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Exemple de nouvelle sur la ville / 4eme

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Par   •  7 Septembre 2020  •  Cours  •  460 Mots (2 Pages)  •  481 Vues

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Là où les personnalités se croisent et où les âmes se rencontrent

New York, pierre non polie, diamant aux milles facettes reflétant la mixité sociale. S’épanouissant telle une araignée tissant sa toile. D’un côté Brooklyn, face sombre et poussiéreuse du diamant, écorchée et usée, mystérieuse et tranchante, et pourtant si intéressante… Son merveilleux côté authentique, ses ruelles sombres et éblouissantes, désertes et pourtant pleines de vie, entourées par des immeubles de brique et des affiches publicitaires pour des groupes de rock, ses petits commerces, ouvrant leurs portes au levé du soleil, les passants, cherchant désespéramment un de ces taxis jaune moutarde, les étudiants resserrant leurs cravates, Brooklyn, s’agissant pour eux d’un cadre familier, rassurant. Et l’automne des arches de toutes les couleurs se forment dans les rues pavées, des arcades végétales, apportant un parfait équilibre entre la nature et l’urbanisation, donnant une sensation de paix et d’harmonie. Il ne s’agit en fait que des branches des arbres parsemés des deux côtés des trottoirs qui se rejoignent mais n’est-ce pas magnifique de rêver ?

D’un autre coté, Manhattan, face polie et brillante de mille feux, propre et nette, douce et chaleureuse, regorgeant pourtant de mystères… L’odeur du café et des billets de banque fraichement tirés au petit matin. Les limousines garées aux pieds des hôtels particuliers, attendant les travailleurs assidus, les écoliers aux yeux brillants et les jeunes adultes pleins d’ambitions. Remontant la 5e avenue, on peut apercevoir les innombrables boutiques de luxe, aux vitrines étincelantes faisant rêver petits et grands.

Et le soir, alors que le soleil se couche lentement sur Brooklyn, emportant avec lui les lumières des lampadaires et les quelques notes de musique lointaines, alors que l’araignée dort paisiblement, un dernier file de la toile continue de vibrer, comme si une minuscule perle de rosée venait de tomber gracieusement. Et si l’espace de quelques instants vous vous transformiez en oiseau, vous verriez quelques petites étoiles de terre étincelantes, quelques flambeaux résistant à l’obscurité profonde, des chemins tracés par des petites paillettes d’or. C’est la dernière chose de vivante à cette heure tardive  il s’agit des grands bals organisés par l’élite de la population New Yorkaise, lieu où chacun oublie qui il est vraiment, là où les personnalités se croisent et où les âmes se rencontrent, dansant jusqu’au levé du jour. Les habitants de ces deux files, de ces deux morceaux de toile ne sont pas souvent amenés à échanger leurs modes de vie mais qui n’a jamais tenté de mettre un pied sur le pont, liaison magnifiquement dangereuse à la pointe du paradoxe de deux mondes, de bout de la toile, et puis après tout… n’est ce pas pour cela que l’araignée les a tissés ?

FIN

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