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Modèle d’analyse de thérapie des troubles psychiques

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Par   •  7 Juin 2018  •  Fiche  •  3 598 Mots (15 Pages)  •  1 151 Vues

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UE 2.6 « Processus psychopathologiques »

Modèle d’analyse de thérapie des troubles psychiques

I. Introduction

1. Le courant de pensée issu du champ de la médecine biologique

Suivant le modèle des troubles psychiques, proposition d’une thérapie en fonction du trouble, souvent

plusieurs thérapies sont proposées. La thérapeutique peut être pharmacologique ou chirurgicale.

a. La théorie des humeurs selon Hippocrate (460 ‐ 377 avant J.C)

Cette théorie se base sur ce qu’il se passe dans le cerveau.

Il y a 4 humeurs (phlegme, sang, bile noire (ou atrabile) et bile jaune) en lien avec 4 organes (le cerveau,

le coeur, la rate et le foie) ce qui donne 4 tempéraments (lymphatique, sanguin, atrabilaire

(mélancolique) et bilieux) associés à 4 qualités (chaud, froid, humide et sec).

La maladie mentale (maladie de l’âme) est donc un déséquilibre du « juste » qui donne un mélange

des humeurs soit par excès soit par déficit d’une des humeurs. Comme il y a trop d’excès d’humeur,

on va essayer de chasser cet excès par des médicaments (Ellebore), des saignées, des ventouses, des

sangsues, des bains adoucissants (hydrothérapies), des règles d’hygiène de vie, des exercices

corporels… et des trépanations (ouverture du cerveau pour enlever l’humeur en excès).

Le tempérament bilieux va donner des troubles de la manie (maintenant appelé trouble de l’anxiété).

La bile jaune est sécrétée par le foie du côté trop chaud et quand il y en a trop cela donne des troubles

anxieux.

Les humeurs sont aussi en fonction de ce que l’on mange et une nouvelle « thérapie » voit le jour

maintenant, qui propose de manger équilibrer pour être bien dans sa peau.

Les trépanations n’existent plus mais on continue d’enlever certaines parties, cela s’appelle la psycho

chirurgie.

La théorie des humeurs va jusqu’au Moyen Age. Mais au Moyen Age, l’Occident devient de plus en

plus chrétien, il va donc y avoir une explication de la maladie mentale au niveau de la religion. C’est à

partir du Moyen Age que le mot « folie » va naitre. La folie vient du latin « souffler », la théorie à

l’époque était qu’il n’y avait rien dans le cerveau et qu’il est rempli d’air. Le « fou » est aussi un

« insensé » car il ne croit pas en Dieu et c’est quelqu’un qui n’a pas de raison (qu’on ne peut pas

raisonner car il ne croit pas en Dieu). A la fin du Moyen Age, c’est quelqu’un d’« aliéné » car il est

possédé par le diable, c’est comme cela que les séances d’exorcisme vont commencer.

En 2013, le Vatican a reconnu l’association nationale des exorcistes.

En ethnopsychiatrie, les sujets associent leur maladie à une certaine culture des troubles psychiques.

b. Au XIII et XIXème siècle

Cette théorie est aussi basée sur ce qu’il se passe dans le cerveau.

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La phrénologie (année de gloire en 1830) par du principe que cela est inscrit dans la voute crânienne.

Dans la voute crânienne, les humeurs sont juste sous la peau et quand il y a une zone trop développée,

cela va créer des comportements aberrants et des troubles de la psychopathologie (délinquance,

vols…). Cela s’appelle encore la « bosse des maths ». Théorie complètement abandonnée aujourd’hui

même si, actuellement, on va voir ce qu’il se passe au niveau des neurones.

Cette théorie dont Franz Joseph Gall (1757 – 1828) se base, a permis pour certains, de dire qu’il y avait

des « criminels nés » car il y avait quelque chose d’innée, qu’on avait ça à la naissance et qu’il ne fallait

pas que cela se développe sinon cela allait donner des comportements criminels.

La science évolue, les théories aussi, et à un moment, on pense qu’il y a une maladie mentale : la

paralysie générale qui est due à l’inflammation chronique des méninges. Cette pathologie mentale

appelée paralysie générale donnant des délires et des hallucinations. Mais par la suite, découverte que

la paralysie générale est due à la syphilis au stade terminale. La syphilis au stade terminal donne de la

démence à type de paralysie et de délires. Antoine Laurent Bayle (1799 – 1894) se base sur cette

théorie.

La théorie de la dégénérescence se base sur les conséquences de la dégénération du cerveau,

consécutive elle‐même à des facteurs très divers : alimentation non adaptée, alcoolisme, misère

sociale (promiscuité, éducation des enfants) … donnant lieu à des maladies mentales. C’est une des

premières théories de l’hérédité, c’est‐à‐dire que le trouble psychique est du côté héréditaire mais

cette hérédité va se transformer en une recherche d’un gène qui expliquer en particulier certaines

pathologies comme la schizophrénie. Bénédict‐Augustin Morel (1809 – 1873) se base sur cette théorie.

Actuellement,

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