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Rien, néant, vide

Dissertation : Rien, néant, vide. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2013  •  Dissertation  •  1 513 Mots (7 Pages)  •  1 655 Vues

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Le rien est le néeant Étymologie[modifier]Néant vient du latin populaire negens tiré lui-même de ne gentem qui signifie « personne ».

Différence entre le néant et le vide[modifier]Il ne faut pas confondre néant et vide qui sont deux notions différentes. La seconde est relative à la notion d'espace (le vide s'inscrit dans un espace), elle-même incompatible avec la notion de néant (au sens de rien absolu, mais le rien étymologiquement est quelque chose, on peut donc conclure que le néant ne peut se résoudre à la simple idée du rien absolu)[réf. nécessaire].

Le néant n'est pas le vide et réciproquement.

Le vide est l'absence de matière dans un espace défini. Le néant étant l'absence d'existence, la conception même d'espace devient obsolète. (E.g. Avec une pompe à vide, vous pouvez retirer la matière (y compris l'air) d'un bocal. Le vide décrira alors cette absence. Le néant étant à l'existence ce qu'est le vide à la matière, il faudrait que l'espace même que "contient" le bocal n'existe pas, il serait donc impossible au bocal d'exister.)

Le seul phénomène physique qui se rapproche peut-être de ce concept est le trou noir, puisque ce dernier provoque des distorsions sur la structure même de l'espace-temps.

Modélisation dimensionnelle du néant[modifier]Penser le néant repose sur une capacité d'abstraction certaine.

Le néant et l'être[modifier] Analyse nihiliste et « négativité du néant »[modifier]Le néant est si proche du rien qu'il affecte aisément les conceptions humaines d'être et de sens luttant ainsi contre toute pensée ordonnée. Cela étant certains philosophes[Qui ?] eurent recours à la problématique de la « négativité du néant » pour tenter d'appréhender, par la pensée, la notion de néant.

Le néant est ainsi mis en scène, il est pour une chose la négation des champs d’applications de cette chose dans le réel. Il s’agit d’un point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel.

Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à un devenir. Par cette négation qui est opérée sur les champs d'applications dans le réel de toutes choses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.

Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification[réf. nécessaire] » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.

Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.

Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.

Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie[réf. nécessaire] que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.

En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante[réf. nécessaire] qui déstructure toute construction

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