La course de haies hautes
Étude de cas : La course de haies hautes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar duduuuuuuuuu • 15 Mars 2013 • Étude de cas • 452 Mots (2 Pages) • 1 521 Vues
Course de haies hautes
Analyse technologique
La course de haies est une épreuve dont la logique, le défi consiste à essayer de courir vite
malgré la présence d’obstacles…
Ces obstacles, les haies, représentent des contraintes qui exigent l’adaptation d’une motricité
particulière, de mobiliser ses ressources d’une façon bien spécifique.
La contrainte principale est représentée par le rapport entre la longueur des intervalles et la
hauteur des haies. Frédéric AUBERT nomme ce rapport l’indice de contrainte ou IC.
Plus les haies sont hautes et rapprochées et plus l’épreuve et difficile.
Ensuite, les contraintes supplémentaires proviennent du nombre de haies à franchir et la
longueur du parcours.
Mais au delà d’une certaine distance, la logique de l’épreuve est différente : on passe dans le
registre des haies basses.
Pour les haies hautes, les distances restent limitées pour offrir un type d’effort correspondant à
celui du sprint court, mobilisant essentiellement la filière anaérobie alactique.
Ce qui veut dire que cette distance doit être adaptée au niveau et à l’âge (50 m pour les
benjamins, 110 m pour les seniors par exemple).
Pour saisir le sens de cette épreuve, il est intéressant de faire un peu d’histoire.
1 – Evolution de l’épreuve de course de haies hautes :
On ne trouve pas de traces de courses d’obstacle dans l’antiquité. C’est donc une
« invention moderne » qui est née de l’idée d’imiter les courses hippiques (les coureurs
portent d’ailleurs les tenues des jockeys et des paris sont engagés…).
Les premières courses institutionnalisées sont anglaises, ce qui explique les mesures
particulières : longueur 120 yards (109,66m), hauteur 3 pieds 6 pouces (1,067m) et espace
inter obstacles de 10 yards (9,14m). Course qui deviendra le 110 m haies olympique
officialisé en 1900 aux JO de Paris.
Au départ, les haies sont des obstacles fixes, lourds, véritables barrières (comme celle de
steeple) : les coureurs sont plus dans une logique de saut. Les athlètes qui s’essayent sur les
haies sont souvent des sauteurs en hauteur…
Mais c’est la vitesse qui fait la différence et les qualités de sprinteur vont prendre le pas, la
technique de franchissement devenant de plus en plus sophistiquée.
Et c’est
...