Production de biens et de services

Chapitre n°1. Production de biens et services

1. La fonction et les mesures : la production marchande et non marchande.

La production est l’action humaine aboutissant à la création de biens matériels et de services immatériels, en vue de satisfaire les besoins individuels ou collectifs.

La production de biens et services économiques appelle à l’utilisation d’instruments de mesures pour évaluer et comparer les performances, faire des choix et des arbitrages.

La monnaie n’est rien d’autre que le plus ancien instrument de mesure. Elle permet une évolution instantanée des valeurs (ce que ne permet pas le troc). Une fois qu’une monnaie est adoptée, il reste à mesurer l’activité économique en unité monétaire. On utilise un premier « agrégat » : la valeur ajoutée.   MONNAIE : actif liquide dont les formes varient selon les structures économiques et sociales. Elles servent aussi à l’évaluation et au règlement des échanges.

1. La valeur ajoutée.

C’est la richesse crée par une entreprise, dans un secteur institutionnel (ensemble d’intervenants dans l’économie) ou dans une branche d’une période donnée.

BRANCHE ou SECTEUR : ensemble d’entreprise ou fraction d’entreprise produisant le même produit.

La valeur nouvelle crée par une entreprise au cours de son cycle de production est égale à la différence entre la valeur des biens et services produit et à la valeur des biens et services utilisé.

La valeur ajoutée mesure la contribution productives réelle de l’entreprise, ce qui est la différence la valeur de la production finale et de la consommation.

VA = production finale – consommation intermédiaire.

1. La production intérieur brut (PIB).

Le PIB est l’addition de toutes valeurs ajoutées des différentes activités de production de l’année civile généré par les économiques résidants, c’est-à-dire installé sur le

En 2015, le PIB français a représenté 2 180 millions soit 33 000 € par habitant. On va distinguer le PIB du PNB qui mesure la production des agents économiques nationaux, résidents ou non. Ces instruments de mesure font l’objet de critiques dans les deux principaux sont :

• La mauvaise mesure de la production non marchande ;
• L’absence de prise en compte de critère que la qualité de vie

1. La mesure de production non marchande.

Cette production regroupe les principales prestations fournies par les personnes publics et privées.

L’INSEE évalue et regroupe doc par convention cette production « livré gratuitement ou à des prix sans signification économique » à son coût de production c’est-à-dire par le coût de rémunération. Et comme des dernières sont généralement plus faibles dans le

Le PIB inclus donc la production marchande et la production non marchande, mais on peut calculer le PIB seulement marchant, ainsi que le PIB seulement non marchant.

1. Le classement des activités économiques.

1. Le secteur économique.

• Secteur primaire (agriculture, pêche…)
• Secteur secondaire (industrie)
• Secteur tertiaire (services)

On va s’interroger sur l’hétérogénéité du secteur tertiaire qui peut représenter 70% de la richesse du PIB créée par l’emploi. On va donc diviser en deux le secteur tertiaire : le traditionnel (banque, assurance, commerce, transport) et le quaternaire (informatique, communicative).

1. Le secteur institutionnel.

• Sociétés quasiment non financières
• Institution financière
• Administration publique
• Institution sans but lucratif (association)

• Etablissement public : Service public doté de la personnalité morale (CCAS, CHU, l’ANAH).
• Des ménages : un ménage est l’ensemble de personnes vivant sous le même toit, ils sont extrêmement important dans la mesure où ils fournissent la force de travail aux quatre secteurs. Ils assurent une très grande partie de la consommation du pays et une partie significative de la production par le biais des entreprises.
• Le reste du monde : import, export.

1. Les secteurs et les branches.

Les secteurs économiques ou institutionnels ne doivent être confondus avec les secteurs et les branches identifiant l’activité principale ou spécialisée des entreprises. Le secteur regroupe l’ensemble des activités avec la même activité commerciale.

1. L’économie sociale et solidaire (ESS).

1. L’association et la fondation.

ASSOCIATON : convention par laquelle deux ou plus mettent en commun leurs connaissances et activités dans un autre but que de partager leurs bénéfices.

FONDATION : acte par laquelle une ou plus de personne(s) physique(s) ou morale(s) décide l’affection de biens, de droits ou de ressources à la réalisation d’une œuvre d’interactions générales et à but non lucratif (article 18 de la loi du 23/07/1987).

En France, le succès de l’association est liée à sa souplesse organisationnelle et juridique. On peut le voir à travers du secteur social et médicosocial qui sont majoritairement géré par les associations. La forme associative est très largement utilisée par le secteur sanitaire et social, rien ne peut se faire sans les associations qui gèrent un certain nombre d’établissement public car leur partenariat est quasiment obligatoire avec les CCAS.

On connait pas la France de l’intérêt général si l’on ne mesure pas la collaboration étroite sur les territoires des associations sanitaire et sociale et collectivité locale. La loi du 02/01/2002 sur la rénovation de l’action sanitaire et sociale confortent leur rôle en la matière. Ces dernières en France tiennent une place intéressante mais ne sont pas considérés comme les acteurs essentiels de l’ESS. Elles souffrent de leur statut moins souple que celui des associations, elles n’ont d’ailleurs pas d’adhérents mais des membres fondateurs qui vont venir

...