Adm3028 tn1: les enjeux éthiques, légaux et sociétaux des TI
Étude de cas : Adm3028 tn1: les enjeux éthiques, légaux et sociétaux des TI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lalabou • 3 Octobre 2018 • Étude de cas • 2 409 Mots (10 Pages) • 1 514 Vues
ADM 3028 |
Les enjeux éthiques, légaux et sociétaux |
Travail noté _1_ Feuille d’identité |
[pic 1]
Table des matières
Table des matières 2
Premier cas : Computer Associates : une entreprise au passé éclaboussé par le scandale 3
Question 1 3
Deuxième cas : L’éthique a-t-elle sa place en TI? 5
Question 2 5
Troisième cas : Google fait l’objet d’une poursuite d’un milliard de dollars sur les secrets commerciaux 6
Question 3 6
Quatrième cas : Le ver Storm Worm 9
Question 4 9
Bibliographie 10
Premier cas : Computer Associates : une entreprise au passé éclaboussé par le scandale
Question 1
Cette étude de cas fait le récit des événements et des actions qui ont mené au scandale qui a éclaboussé l’entreprise Computer Associates.
Relisez le texte « Responsabilité économique et sociale des concepteurs de systèmes d’information : contribution à une éthique appliquée » de Salles.
- Qu’en dirait l’auteure? Discutez de la manière dont la théorie sous-jacente au contexte d’affaire de CA a pu favoriser la prise de décisions éthiquement injustifiables. Faites un lien entre ces décisions et le cas à l’étude.
Le contexte d’affaires de CA reflète la théorie de l’actionnaire inspirée du courant utilitariste [1],qui a ici été poussée à l’extrême. Alors que cette théorie implique que les profits soient établis comme étant une priorité, les comportements des employés et des gestionnaires reflètent la mission de l’entreprise de prioriser cette quête du profit. La valeur éthique des actions posées sera établie selon les fins obtenues, ici les fins souhaitées étant l’obtention de profit, Salles pourrait conclure que dans la théorie de l’actionnaire pure, les démarches de CA auraient pu être éthiques s’ils n’avaient pas posé d’actes illégaux.
Effectivement, la théorie de l’actionnaire, bien que priorisant les fins (maximiser les profits) ne tourne pas le dos aux obligations légales de l’entreprise et ne reconnait pas de valeur éthique à des actes illégaux comme ceux mentionnés dans le cas de CA. C’est donc la théorie de l’actionnaires imprégnant le contexte d’affaires de CA qui aurait favorisé la prise de décisions menant à des actes illégaux qui ne peuvent être considérés comme éthique même en se basant sur le courant utilitariste qui considère les fins plutôt que les moyens.
- Quelles valeurs éthiques, selon celles qui ont été recensées par Salles, n’ont pas été respectées dans ce cas? Expliquez
Plusieurs valeurs éthiques n’ont pas été respectées dans le cas de CA. D’abord, le respect de la propriété qui a été négligé alors que des menaces ont été proférées à un propriétaire d’entreprise concurrente dans le but d’obtenir les actions de sa compagnie à petit prix. Les valeurs de la neutralité et de la transparence ont également été omises, cette omission est illustrée entre autres par la falsification des états financiers afin de gonfler le prix des actions et les rendre plus intéressantes pour les investisseurs. Finalement, la valeur de l’imputabilité n’a pas été prise en compte. Jusqu’au tout dernier moment, les dirigeants de CA ont tenté manœuvrer afin d’obtenir des sommes importantes en dédommagements et en versant des pots de vins afin que les gens ayant identifié les manœuvres malhonnêtes ne les dénoncent pas. Les dirigeants de CA ont longtemps pu éviter d’être tenus responsables pour les différents actes répréhensibles commis par l’entreprise. Cette notion d’imputabilité a pu finalement être appliquée alors que plusieurs dirigeants ont été reconnus coupables et ont dû assumer leur rôle dans les gestes commis en payant les amendes et en complétant des peines de prison.
Deuxième cas : L’éthique a-t-elle sa place en TI?
Question 2
Le cas a pour sujet un article de Michael Schrage dans lequel il avance qu’il n’y aurait pas de place pour l’éthique en TI. Sa théorie est renchérie par un lecteur qui, dans une lettre, soutient que c’est effectivement le cas. Celui-ci est d’avis que le secteur des TI n’est, en fin de compte, qu’une entreprise comme une autre.
a) À quelle approche éthique, mentionnée par Renouard dans son article « L’éthique et les déclarations déontologiques des entreprises », peut-on relier ces affirmations? Définissez ses grandes lignes.
On peut relier les points de vue de M. Schrage et celui d’un de ses lecteurs à l’approche libertarienne de l’éthique présentée dans le texte de Renouard.
On y décrit l’approche libertarienne comme une approche minimaliste[2] qui reconnait une certaine légitimité aux actes posés au nom des enjeux du monde des affaires. Cette approche pourrait justifier l’utilisation de moyens que certains pourraient juger douteux au nom de la croissance d’une entreprise et de la maximisation de son profit. Alors que certains jugent que cette approche se doit de demeurer dans les limites du droit et de la responsabilité sociale, tous ces adeptes n’adhèrent pas d’emblée à cette vision plutôt conservatrice et tendent à agir en considérant les objectifs d’affaires plus important que les méthodes utilisées pour les atteindre.
b) Pouvez-vous expliquer les objections qu’y voient les défenseurs des approches utilitaristes (ou de stratégie éthique)?
Les adeptes de l’éthique stratégique ne sont généralement pas en accord avec les idéo des libertariens. On pourrait même les considérer comme leur opposé dans la mesure où les utilitaristes prônent un développement des affaires pour le bien commun c’est-à-dire qu’ils considèrent que tous les moyens ne sont pas justifiables pour arriver aux fins désirées[3]. Les utilitaristes considèrent que l’éthique est essentielle au bon déroulement des affaires et que conséquemment l’entreprise autant que la société bénéficie de pratique éthique en affaires.
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