Soins de confort et bien être

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Objectifs : Respect de la personne soignée dans sa globalité

«  L’homme est un être unique, qui a des attentes et des besoins biologiques, psychologiques, sociaux et culturels. C’est un être en perpétuel devenir et en interaction avec son environnement. C’est un être responsable, libre et capable de s’adapter. C’est un TOUT indivisible. (Source : ministère de la santé d’après «  le guide relatif à la mise en place du dossier de soins »).

Il faut savoir que j’ai effectué mon stage dans un EHPAD en Haute Savoie, c’est un établissement  organisé en 2 étages (rez-de-chaussée, 1er étage) où se trouvent environ 50 résident par étage.

Il y a également un étage réservé à l’unité de vie protégé, où se trouve vingt résidents atteint principalement de la maladie d’Alzheimer. L’établissement accueil au total 120 résidents (dont deux hébergements temporaires).

Il y avait aux deux étages :

Le matin : 1 infirmière, 4 aides-soignantes et 2 aides-soignantes en coupé.

Le soir : 1 infirmière, 2 aides soignantes et 2 aides soignantes en coupé.

La nuit : 1 infirmière et 2 aides soignantes.

Pendant mon stage, on m’a attribué 2 résidents à charge du 1er étage. Ma première semaine de stage j’ai surtout tourné avec des aides soignantes, j’ai donc pu ensuite choisir le résident dont je vais vous parler ; car je lui faisais la toilette au lavabo tous les jours et j’ai pu comprendre ses habitudes et ses souhaits durant la toilette. Je vais donc vous expliquez toutes mes démarches au moment de la toilette au lavabo. Je tiens à préciser que Mr G a toujours préféré être lavé de la manière suivante : visage, torse, dos, parties intimes puis en dernier les jambes, car pour les jambes il préfère s’assoir et qu’on l’habille directement après, car il se fatigue vite il est en obésité morbide. La profession d’infirmière  doit prendre en  charge de manière holistique, le patient. Cela implique de soigner, sans juger, sans a priori.

Les concepts fondamentaux en soins infirmiers :

1. Le cadre de la situation : le concept d’environnement dans un contexte de soin

Le dictionnaire Larousse définit l’environnement comme « l’ensemble des éléments qui entourent un individu et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins ».

Dans mon cas, il s’agissait d’un environnement de soin puisque la situation s’est déroulée au sein d’un dans un EHPAD public. Il convient également d’affirmer que Mr G est dans un environnement de soin parce qu’il est en contact avec du personnel médical et que chaque jour l’objectif des soignants et d’aider Mr G, et essayer de lui faire perdre du poids .La santé selon l’OMS « est un état complet de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Jean Watson définit d’ailleurs la santé comme « l’unité et l’harmonie, dans un environnement donné, entre le corps, l’âme et l’esprit ». Virginia Henderson la définit plutôt comme « la satisfaction des quatorze besoins fondamentaux ».

2. le concept d’Homme, d’humanisme et de la personne

Le dictionnaire Larousse définit l’humanisme, qui est un mot qui dérive de la notion d’Homme, comme « la philosophie qui place l’homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs ».

La personne, correspond au bénéficiaire des soins infirmiers. Il peut donc s’agir d’individus, de familles, de communautés, ou de groupes. Dans la conception de Florence Nightingale «  la personne est un être, malade ou en santé, possédant des composantes physiques, intellectuelles, émotionnelles, sociales ou spirituelles ». Selon Jean Watson «  une personne ne peut être comprise totalement, même si l’empathie aide à se rapprocher de ce but ».Enfin, selon Nancy Roper, « la personne est comme un TOUT indissociable, soumis à l’influence de nombreux facteurs. Ce tout évolue durant son existence entre dépendance et indépendance selon l’âge, les circonstances et l’environnement ».

Analyse de situation avec les concepts en lien :

Avant d’entrer dans  la chambre du résident, je toque à sa porte, je lui dis bonjour, et je lui explique que je vais lui faire la toilette. Je vais lui faire souvent tôt car il préfère. Je mets la présence, qui est nécessaire pour prévenir les autres professionnels de ma présence dans la chambre et donc pour que le soin ne soit pas interrompu. La présence permet aussi d’informer les AS d’où je me trouve.  Pour préserver l’intimité de la personne et pour que personne ne vienne déranger le soin.

 Je ferme les fenêtres et tire les rideaux, pour son intimité. En effet l’intimité touche à l’identité de l’individu, c’est tous ce qui concerne ce que l’on ne veut pas que les autres voient de nous-mêmes autant dans les dimensions physique, psychologique ou sociale. L’intimité est ce qui est propre à soi et que l’on ne veut pas partager avec les autres. Selon Bouchat « le concept de l’intimité s’articule souvent aussi avec la notion de pudeur ».  Puis, selon J. Westin «  l’intimité est la revendication des individus, des groupes, ou des institutions à déterminer par eux-mêmes quand, comment et jusqu’à quel point l’information les concernant est transmissible à d’autres »

Il se dirige dans la salle de bain, et par habitude je ferme la porte de la salle de bain, car c’est dans mon habitude de fermer la porte pour le respect de la pudeur du patient. Puis je me sentirais gêné que d’autres personnes puisse le voir nu, car parfois des résidents de l’établissement se trompaient de chambre et allés dans des chambres qui n’étaient pas la leur. Il est bien précisé  dans la charte du patient hospitalisé de 1995 que  le respect de l’intimité du patient doit être préservé lors des soins, des toilettes, des visites médicales … »

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