La globalisation financière cas
Cours : La globalisation financière cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lauuraaa • 26 Janvier 2016 • Cours • 1 401 Mots (6 Pages) • 1 341 Vues
La globalisation financière
Introduction
La globalisation financière correspond à la mondialisation financière. Elle se caractérise par l’existence d’un marché mondial unique des capitaux, conséquence de l’explosion des flux financiers internationaux. Cette globalisation qui était censé optimiser l’allocation des ressources financière sur un marché international de capitaux, s’est progressivement montrée porteuse de risques pour l’économie mondiale. Les crises financières se sont mécaniquement propagées aux économies réelles en raison de la financiarisation croissante de nos économies modernes. Les crises financières deviennent donc rapidement des crises économiques par la déstabilisation des mécanismes de financement des secteurs économiques. Et les crises économiques sont dans bien des cas, devenues des crises socio-politiques.
Dans ce chapitre, nous présenterons premièrement les caractéristiques de la globalisation financière, en suite nous aborderons les objectifs initiaux, et les risques associés à cette globalisation financière.
I / QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE LA GLOBALISATION FINANCIÈRE ?
1) L’intensification des flux financiers internationaux
La globalisation financière est le résultat du développement des innovations financières et des nouvelles technologies dans un contexte général de désintermédiation, décloisonnement et déréglementation (3 D).
À partir des années 1970, les pays développés, suivis par les pays émergents, ont procédé à des réformes qui ont transformé le système financier international. Ces réformes qui visent la libéralisation des marchés financiers ont été désignées par le sigle « 3 D » : déréglementation, désintermédiation et décloisonnement :
• La déréglementation financière est l’assouplissement ou la suppression des règles encadrant les transactions financières (contrôle des changes, encadrement du crédit, fixation de taux d’intérêts réglementés, etc.). Elle aboutit à une grande liberté de circulation des capitaux.
• La désintermédiation financière désigne le recours croissant des agents économiques non financiers au marché financier pour couvrir leurs besoins de financement par émission titres (actions ou obligations). La désintermédiation se fait au détriment du crédit bancaire. La désintermédiation bancaire se traduit donc par l’obtention des ressources financières sans passer par le crédit bancaire.
• Le décloisonnement des marchés vise à supprimer les frontières des marchés financiers, et permet aux investisseurs de placer leurs liquidités sur de nombreux marchés interconnectés grâce au développement des TIC. Cela tout en multipliant les instruments financiers.
2) Une multiplicité d’acteurs
Grâce au décloisonnement, à la déréglementation des marchés de capitaux et au développement d’Internet et des TIC, les marchés financiers sont désormais interconnectés. Le transfert de capitaux d’un pays à un autre se fait par le biais du crédit, des placements financiers ou des investissements directs à l’étranger (IDE). De nouveaux acteurs sont ainsi devenus prépondérants par leurs interventions sur les marchés financiers, il s’agit des fonds de pension, des fonds d’investissement, des sociétés d’assurances et de réassurance, et des firmes multinationales.
II / QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE LA GLOBALISATION FINANCIÈRE ?
1) Les effets attendus de la globalisation
Théoriquement, le développement des mouvements de capitaux devrait favoriser une meilleure allocation mondiale des ressources, au plus grand profit des économies émergentes. En effet, les pays émergent y voient un moyen de financer leur développement. Mais paradoxalement, on a pu constater que depuis les années 2000, les déficits d’épargne des économies développées sont financés par les excédents de celles qui le sont moins.
Les progrès technologiques considérables de ces dernières années, dans le domaine des télécommunications et de l’informatique ont eu pour conséquences une très forte réduction des délais et des coûts de transaction. Par ailleurs, ils ont fluidifié la circulation de l’information, rendant meilleures les comparaisons internationales et facilitant l’exercice des arbitrages économiques et financiers. Le financement des projets d’investissement est ainsi plus aisé, au meilleur coût pour le bénéficiaire et au moindre risque pour l’investisseur. La globalisation financière doit donc permettre de financer plus efficacement les pays, les secteurs et les entreprises les plus dynamiques et les plus prometteuses. Cette meilleure répartition des ressources internationales devrait entraîner à son tour une augmentation de la croissance mondiale et du développement en général.
2) La montée des risques inhérents au phénomène de globalisation financière
Depuis que les mouvements de capitaux se sont développés, les crises liées au crédit, aux changes, aux actions sont devenues
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