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La Gestions Des Documents Longs

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Par   •  19 Février 2015  •  3 023 Mots (13 Pages)  •  997 Vues

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I. LES INCENDIES 1

II. La vie moderne entraîne un accroissement constant des dangers d'incendie. L'utilisation constante de nouveaux produits extrêmement inflammables, la concentration toujours plus grande de biens et matériels de valeur conduisent à une aggravation des incendies en nombre et en importance, tout particulièrement dans le secteur industriel. 1

III. HISTORIQUE 1

A. Les causes des incendies 2

IV. Les différents feux 4

V. LES PRODUITS EXTINCTEURS 4

A. L'eau 4

B. Les liquides ignifuges 5

C. La mousse 5

VI. Les hydrocarbures halogénés 6

VII. L'anhydride carbonique liquéfié 6

VIII. La poudre sèche 6

IX. Les peintures et produits ignifuges 6

X. LES MATERIELS 7

A. Les extincteurs mobiles 7

B. Les véhicules 7

C. Les installations fixes 7

D. La détection 7

E. La prévention 8

F. La formation et la recherche 8

XI. LES CONSEQUENCES DES FEUX SUR L’ECO-SYSTEME 8

LA GESTION DES DOCUMENTS LONG

I. LES INCENDIES

II. La vie moderne entraîne un accroissement constant des dangers d'incendie. L'utilisation constante de nouveaux produits extrêmement inflammables, la concentration toujours plus grande de biens et matériels de valeur conduisent à une aggravation des incendies en nombre et en importance, tout particulièrement dans le secteur industriel.

III. HISTORIQUE

L'homme, ayant conquis le feu, en avait fait une divinité qu'il fuyait sans combattre lorsque le dieu déchaîné se transformait en incendie. Il avait pourtant compris qu'une pluie abondante l'éteignait et que les zones humides échappaient au sinistre. Les premiers hommes à oser affronter l'incendie utilisèrent donc l'eau.

Les Hébreux et les Grecs organisèrent les premiers, semble-t-il, des rondes de veilleurs de nuits chargées de donner l'alarme et de combattre le feu. On retrouve cet usage dans la Rome primitive avec les triumviri,puis les decemviri nocturni, chargés en même temps de la police des rues et qui devinrent plus tard les aediles incendiorum exstinguendorum. Ces vigiles étaient au nombre de 600 sous le règne d'Auguste et équipés de façon remarquable.

Sous le règne de Néron, l'incendie de Rome en l'an 64 provoqua la mise en application d'importantes mesures de prévention pour éviter le retour de semblables catastrophes.

Pline le jeune raconte dans ses Lettres que les vigiles disposaient de seaux, d'échelles et de siphons, l'alimentation en eau étant assurée par les aqueducs. La Gaule bénéficia de l'expérience des conquérants romains, mais au début du Moyen Age, à la suite des invasions qui détruisirent tout ce que les Romains ont apporté, la lutte contre l'incendie devient précaire, et pendant de nombreux siècles plus rien n'est fait pour lutter contre le fléau.

En 1254 fut institué le "guet bourgeois", assuré par divers corps de métier; puis, en 1363 et 1367, le "guet assis", poste de garde à certains carrefours. Le tocsin alertait les habitants désignés qui devaient combattre l'incendie et faire la "part du feu".

Charles V prend en 1371 diverses mesures de préven¬tion : fermeture des soupiraux, interdiction de tra¬vailler à la lumière après le "couvre-feu", obligation de placer des seaux pleins d'eau à l'entrée des maisons. Ces mesures de sécurité seront complétées ensuite par de nombreuses ordonnances.

Le premier engin destiné à lutter contre les incendies paraît être la ctesibica-machina, sorte de pompe aspirante et refoulante inventée en l'an 130 av. J.-C. par Ctesibius d'Alexandrie. C'est seulement aux XV° et XVI° siècles qu'apparaissent les matériels autres que le classique seau d'eau, tout d'abord la "seringue" contenant trois à quatre litres, puis l'extincteur à vis de Jacques Besson.

Vers 1700 apparaît en France la pompe portative munie de tuyaux, appelés alors boyaux, construite par François Dumouriez du Perier qui en avait vu fonctionner de semblables au cours de ses voyages, notamment en Allemagne. Les moines qui, depuis plus de deux siècles, étaient chargés de la lutte contre les incendies, sont remplacés peu à peu dans les grandes villes par des corps de pompiers. Nommé directeur des pompes en 1716, Dumouriez du Perier organise le service d'incendie de Paris. De nombreuses capitales d'Europe s'inspirent de son organisation, laquelle sera transformée en 1759 par Antoine de Sartine.

C'est en 1811, à la suite d'un grave sinistre, que Napoléon militarise le corps de sapeurs-pompiers de Paris. Mouret de Sourville invente l'appareil "pare-flammes", précurseur de l'extincteur, et cet appareil est adopté par de nombreux théâtres.

En France, la protection contre l'incendie relève du ministère de l'Intérieur (service national de la protection civile). Les préfets sont chefs du service départemental d'incendie et de secours, et sont aidés dans cette tâche par des inspecteurs départementaux. Les corps communaux relèvent cependant directement de l'autorité communale; les services départementaux d'incendie conseillent techniquement les corps communaux et sont chargés de l'organisation générale des secours dans le cadre départemental. Les sapeurs-pompiers sont généralement des volontaires (environ 300 000), sauf dans les grandes villes et dans certaines régions où sont constitués des corps de professionnels. Ceux-ci peuvent être : des sapeurs-pompiers militaires, comme ceux de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris; des sapeurs pompiers départementaux, chargés de la défense des régions particulièrement exposées aux risques d'incendie, dans les Landes notamment; des sapeurs-pompiers professionnels communaux, employés municipaux dans certaines villes importantes, qui sont affectés

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