La globalisation financière cas
Dissertation : La globalisation financière cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soukaina1992 • 10 Septembre 2015 • Dissertation • 2 006 Mots (9 Pages) • 1 001 Vues
Thème1 : la globalisation financière
support du thème
Les pays ont toujours développé entre eux des relations économiques à travers
des échanges de biens, de services et des facteurs de production auxquels
correspondent des flux monétaires. Les pays sont donc, interdépendants sur le marché des biens et le marché monétaire.
De ce fait les relations économiques internationales présentent un double aspect réel (biens, services, facteurs) et monétaire (système de paiement, de choix de devises).
Cette dernière composante du commerce constitue ce qu’on appelle la finance
internationale.
I –les raisons de la globalisation financière :
1 –des raisons économiques
L’endettement des états consécutifs aux plans de relance obligent ceux-ci à emprunter auprès des marchés internationaux.
2 -Les euro-marchés :
- Le déficit de la B.P. américaine a augmenté la circulation des dollars. A partir des années 60, se développe un marché des eurodollars. Les banques européennes prêtent des dollars qui sont placés par les entreprises ou Etats. Ce marché va s’étendre à partir des excédents pétroliers.
- Ce mouvement se généralisera à l’ensemble des monnaies internationales.
- Ceci permet aux banques d’échapper aux législations nationales qui bloque la progression des crédits.
- Autres raisons économiques :La lutte contre l’inflation oblige les états à modérer la création monétaire pour financer l’économie.
3- des raisons démographiques :
Excès d’épargne dans certains pays (Allemagne, Japon, France ) et insuffisance d’épargne dans les pays émergents où les structures financières bloquent le décollage économique. Cet excès résulte de l’excédent de la B.P mais aussi d’après Modigliani de la structure démographique
l’évolution démographique a aussi accentué cette évolution : le vieillissement de certaines populations et l’explosion démographique pour d’autres bouleversant les taux d’épargne, les besoins d’investissement et, de manière générale, les demandes et les offres de capitaux au niveau mondial
4-Le développement des flux de capitaux :
Trois catégories :
- Investissements directs à l’étranger : représentant au moins 10% du capital de la société créée
Ils proviennent des firmes multinationales (F.M.N) qui recourent au financement direct externe afin de financer l’internationalisation de leur processus de production.
- Investissements de portefeuille : logique purement financière.
Ce sont des investissements de CT effectués surtout par les fonds de pension, de retraite, des institutions financières en quête de plus-value rapides.
Ces fonds se déplacent très rapidement
- Les autres investissements : crédits et prêts
5- L’innovation :
Les banques étaient réticentes au financement des nouvelles technologies, celles-ci reposant surtout sur de l’immatériel. Le financement sera donc assuré par des fonds de placement en quête du meilleur rapport au niveau international
Le facteur facilitateur :
la généralisation du recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication a été un facteur déterminant en permettant une interconnexion immédiate de toutes les places financières et une mise en réseau des acteurs ainsi qu’une circulation quasi instantanée de l’information au niveau planétaire.
II –processus et contenu de la globalisation financière :
La globalisation financière résulte d’un long processus qui a affecté le fonctionnement de la finance internationale.
Ce processus ,commencée au début des années 70 a abouti au début des
années 90 à la transformation d’un système international gouverné par des règles
établies et contrôlées par les grands pays développés en un système dont
la caractéristique principale est l’absence de règles – on parle de dérégulation financière – et dans lequel les Etats n’ont plus aucun pouvoir de contrôle. Ils subissent et deviennent
acteurs de ce système au même titre que nombre d’acteurs privés
les règles transformées sont :
- - le taux de change entre les monnaies était fixe. (Après la deuxième guerre
mondiale le dollar américain est devenu la devise clé, convertible en or ( le prix de l’once d’or étant ainsi fixé à 35 dollars). Les autres monnaies étaient convertibles en dollar sur la base d’un taux de change fixe. Ce sont les banques centrales des pays membres qui sont garantes du respect des taux de change.)
- les intermédiaires financiers opéraient la transaction entre les emprunteurs et les
prêteurs (Cette fonction était réservée aux banques.)
- les conditions dans lesquelles s’opèrent les transactions financières. La plupart des
institutions bancaires et financières étaient sous le contrôle de l’Etat. Le crédit était encadré
et les taux d’intérêt « administrés ».
- le marché des capitaux était « compartimenté ». Chaque compartiment (court terme,
long terme, comptant, à terme, etc) n’était accessible qu’aux banques correspondantes et
les compartiments étaient étanches. On parlait de « cloisonnement ». Cette organisation ne
permettait pas une confrontation globale de l’offre et de la demande de capitaux.
- les mouvements de capitaux étaient strictement contrôlés. On peut comprendre que dans un système où les taux de change sont fixes, les taux d’intérêt aussi et dans lequel les balances des paiements se doivent d’être rigoureusement équilibrées – c’est d’ailleurs la fonction du FMI que d’y veiller – les mouvements internationaux de capitaux doivent eux aussi être strictement contrôlés.
La disparition progressive de ces règles entre 1971 et 1990 a produit les conditions de la
globalisation financière.
La globalisation financière est alors la mise en place d’un marché unifié de l’argent au niveau
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