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Cours audiovisuel - Film Les frères Lumières

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Par   •  24 Avril 2018  •  Cours  •  1 688 Mots (7 Pages)  •  474 Vues

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Les Frères Lumières ont à la fin du 19è siècle, une entreprise dans laquelle ont fabrique des plaques photographiques (entreprise industrielle). C'est un travail qui nécessite d'utiliser des pro-duits chimiques, donc un travail relativement salissant. Ils ne commercialisent pas d'appareils photos uniquement les plaques photographiques et ils sont néanmoins intéressés par la photo. C'est cet intérêt qui va les conduire à développer l'un de ces dispositifs.

Ils inventent un dispositif qui permet à intervalle régulier de prendre une photo fixe afin de com-poser et donc de décomposer « le film ». C'est un dispositif technique scientifique.

Cette idée de reconstituer le mouvement est quelque chose qui passionne les frères lumières. Ils aboutissent à la fabrication de la première caméra qui est capable d'enregistrer des images en mouvement et de restituer ces images en mouvement par l'intermédiaire d'une projection sur un écran. Le cinéma n'est que la restitution de l'illusion du mouvement. Ceux sont des images fixent qui quand ont les fait défiler reconstituent le mouvement.

Dans un premier temps ils ne pensent pas à la commercialisation de ce dispositif mais il l'utilise pour

• faire des films et pour rendre compte du monde. Ils envisagent d'avantage le cinéma comme étant un média qui établit une médiation entre le public et le monde

• et comme étant un dispositif de divertissement.

Les frères lumières abandonnent rapidement l'idée du cinéma comme étant un dispositif de di-vertissement et de fiction car il n'a pas d'avenir car il est plus pauvre que les dispositifs fictionnels qui existent à l'époque (par rapport au théâtre notamment).

La force du cinéma est pour le coup être une icône quasi parfaite. Le référant ressemble énor-mément au signifiant. C'est cela qui passionne les gens car on est dans une ressemblance casi parfaite. Cette extrême ressemblance va conduire et entretenir une sorte de confusion entre le réel et le film.

Le film/ la représentation audiovisuelle est un signe elle n'est jamais la chose.

Ce qui fascine les frères lumières est cette capacité qu'à le cinéma de nous procurer cette illusion du réel.

Les Frères Lumières vont se procurer des «cameraman» et partir faire le tour du monde pour donner une image du monde.

La représentation du monde par le cinéma dit « documentaire » dès le départ, tiens compte des attentes du public auquel on s'adresse. Elle cherche à la fois à documenter le monde et surtout à plaire au public quitte à déformer la réalité du monde.

Ils vont se mettre à commercialiser leur dispositif de prise de vue. Méliès est l'un des premier acheteurs. Ne croyant pas à l'avenir du cinéma et ne déposant pas de « brevet » ils vont vite être déposséder de leur dispositif.

Avant 1910 on appelle le cinéma comme étant le cinéma primitif : films fait de plans fixes qui se succèdent avec un point de vue unique.

Ce qui rend difficile les études sur ce cinéma c'est qu'il y a énormément de bobines qui se sont enflammées.

Visualisation du 1er film : Sortie des Usines

A l'époque c'est la question du mouvement qui se pose. C'est ça qui fait la force du cinéma.

On sent la mise en scène car personne ne regarde la caméra, toute l'usine dans un temps extrê-mement réduit.

Visualisation du 2ème film : Sortie des Usines

L'image est plus stable et plus nette. On a recadré l'image. Le cadrage sera identique au troi-sième film. On est plus proche de la scène et donc des personnages. On a une meilleure impres-sion de rigueur que dans le premier film. L'idée de mis en scène est beaucoup plus évidente ici. Changement de luminosité lié au cadrage et à l'éclairage différent. Les femmes sont mieux habil-lées qu'avant.

Visualisation du 3ème film : Sortie des Usines

Compromis entre le 1er et le 2ème film. On a un mélange des deux. C'est rigoureux dans la sor-tie. Il y a plus d'échanges entre les personnes. Les hommes chahutent plus. On a toujours le chien mais plus la voiture à cheval car elle prenait du temps car ils ont choisis de refermer les portes mais aussi de les ouvrir. Le film commence par un début de plan avec les portes fermées et une fin de plan où les portes se referment.

Les frères lumières prennent également en compte les attentes du spectateur notamment en évitant de frustrer le spectateur. Il recréent une sorte de récit. Il n'y a pas de désordre pour le spectateur car il y a le plan de début et le plan de fin.

Le film à aussi une fonction de valorisation à l'interne auprès des employés eux même. C'est eux qui méritent d'être sur le film c'est un message qu'on essaye de faire passer. C'est les ouvriers au détriment du patron. Il faut avoir en tête que le public interne fait nécessairement parti du public externe. Si ce n'est pas le cas cela peut avoir des retombées négatives.

La contrainte technique dans un film est extrêmement importante. Ceux sont les évolutions techniques qui vont transformer les dispositifs audiovisuels des organisations.

Pourquoi les Frères Lumières ne veulent pas que les gens regardent les caméras ?

Cela fait réel, cela permet de rapproché le signifiant du référant car cela donne l'illusion précisé-ment qu'il n'y a pas d'intermédiaire entre moi et ce que je vois.

Le regard caméra met en évidence le dispositif. Si quelqu'un regarde la caméra c'est qu'il y a une caméra donc un dispositif et donc quelque chose entre moi spectateur et le monde. En re-vanche, la fiction essaye de faire oublier aux spectateurs qu'on est dans un dispositif de média-tion. J'entre

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