Comment les firmes parviennent-elles à internationaliser leur chaîne de valeur ?

Comment les firmes parviennent-elles à internationaliser leur chaîne de valeur ?

Tout d’abord, elles réalisent des investissements directs à l’étranger (IDE). Les IDE sont

des investissement qu’une entreprise réalise dans un pays étranger en achetant au moins 10%

d’une entreprise locale. Deux types d’IDE :

• IDE verticaux : il s’agit de localiser sur divers territoires les différentes étapes de

production. Le plus souvent, ces IDE permettent aux entreprises d’internationaliser leur

chaîne de valeur dans l’optique d’une compétitivité-prix, où elles profitent des

avantages de chaque pays en termes de rémunération et de capitaux (humains,

infrastructures, institutionnels) disponibles.

• IDE horizontaux : il s’agit de localiser les étapes de production d’un produit sur un

même territoire, pour s’adapter à la demande locale, réduire les temps de transports

ou contourner des barrières à l’échange mise en place par les pays (frais de douane,

réglementations). Ce type d’IDE renvoie plutôt à une compétitivité hors-prix et

n’entraîne pas nécessairement une internationalisation de la chaîne de valeur

(l’ensemble de la production peut être réalisée dans un seul et même pays).

Pour internationaliser leur chaîne de valeur, les entreprises peuvent également réaliser des

accords de sous-traitance, c’est-à-dire qu’elles signent des contrats avec des entreprises

étrangères pour faire produire par elles leurs biens. Ainsi, la chaîne d’assemblage est réalisée

par une entreprise spécialisée dans cette activité dans un pays à bas coûts et l’entreprise n’a

pas besoin de gérer elle-même l’étape d’assemblage. Il en va de même lorsque les entreprises

sous-traitent leurs activités de marketing et de communication dans d’autres pays.

Quels sont les effets induits par le commerce international ?

Depuis l’accentuation du commerce international avec le développement des moyens de

transport et de communication dans les années 1980, il est possible d’observer les

conséquences de ces échanges sur le monde. 4 conséquences se dégagent :

2 conséquences plutôt positives :

- Une baisse des prix des produits :

o La spécialisation des pays dans les activités où ils sont les plus efficaces les

rend plus productifs, ce qui permet de baisser les coûts unitaires de production

et ainsi de baisser les prix de vente.

o Les entreprises dégagent des économies d’échelle en produisant pour un

marché plus vaste que leur simple marché intérieur, ce qui permet de réduire

le coût unitaire et donc de baisser les prix de vente.

o L’internationalisation de la chaîne de valeur permet de rendre plus efficace la

production, notamment en positionnant les étapes de production les moins

génératrices de valeur ajoutée dans des pays où les coûts de production (main

d’œuvre, impôts, infrastructures) sont plus faibles. Par les économies réalisées,

les entreprises peuvent baisser leurs prix pour se démarquer de leurs

concurrents.

o La concurrence accrue des entreprises des autres pays encourage également

les entreprises à innover et à rendre leur production la plus efficace possible

afin de réduire leurs coûts et de pouvoir proposer des prix les plus faibles

possibles.

- Au niveau mondial, les inégalités ont diminué :

o La répartition de la production à l’échelle mondiale a permis à certains pays

(Inde et Chine par exemple) de développer leurs activités productives et donc

d’augmenter les revenus de leur population. Ainsi, au niveau mondial, les

inégalités ont plutôt diminué.

o L’intégration des pays en développement et

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