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La logique

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Par   •  14 Février 2018  •  Cours  •  2 140 Mots (9 Pages)  •  485 Vues

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I. Définition.

1. La logique est la science des lois nécessaires de la pensée. (Emmanuel Kant)

2. La logique est l’étude des règles et des méthodes grâce auxquelles la pensée parvient à une connaissance vraie. (Guadeloupe)

Aristote est considéré comme le fondateur de la logique.

II. Deux grandes conceptions de la logique : La logique formelle et la logique appliquée.

1. La logique formelle. (Note du prof.)

2. La logique appliquée ou Philosophie des Sciences : elle s’exprime comme méthodologie et épistémologie.

a) Méthodologie. Def. (Note du prof.)

b) Épistémologie. Def. (Note du prof.)

D’après Sylvain Aurioux on distingue trois grands types d’épistémologie :

- Les épistémologies métascientifiques : elles partent de réflexions sur la science pour les prolonger en une théorie générale et philosophique de la connaissance.

- Les épistémologies parascientifiques qui s’appuient sur la critique des sciences en cherchant dans cette dernière les informations sur la transformation de la connaissance.

- Les épistémologies scientifiques : elles se limitent à la réflexion sur la science en cherchant dans cette dernière les informations sur la transformation de la connaissance.

N.B. Les disciplines normative : La Logique, la Morale, l’Esthétiques sont comprise comme disciplines normatives parce qu’elles prescrivent des normes parce qu’elles poursuivent des valeurs, des idéaux : le vrai (la logique), le beau (l’esthétique), le bien (la morale). Les sciences expérimentales sont plutôt appelées sciences des faits.

III. L’esthétique (Note du Prof)

IV. L’axiologie (Note du Prof)

V. La Métaphysique (Note du Prof)

VI. La notion de valeur en philosophie.

1. Définition.- Le terme valeur désigne tout ce qui est objet d’évaluation, tout ce qui est désirable et désiré, ce qui plait.

2. Les principales valeurs :

a) Les valeurs économiques (l’argent, les biens et services). Pour le libéralisme économique ce qui fait la valeur d’échange d’une marchandise, c’est la loi de l’offre et de la demande. Pour Karl Marx au contraire la valeur d’une chose se mesure au travail qu’elle nécessite.

b) Les valeurs biologiques telles que la santé, la force sans lesquelles il devient impossible de rechercher d’autres valeurs.

c) Les valeurs morales : Nietzche critique les valeurs morales chrétiennes traditionnelles (pitié, charité, résignation, dévouement…) et réévaluer le courage, la force joyeuse, l’esprit de conquête, valeurs couramment attribuée aux maitres. La morale chrétienne d’après Nietzche n’est qu’une morale d’esclave. Malgré tout il est permis d’avancer que les hommes s’entendent sur un ensemble de valeurs morales de base (bien, mal, honnêteté, fidélité…)

d) Les valeurs affectives (sentiment, passion, plaisir, douleur). L’amour est une valeur très puissante susceptible de réorganiser la personnalité de l’individu et de donner un sens à son existence.

e) Les valeurs intellectuelles : la connaissance par excellence, les jugements, les prise de positions, la vérité.

f) Les valeurs esthétiques : orientées vers le beau.

g) Les valeurs religieuses et spirituelles (la foi, la ferveur et la pratique religieuse – Dieu, posé comme la valeur suprême). L’on pourrait ajouter les valeurs culturelles, sociales, nationales, familiales…

VII. La logique et la psychologie.

1. Distinctions fondamentales.

La logique science normative analyse le raisonnement achevé comme moyen de parvenir à une connaissance vraie. Elle pose le vrai comme ce qui doit être, comme la valeur suprême. La psychologie quant à elle ne pose pas directement le problème de la valeur mais s’intéresse davantage à l’homme qui raisonne en étudiant sont langage comme un comportement, en établissant une relation étroite entre l’individu et son raisonnement. Face à un raisonnement erroné, le psychologue essaie de comprendre les causes de l’erreur, se demande ce qui explique que tel individu ne puisse raisonner correctement.

2. Coopération possible : Logicien et psychologue.

a) Le psychologue peut humaniser le logicien en l’amenant à tenir compte du rôle de facteurs psychique dans l’expression du raisonnement, à servir les causes d’origines affective susceptibles d’entraver le chemin qui mène au vrai.

b) Le logicien insistera sur la prédominance des critères logiques qui comme tels l’emportent sur la dimension purement psychologique d’une affirmation (sentiment, passion, motivation personnelles). Tous les hommes, le psychologue compris, sont tenus de respecter les normes logiques pour éviter de tenir un discours incohérent.

VIII. La recherche de la vérité.

1. Le vrai dépend-il des facteurs psychiques ?

La vérité ne peut être expliquée par les comportements humains, par des facteurs exclusivement psychologiques (désirs, sentiments, passion). Réduire la vérité à nos propres dimensions, c’est nous interdire de la connaitre. La recherche de la vérité exige le dépassement de la subjectivité, de l’orgueil personnel. Pas de vérité sans objectivité : elle nécessite un caractère impersonnel.

2. La vérité sera-t-elle un produit de l’unanimité, ou de l’accord social ?

Le sociologisme répond par l’affirmation. Pourtant l’histoire nous apprend que certaines théories s’étaient révélées fausse alors qu’elles étaient acceptées universellement. Le géocentrisme du 16eme Siècle par exemple. Sauf Copernic et Galilée pensaient le contraire (l’héliocentrisme).

3. La vérité dépend-elle de l’utilité ?

Le pragmatisme répond par l’affirmation en soutenant que c’est l’idée qui réussi ou qui se révèle utile, avantageux, rentable, efficace qui est vrai. Qui assure un certains conforts intellectuels.

Les critiques conçoivent que le pragmatisme enlève toute

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