiseur peut agir sur ce fluide et guérir les gens. Finalement ce qu’il appelle le magnétisme animal c’est la capacité de tout homme à réparer ce fluide.
Il touche certaine partie du corps pour remettre le fluide en place, les gens rentre en transe (ce qu’il appel crise magnétique) et ensuite ils sont guéri. A l’époque, quand il arrive en France avec ces théories il a énormément de succès et va en venir à traiter les personnes en groupe plutôt qu’individuellement. Ces guérisons deviennent vite un spectacle.
Messmer va réussir à diviser Paris avec les pour et les contre lui. Une commission va conclure que si les gens rentrent en transe c’est à cause de leur imagination et va donc interdire les expériences de Messmer qui est vu comme un charlatan.
b) L’hypnose
On peut considérer que l’hypnose est une réélaboration des théories du magnétisme. Cependant elle va être beaucoup mieux vu car elle va être utilisé en psychiatrie et par 2 courants : L’école de la Salpetrière (Charcot) et l’école de Nancy (Bernheim).
Charcot est un médecin très respecté et reconnu spécialiste des maladies nerveuses, il va faire des recherches sur l’hypnose et faisait des leçons publiques toute les semaines sur des internes. Pour Charcot tout le monde ne peut être hypnotisé, seuls les hystériques le peuvent. Il va démontrer pour la première fois, que même les hommes peuvent être hystériques.
Pour Bernheim, l’hypnose est mentale et donc n’importe qui peut être hypnotisé. Il y a donc un grand débat entre ces deux écoles.
2) Les précurseurs de la psychologie sociale : la psychologie des foules
La psychologie sociale française est née avec la psycho des foules. Comment se fait-il qu’un individu ne se comporte pas de la même manière quand il est seul et dans une foule ?
a) Contexte d’émergence de la psychologie des foules
Au 19eme s, Il y a eu une augmentation de la population en Europe ainsi qu’un grand exode rural et de grands changements politiques. C’est à ce moment qu’il y a eu des analyses sur les foules qui sont capable de renverser des régimes.
b) Hippolyte Taine, un historien de la révolution française
Selon lui, dans la foule, il y a une perte de contrôle facile. Notamment des personnes plus fragiles comme les ivrognes, les criminels, les femmes et les enfants qui vont être les premiers touchés. Il y aura ensuite un phénomène de contagion. Pour lui, il faut donc éduquer les gens et éviter le suffrage universel.
c) Gustave Le Bon
Le Bon est un médecin et explique le comportement des foules mais d’un point de vu physiologique. Il est inspiré par le théoricien Ribot qui dit que pour que l’homme soit civilisé il doit développer ses facultés mentales supérieur et atteindre la rationalité. Le Bon c’est intéressé aussi au phénomène d’hypnose et selon lui le fait d’être réceptif à une influence extérieure va ressurgir dans la foule. En gros, l’individu dans la foule est comme sous hypnose. Le Bon a eu beaucoup de succès surtout auprès des politiques mais pas tellement ailleurs.
d) Gabriel Tarde et l’imitation
Selon Tarde dans la foule il y a un leader et des imitateurs. Ils vont s’identifier à lui, le meneur a beaucoup de prestige. Selon lui les individus sont comme somnambules. Selon Le Bon la foule est une horde, un bloc alors que Tarde dit que c’est par l’imitation que se propage le comportement des individus.
e) Extension contemporaine : les recherches sur la contagion sociale.
Les idées peuvent passer d’une personne à l’autre.
Etude de Kerckoff et Back (1968) :
Ils se sont intéressé a un fait divers qui s’est produit aux USA au sein d’une filature de coton qui employaient beaucoup de travailleurs.
Une dizaine de personne se sont plaintes d’avoir la nausée. Des médecins sont venus et ont émis l’hypothèse que quelque chose contaminais les fibres de coton (insecte…). Rien n’a été trouvé et de plus en plus de gens souffrait. Finalement on a finis par dire que les causes étaient des causes psycho sociales. Ils ont décidé d’analyser les gens malades et ont remarqué que les gens les plus sociable et populaire étaient les plus malade et qu’ensuite la maladie se propageait aux gens les plus proche d’eux.
II) Quelques repères sur la thématique de l’influence en Psychologie sociale
1) La « normalisation » de la problématique de l’influence sociale
Les recherches de Triplett (1897) et la notion de « facilitation sociale »
Exemple : les coureurs cyclistes ont de meilleurs résultats quand il court avec leur entraineur ou avec quelqu’un que quand il court seul. Son expérience : Demander à des enfants de tourner un moulinet de canne a pèche seul et en groupe.
2) Point de repères
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