La course du vaccin

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 C’est une compétition mondiale, rapide comme aucune autre, à la poursuite du vaccin contre le Covid-19. Dans cette frénésie, pour les grandes puissances mondiales, l’essentiel n’est pas de participé, mais d’être le premier car le pari financier est énorme. Chacun veut contribuer à la découverte du vaccin où se mêle politiques, finances, scientifiques et cobayes volontaires pour la gloire et la prospérité. Mais attention aux effets d’annonces, aux espoirs déçus, aux problèmes de sécurités et aux lois qui régit le monde de la science. Où se trouve la frontière du raisonnement scientifique certains ne suivent pas les règles d’or de la science en prenant des risques insensés.

L’épidémie fait des ravages, morts et infectés augmentent de façon exponentielle. Partout dans le monde, les procédures ont été accélérées de façon inédite. La course aux vaccins est lancée toutes les grandes industries pharmaceutiques, les meilleures universités, les institutions de chaque pays dépensent des milliards, la course au vaccin est devenue une arme politique, celui qui le trouve aura une notoriété mondiale. D’autres plus modestes comme le biologiste Estep Preston compte bien le découvrir, indépendant et sans budget se lance dans la concurrence avec d’autres confrères. Ce qui est différent avec la covid 19, c’est que les délais de développement et d’approbation sont bien plus rapides. Etats Unis, chine et Russie, tous ses dirigeants instrumentalisent cette pandémie par effet d’annonce dans le but de récolter reconnaissance et puissance. Ils se servent du drapeau humanitaire en prônant l’urgence de santé publique. L’OMS tire la sonnette d’alarme, elle met en garde les chercheurs et les projets les plus avancés dans la course aux vaccins, à ne pas brûler les étapes des essais cliniques avant le test sur les humains. L’OMS demande aussi de respecter les trois étapes de façon en analyser son efficacité. Dans une recherche classique de vaccin, une étape dure plus d’un an, aujourd’hui à ce stade de l’épidémie les étapes sont menées en même temps. Plusieurs dizaines de projets dans le monde sont en cours de tests, les volontaire appelés cobayes sont testés par injection de vaccin, 9 projets sont en phase 3.

  Dès l’annonce des premiers essais cliniques, beaucoup de personne se sont présentés délibérément. Ian Haydon est l’un deux, il devient cobaye pour la phase 1 du test du nRNA-1273 de la société Moderna. A la tête de ce laboratoire américain un français, il découvre le vaccin à un temps record 42 jours. Ian reçoit sa première injection, il est dans les médias, il livre ses premières impressions, la confiance règne chez lui car il estime le sérieux de cette Biothec avec la conviction qu’il contribuera à la découverte du vaccin. D’autres recherches du vaccin se constituent notamment les plus inattendues, un épidémiologiste le Dr Estep se lance avec d’autres confrères à un spray inoculé par voie nasale. Ils pensent que de se tester lui-même est une tradition scientifique comme tous découvreurs de vaccins. L’université oxford subventionnée par l’état du royaume unis est en phase tests cliniques sur les humains, le vaccin est appelé AZD 1222. Au vu de ces avancées les grandes firmes pharmaceutiques contractualisent l’avancée de leur recherche à coup de centaines de million d’euros. La Chine elle-même annonce des résultats encourageants et souhaiterai partager le vaccin mondialement effet d’annonce pour donner une image forte de la nation. Face à ce réel optimisme l’OMS mets en garde les pays de trop précipité la vaccination, car il est important de connaitre la production des anticorps qui protègent suffisamment la personne.

 Malgré tous, les tests continus, dans un rapport bénéfices-risques quelle est la part de pourcentage. Ian Haydon Cobaye du test Moderna à des effets secondaires inquiétants après sa deuxième injection. Après plusieurs jours d’observations des anticorps se développe chez Ian, Moderna publie des résultats encourageants et annonce le passage à la phase 3. Au même moment, l’action en bourse de cette Biothec augmente de façon exponentielle, des millions d’actions sont mis sur le marché de la bourse, moderna empochera plusieurs dizaines de milliards de dollars, spéculation sur fond de crise sanitaire.

 Néanmoins, cette course aux vaccins à ses limites sans preuve que les cobayes porteurs du vaccin développent des anticorps suffisants face à l’infection covid 19, ce qui permettrait de dire quantitativement qu’il est efficace. D’autres méthodes plus rapides mais d’autant plus risquées serait de s’inoculer le vaccin en même temps que le virus, Waldemar Haffkine l’avait fait pour le vaccin du choléra. Cette méthode trouve une accointance de scientifiques connus, pour eux il est évident qu’un temps précieux serait gagné de manière à sauver des centaines de milliers qui meurent chaque jour dans le monde. Pendant que le laboratoire Astrazaneca conclut un marché avec des pays européens, les premiers test phase 3 sont en cours dans les pays plus atteints du Covid 19. A contrario l’épidémie continue à faire des morts et des ravages au sein de la population, le choix du confinement pour limiter la propagation est mondial mais il engendre une crise économique et sociale.  La tension est palpable au plus haut dans les réseaux sociaux. Au travers de la toile, pro vaccin et antivaccin s’affrontent à travers le net et les médias. Ceux qui sont contre s’en prennent aux cobayes qui ont raconté leurs expériences dans les médias.  

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