Géographie, Gérer des ressources : Nourrir les hommes

Géographie : Chapitre 2 – Gérer des ressources : Nourrir les hommes

I – Étude de cas : L’agriculture au Brésil

1) Présentation du Brésil :

A) La réussite de la « ferme du monde »

1) La naissance du géant vert

• Doc 1 p 52
• Exportations agroalimentaires : 90 (2015)
• Obèses : 19 % (2016)

Pourquoi peut-on dire que le Brésil est la ferme du monde ?

On peut dire que le Brésil est une « ferme du monde » car il produit mais exporte également ses ressources alimentaires tels que le café : produit 64 millions de tonnes pour 28 millions de tonnes exportés en une année. On remarque également qu’il exporte plus de la moitié de ce qu’il produit : avec 20 millions de tonnes exportés pour 33 millions de tonnes produits. En plus d’être capable d’alimenter sa population de 200 millions d’habitants, le Brésil produit assez pour pouvoir exporter à ses pays voisins : l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et le Venezuela. On peut aussi noter que le Brésil est devenu 1er mondial dans beaucoup de productions (café, orange, sucre…)

2) Une agriculture productiviste

A quelle époque le Brésil modernise son agriculture ? Quels sont les facteurs de la modernisation agricole brésilienne ?

L’agriculture brésilienne commence à se moderniser à partir de 1950. Avec l’urbanisation et l’industrialisation du pays, ce dernier doit s’adapter au fait qu’il produit beaucoup et qu’il exporte beaucoup donc la main d’œuvre devient mécanisée à partir de 1970 en raison d’une augmentation de sa croissance démographique.

Facteurs de la modernisation agricole brésilienne : 

• irrigation
• formation des agriculteurs
• chimisation
• semences améliorées

3) La persistance de la malnutrition

• Doc 1/2 p 52

Il y a 12 millions de brésiliens qui sont sous-alimentés alors que la production agricole augmente fortement = l’agriculture est fortement exportatrice

B) Les excès de l’agriculture productiviste brésilienne

• Quelles sont les limites du modèle agricole brésilien (p54/55)

Sur le modèle agricole brésilien, les limites sont :

• l’agriculture vivrière est en marge de l’agriculture productiviste brésilienne
• le développement mène à la déforestation de la forêt amazonienne
• rupture de la faune et la flore (civilisations et animaux)

1. une agriculture vivrière mise à l’écart (alors qu’elle est très importante pour l’alimentation des brésiliens, les petites exploitations ne représentent que 3 % des surfaces cultivées + des millions d’agriculteurs brésiliens qui n’ont pas de terres)
2. La concurrence des biocarburants (fabriqués sur des terres cultivées/ représentent une concurrence par rapport aux productions alimentaire donc – de productions alimentaires = ces biocarburants sont massivement faits en détruisant la forêt amazonienne = remise en cause de l’environnement
3. Le productivisme pesant sur les équilibres écologiques (plus de produits chimiques = pollution/ généraliser les OGM/ la déforestation de l’Amazonie
4. Le Brésil est-il capable de mettre en place une agriculture durable ? (le développement durable au Brésil n’est pas prioritaire/ exemple avec la déforestation sauvage de la forêt amazonienne = catastrophe environnementale mais il y a des alternatives : exemple : si un arbre est coupé = replanté ailleurs

II - Comment assurer la sécurité alimentaire mondiale ? 

A) Un défit alimentaire globalement relevé

Aujourd’hui la production agricole augmente plus vite que la population mondiale. Néanmoins, il y a toujours des problèmes de sécurité alimentaire (20 % de la population classés SUDS souffrent de malnutrition = Afrique Subsaharienne/ Afghanistan/ Inde/ Mongolie/ Corée du Nord/ Haïti

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