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Micro économie - le monopole

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Par   •  7 Février 2019  •  Cours  •  1 670 Mots (7 Pages)  •  659 Vues

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Microéconomie

Ref :

  • P.Picard : « élements de microéconomie – Théorie et applications 8e edition » Montchrestien, 2011

Chapitre 1 : Le monopole

  1. A quel prix vendre une baguette ?

  1. Les informations dont vous disposez :  

[pic 1]

Si une baguette vaut 0.60€ et qu’il en vend 280, le coût total est de 345€.

CA quotidien hors baguette = 160€

(Le coût total est la dépense à supporter en tant que producteur et incorpore des dépenses effectives (farine) mais aussi des dépenses qui ne se voient pas sur le plan comptable comme une rémunération minimum demandée.)

  1. Le marché de la baguette :

C’est le producteur qui fixe le prix de la baguette de pain mais il doit tenir compte du comportement des consommateurs. Quand un problème mêle l’offre et la demande, les économistes s’intéressent au marché des biens considérés. (Ici celui de la baguette).

  • Le marché est la rencontre d’une offre et d’une demande pour un bien.
  • Plus précisément un marché est un accord par lequel un vendeur s’engage à livrer une certaine quantité à un acheteur à un certain prix. Autrement dit un marché est un contrat précisant le prix et la qté échangée.  

Le bien considéré est caractérisé par un ensemble de caractéristiques, certains propres au bien (qté de sel d’une baguette) et d’autres ne dépendent pas de la nature du bien (comme la localisation ou la date de livraison).

Le marché de la baguette est un raccourci pour dire : Le marché de la baguette du boulanger du jour et qui est livrée immédiatement dans sa boulangerie.

Si ces baguettes achetées par des clients tout le long de la journée, elles sont toutes produites par le boulanger. Et on dit que la structure de ce marché est un monopole.

  1. Le prix d’une baguette

Les économistes font l’hypothèse que les gens préfèrent être riches que pauvre et par conséquent un producteur devrait maximiser son profit.

La recette totale (=CA) est le produit du prix de vente et de la quantité vendue au cours de la période étudiée. 

  • La recette totale des baguettes = prix d’une baguette * le nbre de baguettes vendues dans la journée.

D’après l’énoncé la recette totale des autres produits est de 160€ / jour.

La recette totale recherchée est la somme des 2 valeurs : 160 + (prix d’une baguette * le nbre de baguettes vendues dans la journée.)

[pic 2]

Le coût total : C’est la dépense pour produire et vendre toutes les unités dans la période étudiée. 

  • Donné dans l’énoncé, quand on produit moins de baguette, le coût total baisse. Le coût total varie essentiellement selon la production

Le profit : C’est la différence entre la recette et le coût. 

  • Le -17 ne veut pas forcément dire qu’il est en profit négatif si le boulanger voulait une rémunération de 30€ qu’il a intégré dans le coût total alors il gagne qd même 13€

  1. Un réexamen du problème précédent

  1. La formulation classique d’un énoncé :

[pic 3]

La définition de y suppose que le prix pratiqué permet de vendre toute la production, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de stocks. (On a affaire à une période qui se répète sans distinction entre ajd et demain en première année)

Avec ces notations les informations du premier tableau peuvent être résumées par les 2 équations ci-dessus.

La première formule relie le prix payé par les consommateurs et la quantité qu’ils demande au cours de la période étudiée. Elle décrit leur comportement, et donc leur demande.

Parenthèse : Reconnaitre une demande élastique

[pic 4]

Les représentations graphiques permettent de mieux appréhender les formules, ici la même hausse de prix a plus d’impact sur la demande dans le cas 1 que dans le cas 2, la demande 1 est + élastique. Dans le plan qté/prix une faible pente traduit une forte élasticité.

  1. Le raisonnement à la marge :

La recette marginale est le taux de variation de la recette quand les ventes varient de manière infinitésimale. On a donc Rm(y) = dRT(y) / (dy) 

Si dy = 1 ou -1 ➔ Rm(y) = dRT(y)

En thermes approximatifs la recette marginale est le supplément de recette obtenu avec la dernière unité ou la prochaine unité qui sera vendue

Pour la boulangerie :

y(p) = 520 - 400p → p(y) = (520 - y)/400

  • RT(y) = p(y)*y = (520y – y2) /400
  • Rm(y) = 520/400 - 2y/400 = 1,3 - y/200

[pic 5]

Cm(y) =

Si dy = 1 ➔  Cm(y) = dCT(y)

On peut dire qu’approximativement le coût marginal est le supplément de coût induit par la dernière unité produite ou la prochaine unité produite.

Pour la boulangerie :

CT(y) = 233 + 0,4y → Cm(y) = 0,4

En gros le Cm est la dérivée du CT.

Pour déterminer la production optimale, un économiste compare la recette et le coût marginal, quand y est petit la recette marginale est supérieure au coût marginal. Cela signifie que la prochaine baguette de pain va rapporter + d’argent que ce qu’elle va coûter. Il faut donc augmenter la production. Quand y augmente, la recette marginale diminue. On peut avoir la recette marginale qui devient inférieur au coût marginal. Dans ce cas la dernière baguette de pain a rapporté moins d’argent qu’elle en a coûté. Il faut donc diminuer la production. Si on a la recette marginale = coût marginal, la dernière baguette de pain a coûté autant qu’elle a rapporté et ce sera pareil pour la prochaine. Le boulanger n’a donc pas intérêt à modifier sa production.

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