Synthèse : ralentir

SYNTHESE

RALENTIR

Introduction :

Le monde moderne nous invite à accélérer, mais cette vitesse est-elle vraiment utile pour notre société sans une certaine lenteur ?

Le corpus de cinq documents nous offre différentes approches :

Doc.1, à travers l’histoire de Madame Bovary, Gustave Flaubert nous montre que ralentir dans une vie amoureuse peut conduire à l’ennuie et donc décider de vivre des liaisons amoureuses pour échapper au terne quotidien.

Doc.2, Georges Perec raconte l’expérience de la lenteur vécue par un étudiant.

Doc.3, la journaliste Léa Lucas parle de la procrastination chez les Français à travers une étude.

Doc.4, Jean-Yves Archer revient sur les conséquences néfastes de la vitesse et privilégie la lenteur.

Doc.5, photographie extraite du film « Alexandre le bienheureux ».

Problématique :

Est-il toujours bon de ralentir ?

Plan :

1. Il est bon de ralentir

Documents 2 ; 4 ; 5

Dans ce corpus les auteurs privilégient la lenteur afin de freiner cette quête frénétique de vitesse.

Dans notre quotidien il est bon de ralentir, en effet ralentir permet de s’ennuyer « Attendre, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à attendre » (Doc.2), mais également de profiter « Perdre son temps. Sortir de tout projet, de toute impatience » (Doc.2).

Il est également bon de ralentir dans le monde du travail comme le dit Archer « Si la rapidité d’exécution d’une tâche a pu toutefois se révéler productive, elle devient, à présent un facteur d’épuisement des salariés… » (Doc.4).

Cela permet également de réaliser un travail soigné et non bâcler, les salariés sont plus motivés et moins stresser lorsque la lenteur s’installe.

1. Les dangers et inconvénients de ralentir

Documents 1 ; 3 ; 5

Le fait de ralentir est une bonne chose, mais ralentir est source de dangers et d’inconvénients.

En effet ralentir peut être la source d’un ennui profond comme le décrit Gustave Flaubert à travers l’histoire de Madame Bovary « sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord… » (Doc .1) mais également source de remise en question « Pourquoi, mon Dieu ! me suis-je mariée ? »(Doc.1).

Ralentir peut également être la source de procrastination c’est-à-dire le fait de remettre au lendemain l’exécution d’une tâche.

Vouloir ralentir face à une société dominée par la vitesse peut se révéler dommageable, au travail comme à la maison.

Dans une étude menée lors de la journée de la procrastination, 85% des Français admettent être concernés par ce défaut (Doc.3), cela constitue un sujet de préoccupation majeure.

Ce fléau est inquiétant « Les Français ont donc tendance à traîner la patte, à faire preuve d’inertie… » (Doc.3).

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