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Sujet d’étude : La vitesse

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Par   •  4 Avril 2020  •  Dissertation  •  1 537 Mots (7 Pages)  •  1 700 Vues

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Sujet d’étude : La vitesse

Synthèse :

Le corpus de document, ce compose de 6 documents : deux sont des extraits de roman, un extrait de blog, un extrait d’une scène de théâtre puis une suite de phylactère et enfin un tableau. Ce corpus nous permet de nous demander si la vitesse et l’accélération serait un frein aux relations ?

Nous allons commencer par aborder la multiplication de relation, puis la vitesse dans celle-ci et enfin la prise de temp dans la construction.

        Nous pouvons voir par le biais du premier document, extrait de l’acte I scène 2 de « Dom Juan » pièce de théâtre écrite par Molière en 1665, l’attrait du personnage principal pour la multiplication de ses relations. En effet pour lui l’attrait des femmes et du beau est une façon de rester jeune et actif car pour lui rester avec une seule personne est un synonyme de s’ensevelir. Ce qui est d’une certaine manière confirmée dans le document 2, extrait du roman de Sergio Pitol, La vie conjugale écrit en 1990. Où nous pouvons voir que la multiplication de ses amants, lui permet de renouveler son ardeur. De plus Dom Juan aborde ces multiples relations en la comparant a des conquêtes guerrières et file la métaphore en se présentant comme un Alexandre le Conquérant de ses contemporains pour ainsi se justifier de ne pas se combler d’une routine. Ce qui nous permet de faire le parallèle avec le document 3, extrait de La vie intense, de Tristan Garcia, sur ce qu’il appelle « la première ruse : en Variant ». Il exprime dans ce paragraphe que pour éviter ce qu’il appelle l’embourgeoisement, que nous pouvons rapprocher à l’ensevelissement de Dom Juan, qu’il faut multiplier les expériences ou plutôt les moduler.

        Ce même document, nous explique que nous pouvons aussi voir l’accélération des relations et des rythmes de vie en général. En effet pour éviter l’ensevelissement ou l’embourgeoisement, il explique que l’augmentation de l’intensité, que ce soit vitesse ou même des sentiments, permet de rusé pour éviter de s’accoutumer à un état donné. Effectivement nous pouvons voir que quand Dom Juan fait l’apologie de la violence il parle de sentiment fort pour avoir un sentiment d’accomplissement dans sa propre vie au détriment de moment poser.

Dans le document 5, extrait d’un blog de 2019, Pierre Nox qui par la vitesse perd tous ses proches, se consume dans une course effrénée au péril de sa santé social. En effet la vitesse ou la variation permet de se ruser mais ne permet pas de profiter et construire le moment présent ou la relation actuelle. Nous pouvons voir que malgré le nombre de partenaire avec qui danse la personne représenter dans les phylactères du document 4, de Marion Fayolle intitulé les amours suspendues de 2017. Il retourne toujours auprès de sa femme qui est un peu un cocon sur laquelle cette personne s’accroche. Ainsi la femme de Pierre qui dans son besoin de stabilité, commence à s’éloigné de lui car elle le trouve « invivable ». Le document 6, tableau de Gustave Klimt, le baiser, de 1908, représente deux personnes qui s’embrasse avec une forme que nous pouvons interpréter comme un cocon. Ainsi les filaments qui partent pourrais être assimilé au temps qui cours nous pouvons donc y voir une allégorie d’un moment suspendu afin de profiter d’un temps donné malgré le fait que le temps continue de couler imperturbable.

        Pour conclure ce corpus nous questionne sur le fait que beaucoup se cache derrière la vitesse ou la multiplication, mais la construction demande un temps sinon nous serions invivables pour certain par notre besoin effréné d’ardeur, de vitesse, ou de variation. L’ensevelissement ou l’embourgeoisement ne sont que des excuses afin de ne pas ralentir ce qui pourrais être perçu comme un reflet d’une perte de jeunesse et de fougue. Ce qui nous permet de nous demander si prendre du temps pour construire ne permettrais pas justement de nous accomplir et accepté le fait que le temps se déroule de façon inéluctable

Ecriture Personnelle :

        "Rien ne sert de courir ; il faut partir à point" comme l’a écrit Jean de la Fontaine entre 1668 et 1694 dans son recueil de fable. La vitesse était critiquée déjà au XVII, mais notre société moderne l’a mis sur un piédestal, que ce soit pour les personnes individuellement ou que ce soit les relations avec autrui. Dans une société dites occidentales tout est fait pour accélérer que ce soit pour le transport, la consommation (avec le fastfood) et aussi les relations entre chaque personne.

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