Histoire économique et sociale

HISTOIRE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE[pic 1]

INTRODUCTION — Création de l’histoire économique et sociale

Disciplines presque autonomes.

L’histoire économique et social est une science relativement récente (19ème-20ème siècle). Pourtant de l’histoire économique et sociale a été faite auparavant sans pour autant être reconnu comme telle. Quelques auteurs importants :

• Ibn Khaldoun : Histoire des civilisations et de leurs économies, musulmanes notamment.  

                         (15ème siècle)

• Auteur français : Guillaume Bidet et Jean Bodin (16ème siècle)

• Auteurs anglais : William Petty et Gregory King (17ème siècle)

• Adam Smith / Voltaire / Condorcet (18ème siècle)

Une discipline qui se développe tard et arrive en France autour du 19ème – 20ème siècle.

Après les années 30 : Annales d’histoire économique et sociale de 1929

                                  →  Marc BLOCH et Lucien FEBRE

« Labroussien » - Camille-Ernest Larousse

Années 1940-1950 → histoire est quantifiée : beaucoup de chiffres et de graphismes

Même si la discipline est récente les phénomènes économiques et sociaux peuvent être étudiés à échelle mondiale et dans le temps. Chaque civilisation a pu apporter sa contribution à l’économie réelle et à la pensée économique.

L’histoire économique et sociale est découpée en 5 grandes périodes qui peuvent variées entre les différentes régions du globe :

-  Néolithique (- 10 000 à -3 500) : l’apparition de l’agriculture = sédentarisation partielle avec le développement de l’urbanisation

-  Antiquité (-3 500 à +476) : l’urbanisation et l’apparition de grande civilisation (grecque, romaine…) ce qui apporte une connaissance à l’histoire économique et sociale grâce à des traces écrites.

-  Moyen-Age (476 à 1453) : arts

-  Temps Modernes (1453 à 1789) : le développement du commerce mondial grâce notamment aux découvertes du 15ème siècle (Amérique)

-  Époque Contemporaine : (1789 à aujourd’hui) : l’industrialisation et la grande industrie

        On s’aperçoit que les premières grandes évolutions économiques et sociales vont souvent de paires entre elles et ceux depuis la période du Néolithique. Dès que l’Homme décide de ne plus uniquement subir ce que lui impose la nature il invente la première économie de production et cela va avoir des conséquences immédiate sur la vie en société :

- Première sédentarisation = première ébauche d’urbanisation. La culture des plantes n’entraîne pas forcément immédiate la sédentarisation (ex : peuples nomades). Malgré tout beaucoup de peuples qui pratiquent la culture vont finir par se sédentarisé partiellement.

- Outillage plus performants avec de nouvelles techniques agricoles. Sédentarisation plus importantes voir des collectivités villageoises qui sont les premières concentrations humaines. Dès que la terre ne produisait plus la communauté villageoise partait en quête de trouver un terre plus fertile.

- Villes clauses, entourées de murs, avec des rues pavées (Portugal par ex)

- Populations agricoles d’éleveurs, de cultivateurs cohabitent avec des peuples nomades, ce qui amène à des conflits entre eux et souvent les peuples nomades vont prendre le dessus et asservir les éleveurs sédentarisé ce qui entraînerait le début de l’esclavage (Mésopotamie)

- Premières formes de commerce

- Organisation de la vie autour d’édifices politiques/administratifs/religieux. Il y a des édifices de distribution de l’eau (sud de l’Espagne), ustensiles de cuisine, fours…

Durant la Grèce Antique : - 800

- Importante croissance démographique (an -800) → surpopulation qui amène à la pauvreté des petits paysans

- Volonté d’expansion commerciale de certaines villes

- Naissance à une première entreprise de colonisation afin de permettre de cultiver de nouvelles terres et d’apporter une nouvelle source de revenu à cette population très importante. Cette colonisation est très organisée et va prendre la forme d’une cité, la « ville mère » avec des « villes-filles » qui continueront de dépendre d’elle une fois installées. Cette ville mère désigne un chef d’expédition auquel les instances politiques de la cité remettait un objet sacré (souvent un feu au foyer collectif comme le feu des JO). Le chef d’exposition pouvait consulter un oracle (ex : pythie) afin d’obtenir l’approbation divine et ensuite choisissait la direction à prendre. Elles sont souvent dirigées vers le Sud de l’Italie et la Sicile Orientale.

Exemple de « villes mères » : Corinthiens → Syracuse (- 633) / Sparte → Tarente

Ces colonisations vont se développer de plus en plus vers l’Ouest : Phocéens → Massalia, actuelle Marseille en – 633, jusqu’au sud de la Gaule.

Jusqu’au 2ème av.J-C, les villes en Gaule sont des villes ouvertes, sans fortifications ou avec des fortifications modestes. Au 1er siècle av. J-C ces fortifications vont se crées autour des places fortes ou des centres économiques (oppidum) car il y avait des ateliers de frappe monétaire ou des vestiges de commerces.

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