Corpus vitesse
Commentaire de texte : Corpus vitesse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar InesAlg • 1 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 683 Mots (3 Pages) • 2 518 Vues
CGE
Introduction :
Ce corpus est composé de quatre documents.
Le premier document est un texte argumentatif écrit par Charles Baudelaire en 1885 et ayant pour titre « Le peintre de la vie moderne ». Le second document est un extrait de roman écrit par Emile Zola en 1890. Le titre étant « La bête humaine ». Le troisième document est un article de Nicole Aubert ayant pour titre « Le culte de l’urgence ». Le dernier document est un document iconographique réalisé par William Turner. Ce corpus nous amène à nous poser la question suivante : Dans la modernité quelle est notre perception du temps ?
Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans une première partie la perception relative que nous avons du temps. Nous détaillerons notre raisonnement à travers de sous axes. En effet, nous verrons si la modernité est un nouveau temps en lui donnant une définition mais en abordant également la révolution technologique la caractérisant. Ensuite nous évoquerons l’évolution du temps depuis le XIXème siècle. De là, nous parlerons du temps dit « provisoire » ainsi que l’urgence partout où nous sommes.
Dans une seconde partie nous verrons les répercussions de ces changements sur l’Homme.
Partie 1 :
Tout d’abord, le concept de modernité se présente comme le concept fondamental de cette première partie. Le thème de notre sujet étant la vitesse, la modernité est donc ici une expérience d’accélération. De là, apporter d’emblée une définition à cette modernité nous aide à mieux comprendre son sens et nous évite d’en faire un usage erroné. D’ailleurs, une première définition est donnée dans le texte de Baudelaire. L’auteur le définissant avec des mots forts tels que « le transitoire », « le contingent » mais également comme étant « l’éternel », « l’immuable » (l.16). A travers ces mots, Baudelaire néglige ce qui lui est contemporain, il ne prend en compte que la modernité telle qui la définit. Aussi, la modernité est abordée de par la révolution technologique dans le roman d’Emile Zola au travers d’une personnification d’une locomotive à ligne 26. Cette révolution technologique nous la retrouvons dans l’article de Nicole Aubert à la ligne 33 avec un « temps subjectif ». En outre, cette révolution semble nous perdre, le temps nous dépasse, cette notion est pour nous encore abstraite Par ailleurs, le document iconographique de William Turner illustre toutes les idées évoquées plus tôt. De ce fait, cette peinture présente un train qui va vite, cette vitesse est accentuée par l’effet de brouillard. Dans un autre temps, nous évoquerons l’idée d’une évolution du temps depuis le XIXème siècle. En effet, nous pouvons ici parler d’un temps transitoire. Dans l’article de Nicole Aubert nous retrouvons ce temps qui est « centré sur l’immédiat » (l.42), ce temps qui nous dépasse, que nous n’arrivons pas à contrôler. Elle fait d’ailleurs trois groupes de métaphores que nous retrouvons aux lignes l.58 jusqu’aux lignes 69 avec notamment une « conception occidentale » et présente le temps comme étant « une donnée quantitative ». Dans son dernier groupe de métaphore que nous retrouvons aux lignes 69 à 86 elle évoque un « temps plus récent » qui nous donne une sorte cause à notre manque de maitrise concernant cette notion. Viens à nous l’urgence. Cette idée est très importante car elle est omniprésente dans notre société, elle nous entoure… Cette urgence est alliée directement à la « vitesse » que nous retrouvons à la ligne 44 du texte de d’Emile Zola. De plus, l’urgence est évoquée dans l’article de Nicole Aubert comme en témoigne la ligne 1.33. Avec notamment l’urgence liée aux « développements technologiques récents » (l.33). Le flou présent dans l’œuvre de William Turner démontre bien cette aspect si. Cette urgence est en réalité présente dans tous les documents du corpus car elle est étroitement liée à la notion de vitesse. D’ailleurs Baudelaire en parle dans les toutes premières lignes de son texte « il court » « il cherche » (l.1/l.2). Cette urgence est donc synonyme de détresse et cela a et aura des répercussions sur l’Homme.
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