Synthèse dépendance numérique

Aujourd’hui les nouvelles technologies sont présentes partout. Depuis l’avènement de la société de consommation, elles n’ont cessé de s’accroître, se développer et font partie de manière intégrale de notre quotidien. Leur atout est qu’elles ont su se rendre indispensable du fait qu’elles sont adaptées à tout type de personnes, en tout lieu et à n’importe quel moment. Cependant on peut s’interroger sur leur omniprésence et se demander, en quoi les technologies numériques influent-elles sur notre vie privée ? Nous ferons dans un premier temps un constat sur leur avènement, puis en étudierons les causes ainsi que les conséquences qu’elles provoquent et nous finirons par l’évocation de solutions adaptées à cette problématique.

Les technologies numériques se sont développées de façon considérables au fur et à mesure ces dernières années. Selon Catherine Segal dans l’article « Avons-nous encore une vie privée ? » paru dans Clés, en août-septembre 2011, ces technologies font parties de notre quotidien mais entrent de façon intrusive dans nos vies. Elles tirent des informations de plus en plus précises sans que nous ayons préalablement donné notre accord faute d’en avoir eu connaissance. Du fait que leur utilisation est devenue quasi indispensable, nous ne nous préoccupons pas de cette intrusion ainsi que de la gravité de leur portée. Ainsi elle est utilisée à différentes fins. Notamment à la géolocalisation, sans que cela nous dérange comme le souligne la psycho-ethnologue Sheryl Turkle, dans sa mise en garde sur ce procédé.

Se rapportant à cette notion de localisation, nous pouvons y ajouter sous trait d’humour le dessin de Philippe Geluck paru dans « Les nouvelles vont vite. Le meilleur du Chat » aux éditions Casterman à Paris en 1993. Il fait référence à la localisation même sous terre, le personnage étant situé dans le métro. C’était une autre forme de géolocalisation à cette époque, qui aujourd’hui à évoluer, comme vu précédemment vers une approche plus pointue des technologies de ciblage de l’individu. Cette géolocalisation peut servir bénéfiquement à son utilisateur pour se repérer, mais elle indique aussi notre position en temps et en heure à ceux qui la contrôlent.

Enfin, nous pouvons aussi constater une autre facette de l’apport de ces technologies numériques qui est la surveillance et la collecte de données comme le souligne Georges Dupuy, dans un article intitulé « Souriez, vous êtes fliqués » paru en 2011, dans le journal Marianne. Il met en lumière l’intérêt que suscite nos données personnelles à des fins de contrôle pour faire du marketing ou du stockage. Ce qui permettra par la suite de les monétiser. Sachant que ces procédés sont apparus il y a une quinzaine d’années et se sont développés. Aussi il nous interpelle sur l’impact que ces technologies ont sur notre société et sur le fait que malgré une certaine intrusion nous ne sommes pas dans la motivation de nous séparer de ces outils numériques afin d’effacer nos traces pour acquérir une plus grande liberté. En ce sens d’après l’auteur nous faisons preuve d’acceptation et de normalisation de cette situation, qui est devenue une banalité.

En conclusion, les technologies numériques nous ont apporté une évolution dans notre vie du quotidien. Mais elles sont sujet à l’espionnage, à des buts de traçage et de monétisation de nos données personnelles.  Elles sont tellement ancrées dans les mœurs, que cela ne choque pas vraiment grand monde comme le soulignent les auteurs du corpus. Pour éviter ces dérives, il faut une meilleure régulation de l’analyse de nos données par les institutions compétentes. Une harmonisation de leur gestion et une information claire au consommateur avec pourquoi pas des campagnes de sensibilisation pour évoquer les risques que comportent ces pratiques. En ce sens nous pouvons nous demander, sommes-nous capables de vivre dans un environnement dénué de technologie ?

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