Droit des obligations

INTRODUCTION

Thomas More, érudit né en 1478 et mort en 1535 à Londres, est un juriste, un philosophe humaniste et homme politique du XVIe siècle. Fils de l’homme de loi John More, il suit des cours de droit. Sous le règne du roi Henri VII il intègre le parlement en 1504 et sous le règne d’Henri VIII il connait une brillante carrière politique. Il fut ambassadeur du roi en 1515 puis chancelier du royaume en 1529. Opposé aux principes du roi Henri VIII, il fut considéré comme traitre et fut exécuté par ce dernier en 1535.

Il fut célèbre par son ouvrage la plus connue et la plus importante l’Utopie qui est une lettre écrite à son ami Peter Giles l’éditeur publié en 1516. Cet ouvrage constitue une chronique de l’une des conversations qu’il a eu avec un homme nommé Raphael Hythlodée. Dans lequel il traite de deux parties : dans la première il fait  un portrait sombre et réaliste de l’Angleterre à son époque et dénonce les injustices sociales et politiques du régime monarchique. Dans la seconde il présente l’île d’Utopie, son fonctionnement.

Il faut note que l’Utopie est un récit littéraire et imaginaire qui décrit une société parfaite, un nouveau monde régis avec une meilleure forme de gouvernement.

Apres lecture de cette œuvre il ressort le problème suivant : Comment mettre en place une société juste et égalitaire respectant les droits humains ? Selon l’auteur, pour réussir cela il faudrait copier les principes de gouvernement et de fonctionnement de l’île d’Utopie.

I Première partie

Dans la première partie du livre Thomas More met l’accent sur les quelques problèmes sociaux et politiques qui minent la société anglaise et quelques pays occidentaux.

Selon lui les lois injustes comme la peine de mort pour un vol sont injustes et inutiles, la pauvreté, du fait que la propriété privée car le pourvoir reste toujours dans les mains de ceux qui sont économiquement forts en opprimant les faibles, sont les principales « plaies » de la société.

 Il souligne aussi que la pauvreté et la misère sont le fruit de l’oisiveté, de la noblesse  mais surtout de la monopolisation des richesses par la minorité de personnes que constitue la noblesse.

Le fait que le pouvoir ne soit pas élargir a toute la population c’est-à-dire que celle-ci doit avoir le droite de s’exprimer en toute état de cause, est un véritable manque le souligne l’auteur car pour lui l’Angleterre devrait pour accorder la liberté d’expression a sa population en lieu et place de la monopoliser.

II Deuxième partie

A Utopie le bien commun est privilégié au détriment de la propriété privée, Il n’existe pas de monnaie, pas de commerce et les habitants ne produisent que ce qui est nécessaire à la communauté.

La politique de la cité discutée par tous et le peuple participe directement à la vie politique de la cité. Les magistrats sont élus par les habitants et ils élisent le prince parmi un groupe de quatre individus, qui sont eux-mêmes préalablement choisis par les habitants parmi les lettrés

Les utopiens ne font pas la guerre. Ils préfèrent payer des mercenaires pour la faire à leur place.

Dans la société tout est parfait : les lois, les mœurs politiques, la morale. On constate aussi que tout le monde est égal et il y a une grande liberté de religion. C’est pourquoi la loi punit ceux qui persécutent les individus pour des raisons religieuses car ils n’ont pas de religion spécifique et avec l’agriculture est obligatoire car c’est leur principale activité.

La population de l’Utopie a deux doctrines au choix : l’immoralité de l’âme et le gouvernement du monde par la providence divine, ceux qui ne postulent pas à ces dogmes peuvent se retirer de la communauté, sans pour autant être battus ou tués.

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