Situation d'urgence en long séjour
Étude de cas : Situation d'urgence en long séjour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Audrey Boucard • 13 Novembre 2016 • Étude de cas • 1 226 Mots (5 Pages) • 836 Vues
APHP/DRH/CFDC/IFSI Raymond POINCARÉ
Analyse de situation ou d’activité n°2
Stage du semestre n°3
Du 25/04/2016 au 27/05/2016
Type de stage: unité de long séjour
Date de réalisation de l’analyse: 27 mai 2016
Version 2
Nom Prénom de l’étudiant: Boucard Audrey
Promotion: 2015-2018
Nom du formateur référent : Madame Chamard
Table des matières
Le thème et son contexte
Le choix de la situation ou activité rencontrée et son argumentation
La description de la situation (hexamètre Quintilien)
Le questionnement et l’analyse
L’auto-évaluation (difficultés et point à approfondir)
Bibliographie
Le thème et son contexte
La situation se déroule dans le service de long séjour, dans l’unité Dauphiné. Nous sommes dans la chambre d’une patiente. L’équipe et composée ce jour : d’une infirmière, deux aides-soignantes, une hôtelière et moi-même.
Nous sommes dans un contexte d’une chute par-dessus les ridelles d’un lit chez une patiente de 100 ans.
Le choix de la situation ou activité rencontrée et son argumentation
Une patiente de l’unité, Mme T. est tombée de son lit, malgré la présence des ridelles. Le reflexe premier de l’équipe a été de réinstaller la patiente dans son lit (nous avons dû la porter, la patiente pesant presque 100 kgs). Quelques heures plus tard, aux urgences, une fracture de la diaphyse humérale lui est diagnostiquée.
Avec le recul, je me suis dit que nous n’avions peut-être pas su gérer le stress de cette situation et nous avons voulu agir vite sans prendre le temps de la réflexion sur ce qui était le mieux pour la patiente. C’est ce qui m’a amené à faire le choix de cette situation.
La description de la situation (hexamètre Quintilien)
Nous sommes dans l’unité du 1er étage dans le service de long séjour et plus précisément dans la chambre de Mme T.
Il est aux environs de 13 heures, au moment de la distribution des plateaux repas. Séverine une des aides-soignantes, retrouve Mme T. par terre, à droite de son lit, criant « au secours, je suis tombée ». L’hôtelière entendant du bruit est allée voir ce qui se passait, et est venue me chercher dans la salle commune (j’étais en train d’aider un patient à prendre son repas) pour m’avertir que la patiente était tombée et que l’aide-soignante avait besoin d’aide.
En me dirigeant vers la chambre, je me suis arrêtée dans le poste de soin pour prévenir l’infirmière qui discutait avec une autre personne.
En arrivant dans la chambre, j’ai constaté que les ridelles du lit était toujours relevées. Séverine se tenait debout derrière Mme T. qui était toujours assise au sol. L’aide-soignante me dit : « qu’elle a trouvé Mme T. au sol avec le bras droit derrière légèrement dans le dos, et qu’elle lui a remis le long du corps ». Je me mets accroupie, à la hauteur de la patiente et ouvre le dialogue dans le but de recueillir des informations sur son état clinique dans un premier temps :
Moi : « avez-vous mal quelque part ? » La patiente : sur un ton calme « un peu au bras droit »
Moi : « pouvez-vous lever le bras droit ? » La patiente : « non, je n’y arrive pas »
Moi : « et le bras gauche », la patiente lève son bras gauche jusqu’au-dessus de sa tête.
En observant la patiente, je constate que sa main droite est « pendante » et légèrement marbrée. Je relève doucement la manche de son tee-shirt mais ne constate rien de particulier. Je tente de rassurer la patiente, en lui expliquant qu’il ne faut pas qu’elle essaye de bouger le bras droit, que l’infirmière arrive et que l’aide-soignante et moi restons avec elle. La patiente semble détendue, elle reste calme. Lorsque l’infirmière arrive je lui transmets mes observations, elle me dit « qu’il faut absolument qu’on la remette dans son lit et qu’après on appellera le médecin ». Séverine et l’infirmière attrape MmeT. sous les bras, Coraline l’autre aide-soignante et moi attrapons les jambes de la patient afin de la reposer dans son lit. Une fois installée, la patiente se met à hurler « au secours, j’ai mal. Je vais mourir », elle est légèrement tournée vers la gauche avec le bras droit qui pend sur le lit. Le bras devient violacé, on devine la tête de l’humérus sous la peau. L’infirmière prévient le médecin, je propose de voir avec la kinésithérapeute si elle peut nous aider à installer le bras de la patiente dans une position un peu plus adéquat. Le but était de réinstaller la patiente de façon plus confortable en attendant l’intervention du médecin et d’une éventuelle conduite à tenir. Hors la patiente c’est sentie beaucoup plus mal après.
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