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L'essence comme concept philosophique

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Par   •  18 Novembre 2017  •  Cours  •  2 189 Mots (9 Pages)  •  917 Vues

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Introduction Générale

La philosophie comme recherche de l'essence des choses

L'essence des choses : extrêmement vague mais ce qu'il faut entendre par là c'est TOUT.

Rien n'est exclu, il n'existe pas de limite en philosophie.

  • Ce terme de "chose" est à prendre au sens large et non au sens restreint comme il peut être employé dans le langage commun (employé comme synonyme d'objet).

        Il existe une distinction entre une chose et un être-vivant.

=> Ce mot a donc un champ avec un en dehors.

  • Chose porte sur tout ce sur quoi la réflexion est possible de se porter.

Au sens latin, Res : chose. Ce dont il est question.

En philosophie, l'essence doit être cherchée et trouvée. Mais toute chose a-t-elle une essence ? La notion d'essence peut devenir un problème pour l'Homme. (Sartre)

  1. La notion d'essence

L'essence est ce qui fait que le chose est ce qui fait que la chose est ce qu'elle est.

Extrait Platon : Ménon

Ménon, sur demande de Socrate, va donner une définition de la vertu. Il donne alors des cas particuliers pour définir la vertu.

Pour Ménon, il existe une vertu différente pour :

  • Les hommes,
  • Les enfants,
  • Les femmes.

=> Absence dans la définition que donne Ménon d'une définition universelle.

Or, pour définir un terme comme la vertu, nous attendons une définition universelle de la vertu.

La vertu de la femme serait donc de "gouverner" et l'homme "d'administrer la cité" le seul point commun que l'on pourrait donc donner aux définitions que nous donne Ménon sur la vertu.

Il faut donc hiérarchiser la vertu et ces vertus.

Une définition universelle est intemporelle. Elle ne dépend donc pas du lieu, ni du temps.

Dans toutes les choses existants on va trouver des aspects qui conforment cette chose mais qui ne sont pas elles-mêmes. L’essence c’est ce qu’une chose est vraiment, mais il y a des autres qualités qui appartient à la chose mais que fondamentalement, ne font pas la chose. Rien ne va jamais se présenter à nous complètement nue (en se résument uniquement à l’essence).

Dans quelle mesure est-ce que les choses laissent apercevoir l’essence ?

Les choses ne se présentent jamais en nudité, sinon équivoquent marquées par un ensemble de choses qui l’accompagnent mais qui ne sont pas elle.

*L’essence n’est d’une accessibilité immédiate, on doit la trouver.

- Universel : “c’est ce qui est toujours partout, dans tous les cas.” L’essence, invariable, est indissociable de la notion d’universalité.

Ex. : ce qui fait qu’une abeille soit une abeille, ce qui toutes les abeilles ont, obligatoirement.

Par opposition, c’est qui n’est pas universel on le trouve dans toutes les qualités autour de l’essence.

-Particulier : “c’est qui est propre à un ou quelques individus et qui peut varier”. Le particulier a des degrés (sexe : masculine ou féminin). Aucun individu n’est purement un ou l’autre degré.

-Qualités, caractéristiques : “ce qui permet de particulariser, ce qui qualifie”. Ce qui permet d’identifier un être, parce que soit un et pas l’autre.

-Nécessaire : “ce qui ne peut pas ne pas être”. Ce qui forme intrinsèquement la chose, c’est une nécessité en soi.

-Contingent : “ce qui peut ne pas être”. Ce qui peut être (ainsi ou autrement) o ne pas être.

-Intelligible : “ce qui n’est accessible qu’à l’esprit”. Chez Platon, l’intelligible fait couple avec le sensible –Mythe de la caverne-. Dans la thèse platonicienne, l’intelligible c’est le réellement réelle et le sensible, le “faux réelle”, le pas réel.

Être ≠ Devenir

Chez Platon le verbe être ne peut pas être utilisé pour définir les choses sensibles. À l’idée d’être il y a une installation du définitif, ça veut dire, sans altération, sans changement. Aucune chose sensible ne peut revendiquer ce verbe-là. Tout ce qui est sensible est en train de se cheminer vers sa disparition, du non-être, qui se trouve dans le devenir et qui toujours fini par gagner.

*Chez Platon, le verbe être peut être utilisé seulement pour les choses qui ne sont pas dans les limites du monde sensible.

-Ontologique : “ce qui relève d’être”.

  1. Un double obstacle à surmonter

Les choses qui ne sont pas l’essence sont à écarter mais on ne doit pas toujours les négliger. Ces caractéristiques, ces qualités ne sont pas toujours ce qui cache l’essence mais qui la révèle parfois

Pour savoir quelle est la nature du lien entre essence et qualité. C'est quand on a l’essence que l’on peut se prononcer sur les caractéristiques. Ça ne marche que dans un sens. Pour savoir si les qualités sont révélatrices de l’essence je dois d’abord connaître l’essence.

Extrait Hegel : « sciences de la logique »

Le terme « immédiateté » : langage courant, il n’y a pas d’espace de temps, c'est instantané. L’idée d’immédiateté n'est pas forcément temporelle, le raccrocher d’un sens plus général.

Im-médiat : absence de médiation (médiation qui peut prendre plusieurs formes), médiation relie d’une manière ou d’une autre deux termes juxtaposition entre A et B. i y a donc une absence de liens entre, de liens avec. Ne pas laisser la chose sans liens avec autre chose. Chose immédiate= chose coupée du reste. Si on veut bien voir quelque chose il faut le couper du reste. Hegel dit que pour saisir l’essence de la chose il ne faut pas la laisser dans cet état d’isolement de coupure avec les autres choses.

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