Les Villes Nouvelles
Mémoire : Les Villes Nouvelles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FucklesDS • 15 Mars 2015 • 2 575 Mots (11 Pages) • 958 Vues
Introduction:
Nous allons vous présenter la ville nouvelle de Cergy-Pontoise composée de onze communes qui sont Cergy, Courdimande, Eragny, Jouy-le-Moutier, Menucourt, Neuville-sur-Oise, Osny, Pontoise, Puiseaux-Pontoise, Saint-Ouen-l’Aumône et Vauréal. En effet en 1965 le gouvernement adopte un schéma d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne et lance le projet d'aménagement de l'agglomération de Cergy-Pontoise en 2004. (Cinq en Ile-De-France: Sénart, St Quentin en Yvelines, Evry, Cergy, Marne-la-Vallée; deux en province: Vaudreuil et Etant de Berre/Isle d'Abeau/Villeneuve d'Asq). Nous allons nous demander en quoi l'agglomération de Cergy-Pontoise est une ville nouvelle. Afin de répondre nous allons en première partie exploiter sa réalisation au sein d'un projet d'aménagement du territoire en tant que ville nouvelle puis nous exploiterons les différentes caractéristiques propres à ce type d'agglomération. ET IL N’ Y A QUE 2 PARTIES ? ou 4 ?
I-Un projet établis par l'Etat
Situé au Nord-Ouest de Paris, à 30 km, dans le département de Val-d'Oise, Cergy-Pontoise s’étend sur 8000 hectares dont plus de 4000 hectares d'espaces ouverts (sans infrastructures d'industries ou d'habitats) et abrite environ 59 000 habitants. Ce document cartographique provient du rapport de présentation établis par le Syndicat d'agglomération nouvelle de Cergy Pontoise approuvé le 6 juillet 2000. C'est un schéma de l'organisation de la ville-nouvelle Cergy-Pontoise montrant les différents éléments composants de l'aménagement de la ville en vue de la réalisation du projet des villes-nouvelles. La politique des villes nouvelles françaises est née au milieu des années 1960. En effet les autorités publiques devaient faire face à une croissance démographique (et économique) très importante: en 1965, il était projeté par exemple 14 millions d’habitants en 2000 en région parisienne, contre 8,4 millions alors. Les grands ensembles et l’habitat pavillonnaire, les deux formes principales d’urbanisation de l’époque, présentaient déjà des limites (les grands ensembles faisaient l’objet de critique quant aux problèmes sociaux, à la mono-fonctionnalité et à la forme architecturale, tandis que le pavillonnaire consommait beaucoup d’espace, était souvent sous-équipé et entraînait une certaine dépendance à la mobilité automobile.) Il fallait par conséquent offrir une alternative. Les villes nouvelles françaises ont toutes été planifiées dans l’idée de renforcer le desserrement de la région c'est-à-dire arrêter le développement incontrôlés des grandes villes de l'urbanisation et de mettre en valeur des pôles de développement éloignés du centre de l'agglomération, qui puissent acquérir une véritable autonomie. Ces villes doivent, à terme, parvenir à fixer la population sur place sous la forme de nouveaux centres urbains et attirer la population des banlieues périphériques (Des Organisations d’études et d’aménagement des aires métropolitaines (O.R.E.A.M.) ont été créées dans ces grandes aires urbaines, pour en planifier la croissance.) Il a été fait le choix de localiser les villes nouvelles près de l’agglomération-mère (à moins de 30 km du centre de la capitale) (Sénart (30 km), Saint-Quentin en Yvelines (25 km), Evry (26 km), Cergy (30 km), Noisy-le-Grand (15 km). Les villes nouvelles de province sont à des distances variables: Le Vaudreuil est à 20 km de Rouen et 100 km de Paris, Etang de Berre est à 25 km de Marseille, Villeneuve d’Ascq est à 7 km de Lille, et l’Isle d’Abeau est à 25-30 km de Lyon). En France, le schéma directeur de 1965, a placé les villes nouvelles le long de grands «axes de développement», en cohérence avec les principales infrastructures envisagées (nouvelles autoroutes, réseau ferré régional) afin de les rendre accessible et de pouvoir y développer des industries.
On parle de politique de villes nouvelles, car il ne s’agit pas de projets isolés, émanant d’initiatives locales, mais d’une stratégie de l’Etat appuyée sur un ensemble de dispositifs et d’outils spécifiques. L’Etat a d’abord organisé ses propres services pour mettre en place cette politique puis construit et financer les villes afin qu'elles se développent. Il a dû rendre possible un travail interministériel (mettant en jeu plusieurs ministères).
-Pour cela, le Groupe central des villes nouvelles (G.C.V.N.), devenu récemment Groupe central des grandes opérations d’urbanisme (G.C.G.O.U.) et son secrétariat général (S.G.V.N. devenu S.G.G.O.U.) ont été créés, dès 1970. Il définit les orientations que son secrétariat est chargé d’appliquer. Leur rôle est notamment d’exercer une tutelle sur les établissements publics d’aménagement de chaque ville nouvelle, de répartir les crédits spécifiques de l’Etat affectés à chaque site.
Il a fallu ensuite des textes législatifs: la loi Boscher du 10 juillet 1970 puis la loi Rocard du 13 juillet 1983 ont été les textes fondateurs des villes nouvelles.
Enfin, des dispositions concernant la règlementation: ont été prises et inscrites dans le code de l’urbanisme. Elles concernent en particulier deux éléments:
-l’opération d’intérêt national (O.I.N.): où l’Etat indique clairement qu’il souhaite exercer un contrôle quand à la gestion de ces villes. -les établissements publics d’aménagement (E.P.A.): Ils ont été créés par décret en Conseil d’Etat, pour planifier, aménager les terrains de chaque ville nouvelle. Ces structures opérationnelles combinent des règles publiques et une gestion privée, et associent l’Etat et les collectivités locales. Bien que créés par l’Etat (lequel nomme le directeur général), ils sont tous présidés par un élu local.
II-De multiples pôles économiques
Sur la commune de Cergy, on compte dix pôles commerciaux de tailles et statut différents (1 d'attraction régionale, 2 organisés autour de centres secondaires d'agglomération, 7 de proximité, et 2 spécifiques), parmi eux quatre pôles principaux d’accueil d’activités économiques : - le parc Saint-Christophe - le parc de l’Horloge - la cité artisanale Francis Combes - le pôle de bureaux du Grand Centre
Le parc Saint Christophe :
Il s’agit d’un parc tertiaire créé en 1988. Il s’étend sur une superficie de 50 ha dont la moitié est aménagée en espaces verts. Sa capacité d’accueil en bureaux modulables est de 102 000 m². Il se compose de six pôles de bâtiments implantés autour d’un
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