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Cour d’appel de Versailles , du 10 mars 2005

Commentaire d'arrêt : Cour d’appel de Versailles , du 10 mars 2005. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2018  •  Commentaire d'arrêt  •  418 Mots (2 Pages)  •  871 Vues

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La vie privée des personnes célèbres attirent toujours l’attention des médias. La presse joue un rôle important dans le domaine de la représentation de la vie privée des personnes célèbres , puisque les journaux et magazines publient non seulement l’information concernant la vie privée mais aussi des photos . Cela pose donc le problème du droit à l’image des personnes célèbres .

Cour d’appel de Versailles , du 10 mars 2005

Les faits se déroulent entre Madame Claire X journaliste ( née le 1 décembre 1956 à Thiers ) représente légale de son fils François X ( mineur ) et l’éditrice (nom non mentionné ) de l’hebdomadaire ‘’ France Dimanche’’ _ Hachette Filipacchi associes .

Madame Claire X , demande réparations aux atteintes à la vie privées et droit à l’image de son fils portées dans le magazine .

Le magazine ‘’ France dimanche ‘’ ( numéros 2898 du 15 au 21 mars ) a pour intitulé ‘’Claire X son fils a fait craquer Bernadette ‘’ . Trois clichés sont présents : l’un représentant François X et sa mère Claire X le second comportant Monsieur A et Madame Z en compagnie le François et le derniers François X seul à l’objectif . Les photographies sont prises lors d’un événement d’actualité organisé par TF1.

Ici la question soulevé est le droit à l’image de François X .

Procédure : La présence de la journaliste Claire X peut être évoqué dans le magazine car il s’agissait d’un événement d’actualité ainsi que Madame Claire X est une personne public . Qu’en est-il pour son fils ? L’enfant n’ a aucun liens avec la société TF1 ( il n’est pas impliqué dans l’événement TF1 relayé par la presse ) il ne s’agit pas d’une personne public malgré le faite qu’il soit l’enfant de Madame Claire X . L’article indique sa présence et porte donc atteintes à sa vie privée et à ses droits .

Verdict : Hachette est condamné a payer la somme de 8000 de dommages et intérêts et celle de 2000 (Article 700 du nouveau code de procédure civile , condamnation du juge permettant de rembourser les frais d’avocat , de déplacement etc)

Conclusion: Le droit à l’image a pour limite de représenter une illustration pertinente d’une information légitime . Le statut médiatique de la mère ne permet pas de renoncer aux droits de l’enfants . Le liens de filiation ne légitime pas non plus la mention de la présence de l’enfant aux cotés de sa mère .

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