Est-il alors possible de ralentir la cadence en marche ?

Dans cette société ou la vitesse prend une place proéminente, la population commence à être malade de cette allure.

Est-il alors possible de ralentir la cadence en marche ?

C’est à cette question que les auteurs de ce corpus ont essayé de répondre.

  L’individu ne s’arrête jamais, il a un besoin permanent de mouvement, cette sensation de vitesse qui symbolise une certaine puissance. C’est ainsi le point d’ancrage d’un cercle vicieux intégré à cette société, une course poursuite du temps qui passe.

Certains ont donc pris conscience de l’intérêt à ralentir leur quotidien et apprendre à vivre à leur rythme. Et cela passe d’abord par des activités avant d’essayer d’y adapter leurs mode de vie.

Mais cette envie de revenir à une vie plus lente est assez compliqué à adapter. Malgré les connaissances sur les bienfaits du ralentissement, il est bien difficile de trouver un équilibre.

  L’Homme abolie peut à peut sa mobilité, il fait passer son corps au second plan, c‘est ce qu’explique David Le Breton dans « Chemins de traverse : éloge de la marche », Quaderni, n°44, printemps 2001 : « Les industries de l’évasion ». Cette mobilité qui permet l’enrichissement  des facultés disponible. Quand à Anne-Laure Gannac dans « Le jour où j’ai décéléré », Psychologies, janvier 2020, elle exprime l’envie d’aller toujours plus vite, cet amour de la vitesse qui anime la plupart des individus. Cette idée ancré dans les moeurs : la rapidité fait la réussite. Alors il faut comprendre que c’est cette puissance ressenti qui alimente cette vitesse constante. David Le Breton confirme ces dires, une sorte de guerre à la paresse, une disponibilité sans faille, c’est le nouveau mode de fonctionnement de cette société.

  C’est ainsi que par manque de temps, la tentation grandis, dans cet environment ou prône la réussite au détriment de la vie; il nait une obsession pour la vitesse. Le seuil atteint, la locomotive en marche ne peut s’arrêter, tel une drogue la rapidité a eu raison du quotidien. Par ses mots, Lydia Bacri dans « Retrouver sa tortue intérieure » en entretien avec Carl Honoré, L’Express, 15 septembre 2005 confirme les explications des autres auteurs de ce corpus. Par ailleurs, le document iconographique, iconographie du mouvement « Slow », extraite du site La slow life, décembre 2018 expose une nouvelle façon de vivre qui infirme cette notion de vitesse rattaché aux individus. Un mouvement créée pour réapprendre à vivre plus lentement.

  L’individu à commencé à assimilé ce besoin de prendre son temps pour mieux subsister, ralentir le rythme pour vivre selon ces besoins. C’est ce que démontre Anne-Laure Gannac, se contenter de peu et ressentir sa propre existence. Carl Honoré dans son entretien avec Lydia Bacri explique que cette prise de conscience sur la lenteur ne date pas d’aujourd’hui, ce mode de pensée a commencé à apparaitre en Italie pour pallier l’émergence des fast food. Une symbiose entre mieux manger et protection de l’environnement. C’est ce qu’expose le document iconographique sur le mouvement « Slow », il explique le mouvement Slow dans toute ses catégories notamment la slow food et c’est ce qu’on peut voir dans chaque icône expliquant les différents domaines du mouvement, porter un regard différent sur les activités du quotidien.

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