Corpus à toute vitesse
Commentaire de texte : Corpus à toute vitesse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manon Cournut • 27 Mai 2020 • Commentaire de texte • 662 Mots (3 Pages) • 3 834 Vues
“ Il ne faut jamais aller plus vite que sa vitesse “, a cité Philippe Labro. Ce propos résume parfaitement l’analyse dans laquelle nous allons comparer deux extraits de romans, une chanson et une photographie, qui sont : “ L’automobile était une reine “, un extrait du roman “ Cette histoire là “ de Alessandro Baricco, qui nous montre le succès de la mythique course Versailles-Madrid de 1903; le deuxième texte est un extrait de Françoise Sagan du roman “ Avec mon meilleur souvenir “, cette femme de lettres nous prouve à quel point la vitesse automobile peut être un danger; le troisième texte est une chanson de Serge Gainsbourg, nommée “ Harley Davidson”, la célèbre moto américaine connue pour sa vitesse, Gainsbourg l’a écrite pour Brigitte Bardo, où celui-ci lui montre que rien n’est plus important que sa moto et la vitesse où elle va; la dernière oeuvre est une photographie de Jacques Henri Lartigue qui représente l’automobile Delage lors du Grand prix de l’ACF. Nous pouvons alors dégager de cette analyse : Quelles sensations ressentent les pilotes lors de leur courses automobile ? En premier lieu nous verrons l’amour qu’ils ont pour cette vitesse automobile et ensuite nous verrons les dangers que cette vitesse peut procurer.
Premièrement, dans l’extrait de Alessandro Baricco, l’automobile est personnifié à une reine “ l’automobile est une reine,..., elle était née reine, et la course était son trône, sa couronne “ ( l.39-40 ), qui est puissante, importante et célèbre. Pour Françoise Sagan, la vitesse automobile est un plaisir physiologique “ les sensations de vitesse en voiture, et le plaisir physiologique autant que psychologique qui en découle “, dans son extrait elle nous montre que la voiture est un moyen de s’évader, d’être libre et solitaire “ sensation paradoxale d’être enfin libre, revenu au sein maternel, à la solitude originelle, loin, très loin de tout regard étranger “ ( l. 28 - 30 ), personne n’est plus important que cette voiture ni même sa famille “ Ni les piétons, ni les agents, ni les automobilistes voisins, ni la femme qui l’attend,..., ne peuvent déloger sa voiture “ ( l.30 - 32 ). La chanson de Serge Gainsbourg rejoint l’extrait de Françoise Sagan sur le fait que rien n’est plus important que cette automobile, “ Je n’ai besoin de personne “ ( l.1 )“ Je n’reconnais plus personne “ ( l.3 ). La photographie de Lartigue met en valeur la vitesse grâce au flou et au défaut de cadrage, cela devient un emblème de la modernité.
Ensuite, nous pouvons voir dans l’extrait du roman “ Avec mon meilleur souvenir “ et dans la chanson “ Harley Davidson “ que les automobilistes se confrontent au danger, à la mort. Pour Françoise Sagan, le conducteur a un désir de dépassement de soi, il flirte avec la mort “ le conducteur éveille en lui un désir de puissance et de dépassement de soi, l’amenant à flirter avec la mort “, dans son extrait nous pouvons voir que les mots associés au danger ne veulent plus rien dire “ les expressions interdiction, port obligatoire, assurances sociales, hôpital, mort, ne veulent plus rien dire “ ( l. 11 - 12 ). Les vers de Serge Gainsbourg nous montrent aussi que cette moto est plus importante que sa vie, que la mort ne lui fait pas peur “ J'irais p't'être au Paradis, Mais dans un train d’enfer
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