Synthèse Corpus Vitesse et Société
Synthèse : Synthèse Corpus Vitesse et Société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maya13002 • 17 Janvier 2021 • Synthèse • 1 235 Mots (5 Pages) • 674 Vues
La modernité et les progrès techniques modifient notre rapport au temps. Les phénomènes d'accélération s'amplifient dans tous les domaines : moyens de transports toujours plus rapides, productivité de plus en plus accru, ultra-connectivité et rapidité des moyens de communications etc… Nous vivons à cent à l’heure !
Nous allons, ici, étudier un corpus composé de quatre documents. Ces textes regroupent les périodes du 20ème et 21ème siècle, nous aborderons la notion de la vitesse au sein de notre société.
Le premier document est un extrait des « Carnets de géographes » écrit par Xavier Desjardins en 2015 qui s’intitule « la ville lente : utopie, audace ou régression ? Réflexions libres autour d’écrits de Marc Wiel. » Le deuxième document est un extrait du livre de Hartmut Rosa, « Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive », traduit de l’anglais par Thomas Chaumont édité par La Découverte en 2012. Le troisième document est un article de Samra Bonvoisin tiré de cafe pedagogique.net qui a été publié le 21 avril 2016, se nommant « Cinéma : Tout s’accélère de Gilles Vernet ». Et enfin le quatrième et dernier document est une image tiré du film « Les temps modernes » de Charlie Chaplin paru en 1936.
Chacun des documents a pour thème la vitesse et l’accélération de nos sociétés. On peut donc se demander, en quoi la vitesse peut être un problème dans la société ? Est-elle parfois contreproductive ?
Dans un premier temps, nous allons voir que notre société en accélération permanente créée des inégalités et engendre un effet de séparatisme. Dans un second temps, nous montrerons les conséquences de ce phénomène sur l’Homme et la planète.
En premier lieu, Xavier Desjardins dans le document 1 évoque la vitesse comme accroissant les inégalités entre les pays et les classes sociales, cela crée indéniablement un fossé et chacun se retrouve à deux antipodes. Les grandes puissances se sont révélées et les pays émergents continuent d’émerger… En effet, les pays développés se sont fait une course au pouvoir et aux richesses en peu de temps laissant les pays pauvres prisonniers de leur lenteur davantage accentuée par l’accélération des premiers. Samra Bonvoisin dans le document 3 appuie cette idée en relevant « Etienne Klein, physicien, souligne la diachronie temporelle entre les pays développés, pris dans les excès de la vitesse, et les pays émergents enfermés dans une lenteur non voulue. », elle note également la notion de « déséquilibre planétaire ». La rapidité est liée avec la décélération. Ceux qui n’ont pas leur place dans une société accélérée sont exclus. Le document de Samra Bonvoisin nous explique également par le biais de J.L Beffa que de nombreux pays ont fondé leur système financier sur l’endettement pour accélérer la consommation jusqu’à mener vers une surconsommation demandant une surproductivité. L’image iconographique de Charlie Chaplin appuie cette idée en indiquant qu’en voulant être plus productif il s’est retrouvé bloqué dans le mécanisme des usines nous renvoyant à l’époque du Fordisme où le travail à la chaine permettait un gain de productivité et de rendement au détriment des salariés.
De plus, le document 1 nous montre également que l’apparition de grandes infrastructures et de transport de plus en plus rapide, malgré un gain de temps, la vitesse s’invitant dans les déplacements a fallu séparer chaque façon de se déplacer.
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