Droit des suretés

Etude de cas XL AIRWAYS

Marché du Secteur aérien : [pic 1]

Les acteurs principaux qui "dirigent" le secteur du transport aérien en matière de construction et de développement d'avions sont Boeing et Airbus. Les autres acteurs du trafic aérien sont les passagers qui se déclinent en plusieurs catégories : les passagers loisirs et les passagers business. Les premiers, les passagers loisirs, sont très sensibles au prix. Ils ont le loisir de choisir eux-mêmes leur destination, en fonction du prix. Les passagers business, quant à eux, voient leur billet payé par leur entreprise. Le budget n'est alors pas l'élément le plus important lors du choix du vol. Les compagnies aériennes sont elles aussi des grands acteurs du secteur aérien.

Le leader européen de l'industrie aérienne était Air France, leader français, qui devançait Lufthansa (compagnie allemande) qui se posait en tant que principal challenger

Les 5 forces concurrentielles de Porter · Le modèle des cinq forces concurrentielles de Porter est un outil d'analyse stratégique de l'environnement concurrentiel d'une entreprise. Il s'agit d'analyser plusieurs items qui permettent de dégager les facteurs clés de succès qu'une entreprise doit maîtriser pour avoir un avantage concurrentiel. Ces cinq items sont : ● L'intensité de la concurrence ● L'influence des nouveaux entrants ● L'influence des produits de substitution ● Le pouvoir de négociation des clients ● Le pouvoir de négociation des fournisseurs A. L'intensité de la concurrence Le secteur du transport aérien de passagers est un secteur très concurrentiel. […]

[...] Instabilité politique L'instabilité politique d'un état peut freiner voire interdire la liberté de se déplacer dans un état, par exemple dans les pays du Moyen-Orient. Les frontières L'espace aérien est segmenté par zone et les frontières nationales constituent un obstacle important au bon fonctionnement de l'aviation. Les États tentent non seulement d'empêcher les rachats de leurs compagnies nationales, en leur octroyant si nécessaire d'importantes subventions pour qu'elles puissent survivre, mais ils influencent aussi la nécessaire libéralisation du trafic. D. Économique 1. […]

[...] De plus, les prix du baril de kérosène ne cessent d'augmenter. De nombreuses compagnies voient alors leur marge tomber dans le négatif. Le cycle du secteur aérien est donc déterminé par les cycles économiques et en période économique tendue, les compagnies aériennes ne sont que très peu rentables. Pour finir, le cycle du secteur du trafic aérien répond aussi aux besoins professionnels. Avec l'expansion mondiale, de nombreuses entreprises peuvent se permettre de se développer à l'international. Le secteur aérien est donc favorisé par ces nouvelles demandes. B. […]

[...] Le marché du transport aérien fonctionne différemment que la plupart des marchés concurrentiels, en effet, les voyageurs voyagent rarement par rapport à une compagnie particulière, mais choisissent le voyage qui le coûtera le moins cher, qui sera le plus court, qui sera le mieux adapté aux horaires, etc. Les voyageurs montrent peu de fidélité à une compagnie en particulier, ce qui peut rendre plus rude la concurrence. B. L'influence des nouveaux entrants Les nouveaux entrants ont finalement peu d'influence sur le marché du transport aérien. […]

[...] Le pouvoir des syndicats Les syndicats sont très organisés dans ce secteur et influent sur des décisions majeures. Par exemple les responsables syndicaux se sont impliqués lors des négociations de la fusion de Delta Air Lines et Northwest Airlines qui menaçait les retraites des employés La hausse du chômage Cette hausse implique la baisse des revenus et du pouvoir d'achat pour les foyers. Cela modifie la propension à la consommation et notamment vis-à-vis des loisirs et du tourisme et donc de l'utilisation des transports. […]

Le secteur en chiffres

L'activité regroupait à fin décembre 2017 111 transporteurs aériens, selon la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Quatorze d'entre eux transportent plus de 100.000 passagers par an.

Quelque 150 millions de passagers ont été transportés en 2017 au départ et à l'arrivée des 120 aéroports du territoire métropolitain, un chiffre multiplié par deux en 20 ans, selon des chiffres diffusés dans le cadre des Assises.

Environ 42% des passagers en France voyagent sur des compagnies françaises, contre 63% il y a 20 ans et, en huit ans, la France est passée du 5e au 8e rang mondial en termes de revenu par passager-kilomètre (RPK).

L'aviation civile, y compris la construction aéronautique, contribue pour 4,3% du PIB. Elle représente 90 milliards de chiffre d'affaires dont 49 milliards pour la construction aéronautique.

Elle compte 320.000 emplois directs.

Selon la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM), qui représente plus de 95% de la flotte et des activités du secteur, le transport aérien a perdu 11.000 emplois en France entre 2010 et 2015.

Les taxes et redevances

Les compagnies aériennes sont soumises à plus de 20 taxes, redevances destinées et prélèvements spécifiques pour un montant de plus de 4,6 milliards en 2015, selon la FNAM qui les considère comme un "frein majeur" à leur compétitivité.

Les charges aéronautiques représentent environ la moitié du prix d'un billet d'avion sur une ligne intérieure, et de 15 à 20% de celui d'un vol long-courrier, selon la même source.

Les principales taxes sont:

La "taxe d’aéroport" (TAP) finance les services de sécurité (incendie) de sauvetage, de lutte contre le péril animalier, de sûreté et les contrôles environnementaux.

La "taxe aviation civile" (TAC), perçue par l’Etat pour financer notamment les services de la DGAC et l’aménagement du territoire. Les passagers en correspondance en sont exonérés depuis janvier 2016.

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