Droit musulman
Cours : Droit musulman. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar idhem25 • 1 Décembre 2015 • Cours • 980 Mots (4 Pages) • 1 081 Vues
Droit Musulman
Section première : Les sources légales originelles
- Le coran : Fondement de l’islam dont l’autorité est entièrement absolue. Il est la parole incréée d’Allah transmise au prophète Mohammed en des révélations successives par l’intermédiaire de l’archange Gabriel destinée à tous pour le bonheur de la communauté et le bien-être de l’individu. Il est la loi de l’Islam dans laquelle sont réunis religion, morale et droit. Dans ses 114 sourates divisées en 6220 versets coraniques, il s’agit d’une énonciation portant injonction par invitation ou interdiction ou encore une simple mention qui n’impose rien, Hukm.
Dans son ensemble, le Coran a été jugé par Dieu comme un livre parfait, complet dont rien n’a été oublié mais aussi un livre miracle et éternel.
- La sunna : est la seconde par ordre d’autorité des sources de la Chariaâ. Elle est répétée 13 fois dans le Coran selon divers contexte dans des divers sens :
- La sunna est la loi ou la conduite de dieu dans le gouvernement providentiel de l’univers.
- La sunna est la vie ou la règle qu’ont suivie les apôtres envoyés avant Mohammed.
- La sunna est la manière d’agir ou le comportement de l’envoyé de Dieu indiqué par ses : Dires, actes et consentements (comportements).
La Sunna, joue par rapport au coran trois rôles principaux. En effet, elle l’explique (prière), précise le sens de certains de ses termes (le vole), complète ce que le Coran n’a pas cité (l’héritage).
Section deuxième : les sources légales dérivées
L’assentiment de la communauté musulmane et le raisonnement par analogie constituent les principales sources légales dérivées. Le premier définit par travail collectif, le deuxième résultant de l’initiative individuelle. En leurs qualités complémentaires et dérivées du Coran et de la Sunna, ces sources dérivées reposent sur un principe de coercition en ce qu’il s’agit da leur hiérarchie normative. C’est après l’épuisement des deux premières sources, respectivement le Coran et la Sunna, qu’on peut avoir recours à ces dites sources pour faire face à une difficulté.
L’assentiment de la communauté musulmane :
Sa définition n’est autre que les éléments qui constituent et conditionnent l’assentiment. De ce fait, Il est la doctrine qui résulte de l’accord de tous les théologiens juristes, musulmans, qualifiés, appartenant à la même époque, après la mort du prophète, sur une règle juridique qui n’a pas été cité ni par le coran ni par la Sunna. Ces derniers constituent son fondement.
Le raisonnement analogique :
Littéralement, c’est un raisonnement fondé sur des rapports de similitudes ou de ressemblance observés entre deux ou plusieurs cas. Dans son sens conventionnel, il s’agit d’un procédé selon lequel une règle citée par un texte s’applique à des cas semblables ayant l’esprit de la même raison. Il s’appui sur des éléments qui sont :
- le texte comparatif qui constitue la base du procédé analogique
- la question ou la situation à résoudre ou à caractériser
- le trait d’union entre les deux questions ou situations qui est la raison du texte édicté
- l’extension analogique de la solution du cas tranché au cas soumis
Quoi que le raisonnement analogique se fonde sur le Coran et la Sunna, il est toutefois faillible. En effet, il n’est que le résultat d’un effort humain.
Section troisième : Les sources spontanées
La coutume : une règle de droit qui découle d’une pratique ancienne, d’un usage qui s’était prolongé dans le temps, toutefois elle ne doit pas se contredire avec les règles de la charria. Dans ce sens il est judicieux de dissocier deux sortes de l’Orf. D’une part, une coutume en pleine conformité avec la chariaâ, al ôrf As-Sahih. D’une autre part, al orf al Fassid qui est une coutume en contradiction évidente avec la chariaâ et les enseignements de l’islam. La coutume se fonde sur le coran et la Sunna.
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