L'approche néoclassique
Cours : L'approche néoclassique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar peseudd • 8 Novembre 2017 • Cours • 3 214 Mots (13 Pages) • 890 Vues
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Chapitre 4 : l’approche néoclassique
- Contexte historique : grèves et mouvements ouvriers
- Contexte théorique : effet des thèses marxistes
- De la valeur-travail à la valeur utilité
- D’une approche centrée sur la production à la prise en compte des enjeux liés à la consommation : époque des premiers pas de la vente par correspondance (VPC) du développement des grands magasins
- De l’économie comme science de l’accumulation à l’économie comme science de la rareté
- De l’approche macroéconomique aux équilibres microéconomique
- Une constante : la défense du libéralisme économique
Principaux auteurs :
- Stanley Jevons (1835-1882
- Carl MENGER (1840-1921)
- Léon WALRAS (1834-1910)
- Vilfredo PARETO (1848-1923)
- Alfred Marshall (1842-1924)
- Arthur Cecil Pigou (1877-1959)
I – une théorie de la valeur : la valeur de l’utilité
- Jevons, Menger, Walras : mettent en évidence le concept d’utilité marginale
- Utilité : satisfaction ou plaisir que procure une action économique (achat, vente) à un agent donné
- Une unité marginale : utilité de la dernière unité, elle est décroissante
- Cette décroissance, variable d’un agent à l’autre, détermine le comportement économique de chacun
- La valeur d’un bien devient subjective (puisqu’elle varie d’un agent à l’autre)
II- une approche microéconomique
- Cadre : individualisme méthodologique -> base : individu type
- Individu supposé rationnel
- Formalisation des comportements (producteur, consommation, travailleur)
- La loi des rendements décroissants s’applique à l’industrie : le coût moyen de production diminue au fur et à mesure que la quantité produite augmente
- Choix réalisés sous contrainte (technique, budgétaire, etc.)
III- une théorie de l’équilibre
- Les besoins sont exprimés sur des marchés : marché des biens et des services, marché du travail, marché des capitaux
- On peut raisonner : en terme d’équilibre partiel (A. Marshall) ou en terme d’équilibre général (L. Walras
- Sur un seul marché : rôle de la loi de l’offre et de la demande
- 1) l’offre O est une fonction croissante du prix
2) la demande D est une fonction décroissante du prix
- On peut se montrer qu’à l’équilibre on atteint un OPTIMUM de Pareto : situation dans laquelle on ne peut améliorer la satisfaction d’un individu sans être obligé de détériorer celle d’au moins un autre individu
- Conditions de l’équilibre : celles de la concurrence parfaite
5 conditions de la concurrence parfaite :
- Atomicité du marché : un grand nombre d’offreur et de demandeur, aucun agent ne peut contrôler le marché
- Libre entrée sur le marché
- Homogénéité des produits
- Mobilité des facteurs de production
- Transparence du marché
En terme d’équilibre général, Walras montre :
- En considérant la monnaie un bien
- Que si n-1 marchés sont en équilibre, le nième marché l’est aussi
C’est une conséquence de la loi classique (loi de Say) selon laquelle l’offre est globalement égale à la demande
Conclusion :
- Conséquence de la loi de l’offre et de la demande : comme chez les classique, il n’y a pas de croissance possible chez les néoclassiques
- Mais il y a équilibre (donc pas de crises)
- On exclut toutefois les facteurs dynamiques de l’analyse :
- Le temps (les ajustements des prix instantanés)
- La monnaie (sans effet sur la sphère réelle)
- Les rapports sociaux (pas de conflits de répartition)
- Mais ces analyses seront confrontées à la grande crise des années 1930… (chômage et baisse des prix)
Chapitre 5 : l’approche keynésienne
- John Maynard Keynes (1883-1946)
- Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936)
- Grande crise des années 1930
- Les mécanismes autorégulateurs du marché sont remis en cause (chômage, déflation)
- Refuse le raisonnement en termes de marché au profit d’une approche en termes de circuit économique
I- une analyse macroéconomique en termes de circuit
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